Apple et Tencent discutent d'un moyen d'encadrer un système où des micropaiements qui passent par l'app du géant chinois échappent aux 30% réclamés par Apple. Ce n'est pas la première fois que cela se produit.

Tencent Holdings, le propriétaire de WeChat, énorme et incontournable plateforme de services en Chine, a confirmé qu'il était en discussion avec Apple pour trouver un moyen de prélever les 30 % exigés pour les apps qui permettent des transactions avec leurs utilisateurs.

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Mise à jour le 6 septembre : Apple a validé pour l'App Store une mise à jour de WeChat comportant quelques nouvelles fonctions, rapporte Bloomberg. Les discussions se poursuivent néanmoins pour trouver un terrain d'entente sur un partage des revenus pour les micro-paiements provenant de jeux, des revenus qui échappent à Apple, à son grand dam.

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WeChat héberge, parmi une noria d'autres contenus, de petits jeux dont la monétisation ne se fait pas sous la forme d'in-apps contrôlés par Apple. Mais les éditeurs de ces jeux ont trouvé un moyen d'échanger des liens par messagerie pour recevoir des paiements de leurs utilisateurs. Un problème pour Apple, au vu de l'énorme poids de WeChat en Chine. La Pomme est confrontée à un problème similaire avec ByteDance (TikTok).

Chroniques numériques de Chine : voyages dans la galaxie WeChat

Tencent a déclaré vouloir trouver un terrain d'entente avec Apple sous réserve qu'elles soient justes et équilibrées, dans le cas contraire c'est le statu quo qui prévaudra, prévient Tencent. En mai et en juin, Apple a menacé ByteDance et Tencent de ne pas valider leurs dernières mises à jour si ces échappatoires n'étaient pas supprimées.

Ce n'est pas la première fois qu'Apple et Tencent débattent de micropaiements. En 2017, c'était à propos de pourboires qui passaient sous le nez d'Apple et qu'elle considérait comme des microtransactions soumises à commission. Tencent répliquait qu'Apple ne comprenait pas bien les us et coutumes du marché chinois. Un accord avait fini par être trouvé.

Chine : Apple connecte ses services à WeChat

Ces dernières semaines, Beats a soudainement ajouté la fonction de partage audio à d'anciens casques et écouteurs, les amenant à parité d'autres de ses produits et des AirPods. Cette fonction n'est pourtant pas récente puisqu'elle est arrivée dans les bagages d'iOS 13 en 2019 (lire aussi Comment marche le partage audio avec iOS 13).

Deux personnes sur iPhone ou iPad qui portent des AirPods ou un mélange d'AirPods et de Beats peuvent écouter la même playlist ou l'audio d'un film. C'est une fonction sympa, pratique, peut-être méconnue ou appréciée par une certaine catégorie d'âge.

Quoi qu'il en soit, de plus en plus de produits d'Apple et de Beats peuvent maintenant la proposer (la liste est longue, mais elle n'est pas tenue à jour). Est-ce que vous-même vous utilisez cette fonction de partage audio ?

Nouvelle rumeur à quelques jours du keynote de rentrée d’Apple. Selon le cabinet TrendForce, le « petit » iPhone 16 Pro pourrait avoir 256 Go de stockage par défaut, comme l’iPhone 16 Pro Max.

Dans la gamme actuelle, seul l’iPhone 15 Pro Max débute avec 256 Go de stockage (1 480 €). L’iPhone 15 Pro démarre, lui, avec 128 Go (1 230 €). Mettre un an plus tard les deux iPhone 16 Pro à égalité sur ce point serait assez logique et même bienvenu au vu du leur positionnement haut de gamme.

Si le doublement de stockage se confirme pour l’iPhone 16 Pro de 6,3", quel impact aura-t-il sur son prix ? L’année dernière, l’iPhone 15 Pro Max 256 Go a remplacé l’iPhone 14 Pro Max 128 Go sans augmentation de prix. On peut donc espérer que l’iPhone 16 Pro 256 Go sera vendu au même tarif que le 15 Pro 128 Go, soit 1 230 €. Réponse le 9 septembre à 19 h.

Le cadeau offert par Orange à ses clients cet été va durer un peu plus longtemps que prévu. Alors que la 5G gratuite pour tous les forfaits devait se terminer le 8 septembre, elle va finalement rester jusqu’à la fin du mois septembre, a annoncé l’opérateur à Numerama.

Ce cadeau estival n’est pas désintéressé : il a permis à Orange d’améliorer la qualité de son réseau pour les Jeux olympiques en soulageant ses antennes 4G. Pendant toute la durée de l’événement, ce sont 80 000 téraoctets de données qui ont été téléchargées, un record pour la saison estivale.

Début octobre, la parenthèse enchantée s’arrêtera et la 4G reprendra ses droits sur une partie des forfaits de l’opérateur, en particulier les offres Sosh. Les clients concernés par le retour de la 4G seront avertis par SMS quelques jours avant, à partir du 24 septembre.

À moins d’un changement d’ici là, la 5G redeviendra alors uniquement accessible sur le forfait Sosh 140 Go à 20,99 €/mois, quand Bouygues Telecom et SFR n’ont plus aucun mal à inclure la 5G à des offres sous les 10 €.

Pavel Durov s’est exprimé pour la première fois depuis son arrestation retentissante en France le 25 août. Mis en examen notamment pour un manque de coopération avec les autorités, le patron de Telegram a donné sa version des faits dans un long message publié sur son service.

« On m’a dit que je pouvais être personnellement responsable de l’utilisation illégale de Telegram par d’autres personnes, car les autorités françaises n’ont pas reçu de réponse de Telegram. Cela m’a surpris pour plusieurs raisons », écrit-il. Selon lui, les autorités françaises avaient les moyens de le contacter et il estime que poursuivre le dirigeant d’une entreprise tech, plutôt que l’entreprise elle-même, relève de méthodes d’un autre temps.

Pavel Durov défend ensuite son service bec et ongles, en déclarant qu’il est « difficile de trouver le bon équilibre entre la confidentialité et la sécurité » et que Telegram n’hésite pas à quitter les pays dans lesquels cet équilibre n’est pas bon, une menace à peine voilée vis-à-vis de la France et de l’Union européenne.

Mais le milliardaire franco-russe se montre plus conciliant à la fin de son message, reconnaissant que Telegram « n’est pas parfait » et que les méthodes de contact destinées aux autorités peuvent entraîner des confusions. « L’augmentation soudaine du nombre d’utilisateurs de Telegram à 950 millions de personnes a provoqué des difficultés de croissance qui ont facilité l’abus de notre plateforme par des criminels. C’est pourquoi je me suis donné pour objectif personnel de veiller à ce que nous améliorions considérablement les choses à cet égard », conclut-il.

Conséquence immédiate de ce revirement : une règle de modération a été discrètement modifiée. Dans sa FAQ en anglais, à la question du traitement du contenu illégal, le service n’indique plus que « les échanges et groupes restent privés » et qu’il ne traite pas les requêtes qui y sont liées. Telegram déclare à la place que « toutes les applications Telegram disposent de boutons "Signaler" qui vous permettent de signaler du contenu illégal à nos modérateurs, en quelques clics seulement. »