Marquez vos calendriers : le prochain évènement « Unpacked » de Samsung aura lieu le 10 juillet à Paris. Sans surprise et comme l’année dernière, on devrait beaucoup parler d’IA. Le carton d’invitation annonce que la conférence mettra l’accent sur « la puissance de l'intelligence artificielle Galaxy AI, désormais intégrée à la dernière série Galaxy Z et à l'ensemble de l'écosystème Galaxy ». On s’attend à y découvrir les Z Fold 6 et Z Flip 6, la cuvée 2024 de la gamme de smartphones pliables du fabricant Coréen.

Les nouvelles déclinaisons devraient être assez mineures d’après les rumeurs. Le Flip 6 pourrait avoir une batterie un poil plus endurante tandis que le Z Fold aurait un design plus carré et gagnerait une version « Ultra ». Les bruits de couloirs annoncent que les prix de ces nouveaux modèles devraient augmenter. L’évènement pourrait également être l’occasion pour Samsung de présenter ses nouvelles montres Galaxy Watch 7 et Watch 7 Ultra.

Mais surtout, on s’attend à avoir des nouvelles de la Galaxy Ring, la bague connectée dévoilée au mois de janvier. Aucun prix ou détail sur les capteurs n’ont été communiqués jusqu’à présent. La tenue de l’évènement à Paris n’est pas surprenante : Samsung est partenaire des JO, qui commenceront deux semaines plus tard. L’évènement sera diffusé le 10 juillet à 15 h sur le compte YouTube de Samsung.

Apple met depuis quelque temps le paquet sur le jeu vidéo : elle a présenté son iPhone 15 Pro comme la « meilleure console de jeux » et a fortement mis en avant les capacités de ray tracing de ses Mac M3 ou iPad M4. Depuis l’été 2023, quelques gros portages de jeux AAA sont sortis sur iOS et iPad (Resident Evil, Death Stranding, Assassin’s Creed…). Malgré leur forte exposition par Apple, MobileGamer.biz affirme que très peu de personnes téléchargent ces gros jeux.

Le site a sorti la calculette en se basant sur les chiffres d’Appfigures, une société spécialisée dans l'analyse des App Store. Il estime que moins de 3 000 personnes ont payé 49,99 $ pour débloquer l'intégralité d'Assassin's Creed Mirage sur iPhone depuis son lancement le 6 juin. Le jeu aurait été téléchargé environ 123 000 fois pour un revenu brut de 138 000 dollars.

Si le titre d’Ubisoft n’a pas cartonné, ce n’est pas vraiment mieux du côté de Capcom. Toujours selon Appfigures, le remake de Resident Evil 4 a été téléchargé 357 000 fois pour un chiffre d'affaires estimé à 208 000 dollars. En se basant sur le prix du jeu à sa sortie (30 $), cela signifie qu'environ 7 000 personnes ont payé pour débloquer le jeu complet au cours de ses six mois en vente sur l’App Store. Les chiffres d’Appmagic (un service similaire) sont plus optimistes, annonçant 347 000 $ de recette pour 15 000 joueurs payants.

L’article donne plusieurs chiffres pour d’autres titres que l’on peut résumer simplement : les portages de gros jeux consoles mis en avant par Apple ne se vendent pas (« peut-être moins que les jeux de la Pippin », me souffle Pierre). Un constat qui n’est pas très surprenant étant donné qu’il faut obligatoirement un iPhone 15 Pro ou un iPad MX pour en profiter. Les portages des Resident Evil ou de Death Stranding sont injouables sans manette, ce qui réduit considérablement le nombre de clients potentiels. Et même pour les curieux prêts à investir, les performances de ces portages ne sont globalement pas bonnes.

Aperçu de Resident Evil Village sur iPhone 15 Pro : un portage expérimental

Resident Evil 4 Remake est disponible : un bon portage Mac, une version médiocre sur iPhone 15 Pro

La question du prix se pose également. Un propriétaire d’iPhone 15 Pro intéressé par les jeux vidéo a de fortes chances d’avoir une console à la maison qui sera bien plus pratique pour lancer de gros jeux. Les curieux tombant par hasard sur un portage au détour de l’App Store risquent d’être découragés par le prix de l’achat in-app, qui est identique à celui des versions consoles. De plus, le grand public n’est pas forcément au courant que les jeux en question sont disponibles sur iOS, sans parler du fait que des licences comme Resident Evil s’adressent à un public spécifique.

Apple ne compte pas lâcher le morceau. Lors de la dernière WWDC, elle a mis l’accent sur l’arrivée prochaine d’Assassin’s Creed Shadows ou de Resident Evil 7. Tout cela devrait sortir d’ici la fin de l’année.

SFR RED revoit son forfait semi-haut de gamme avec une enveloppe de DATA et un prix en baisse, mais la 5G est toujours incluse.

Juste en dessous de sa récente offre de 300 Go, SFR RED a modifié son précédent forfait 5G de 120 Go pour 8,99 €. Il passe à 100 Go pour 7,99 €. C'est toujours beaucoup de DATA pour un prix légèrement réduit et la 5G est toujours au menu. La part utilisable en Europe et DOM passe de 24 Go à 22 Go. Globalement on y perd un peu puisque la précédente offre donnait 13,3 Go pour 1 € au lieu de 12,5 Go ici.

En face, B&You a deux formules proches en 5G : 80 Go pour 8,99 € ou 130 Go pour 11,99 €. Sosh s'est mis dans la roue de Bouygues avec les mêmes enveloppes, mais 1 € de plus à chaque fois et de la 4G uniquement. Enfin, Free propose 140 Go en 4G seulement pour 10,99 € pendant un an.

300 Go de 5G pour 14,99 €/mois, c’est la nouvelle promo exceptionnelle de B&You et SFR RED

Le mois d'août n'offrira aucun répit aux amateurs de produits Google. Ce dernier a officiellement annoncé un keynote en plein milieu du plus estival des mois de l'été.

Le 13 août, Google présentera et organisera des prises en main de nouveaux matériels. Un teaser ne laisse aucune place au doute sur ce qui va être montré et l'invitation promet une présentation du « Meilleur de l'AI de Google, d'Android et de la gamme Pixel ». La date est inhabituelle puisque les lancements de Pixel se déroulent plutôt en octobre. Un mois qui est toutefois bien balisé par Apple avec ses présentations annuelles d'iPhone et d'Apple Watch.

Les précédentes rumeurs autour des smartphones de Google tablaient sur une famille étendue avec des modèles tels que les Pixel 9, 9 Pro, 9 XL voire 9 Pro XL et un 9 Pro Fold comme successeur au précédent modèle pliable. Cet événement produit sera diffusé en direct.

Test du Pixel 8a : à quand un iPhone SE aussi bon ?

Pour les personnes allergiques à iTunes — et depuis macOS Catalina, pour ceux qui n'aiment pas l'intégration dans le Finder —, iMazing a souvent été une solution de choix. Disponible sous macOS mais aussi Windows, ce logiciel payant (60 € pour trois appareils à l'achat, 40 € par an pour cinq appareils en abonnement) offre en effet de nombreuses options absentes des outils d'Apple.

Entre les sauvegardes plus souples que celle du système (ou d'iTunes sous Windows), la possibilité d'exporter les messages, d'accéder aux appels vocaux ou de modifier les backups (par exemple pour activer des options cachées), iMazing peut se justifier pour ceux qui aiment bidouiller… ou qui ont perdu des données à cause du manque de granularité des outils officiels. Tout ça pour dire que la version 3, sortie récemment avec une nouvelle interface, a été mise à jour en version 3.0.3 avec une prise en charge préliminaire d'iOS 18.

La société indique que le programme devrait permettre à terme de récupérer les Genmoji, d'accéder aux messages envoyés via RCS ou par satellites, et de récupérer les transcriptions des messages vocaux. Des choses qu'Apple permettra probablement, mais pas nécessairement aussi facilement. Est-ce que les fonctions valent le prix demandé ? C'est à vous de voir… et c'est évidemment ce que la société espère.

On s’y attendait, c’est désormais officiel : la Beats Pill est de retour ! La petite enceinte de Beats a eu droit à une révision la rendant « plus puissante, plus légère et plus compacte ». Elle sera disponible dans l’été à un tarif de 169,95 €.

La première Beats Pill est sortie en 2012, avant que l’accessoiriste ne soit racheté par Apple. Une déclinaison « + » avait ensuite été lancée en 2016 avec un port de charge Lightning. Vendu 260 €, le produit a finalement été abandonné en début d’année 2022.

Cette nouvelle version (qui ne change pas de nom) devrait proposer un meilleur son, Apple vantant « des basses intenses et une tonalité améliorée sur l’ensemble du spectre audio ». Les ingénieurs ont apparemment changé les matériaux pour réduire les distorsions, même à haut volume. On attendra de voir ce qu’il en est dans notre test, mais les promesses sont grandes.

Le design global a été revu pour orienter l’enceinte de 20° vers le haut, ce qui devrait permettre de mieux diffuser le son. La Beats Pill fait 7 cm de hauteur pour 21,9 cm de longueur et pèse 680 grammes, soit 10 % de moins que le modèle précédent. Des boutons physiques discrets servent à ajuster le volume, prendre un appel ou invoquer l’assistant vocal.

Niveau autonomie, on nous promet jusqu’à 24 h avec un volume à 50 % ainsi qu’une nouvelle technologie de recharge permettant de récupérer jusqu’à 2 h de lecture en 10 minutes. L’accessoire abandonne le Lightning pour passer à l’USB-C, et la Beats Pill prend en charge le Lossless lorsqu’elle est connectée en filaire. Une dragonne a fait son apparition, ce qui sera plus pratique pour la trimbaler partout.

Comme d’habitude avec les produits Beats, l’accent est mis sur la connectivité iOS comme Android. La Beats Pill prend en charge le jumelage simplifié sur les deux plateformes, le réseau Localiser ainsi que son équivalent chez Google. Chez Apple, l’enceinte sera automatiquement connectée à tous les appareils liés à un compte iCloud. On notera que le produit n’est pas compatible AirPlay.

L’appareil est certifié IP67, et il est possible de synchroniser deux Beats Pill pour un son stéréo. Trois coloris sont disponibles : champagne, rouge et noir. Les fiches produits sont d’ores et déjà en ligne sur le site d’Apple et de Beats, avec une livraison prévue « cet été ».

Depuis quelques années maintenant — dès iOS 9 —, Apple permet aux applications de télécharger des données à la demande, pour éviter de devoir attendre trop longtemps lors de l'installation initiale. L'idée est simple : récupérer le minimum nécessaire depuis l'App Store, et ensuite télécharger les données à la demande, en fonction de l'avancement des joueurs. Avec les itérations 18 d'iOS, iPadOS et tvOS, les limites imposées par Apple évoluent.

Commençons par iOS et iPadOS, qui partagent les mêmes limites. Premièrement, la taille maximale des applications pour le téléchargement initial évolue : elle passe de 2 Go avant iOS 18 à 4 Go, ce qui va éviter en partie les téléchargements au démarrage (même s'ils peuvent être effectués en arrière-plan avant le lancement). Ensuite, la quantité de données téléchargeables évolue largement : on passe de blocs de 512 Mo à des blocs de 8 Go, et le nombre de blocs possible reste le même (1 000). Apple a aussi supprimé la limite sur les téléchargements imposés au premier lancement, qui était de 4 Go au total auparavant. Et avec toutes ces modifications, la taille maximale d'une application (ou plus exactement la taille de toutes les données stockées sur l'App Store) passe de 20 à 70 Go.

Les limites pour tvOS, elles, évoluent peu : Apple reste sur 4 Go au départ, avec des blocs de 512 Mo et une taille maximale de 20 Go sur l'App Store. Mais la nouvelle version va permettre de garder plus de données sur le boîtier : la limite précédente était de 2 Go et elle disparaît, ce qui devrait éviter des (re)téléchargements dans certains cas. Cette limite disparaît aussi pour iOS 18 et iPadOS 18, par ailleurs.

Par contre, Apple n'a visiblement pas réglé le problème des sauvegardes locales : tvOS semble toujours bien limité à 500 ko par application, ce qui peut poser des soucis avec certains jeux et avec les émulateurs.

Une étrange restriction de tvOS empêche les émulateurs d'arriver sur l’Apple TV