Au gré des mises à jour, Google nettoie de temps en temps ses interfaces. C’est le cas en ce moment pour Google Maps, dont les utilisateurs reçoivent petit à petit une nouvelle barre de sélection, plus claire avec seulement trois boutons.

Là où l’ancienne avait une quantité phénoménale de 5 (!) choix possibles, la nouvelle réduit donc les voies, avec « Découvrir », « Enregistrés » (qui sera peut-être renommé, le texte ayant changé en anglais) et « Contribuer ».

L’ancien bouton « Itinéraire » était en effet redondant, celui-ci étant proposé au remplissage du champ de recherche, et le bouton « Actualités » pouvant être remplacé par la fenêtre «Nouveautés dans cette zone... ».

Au fil du temps et des discussions avec l’Union Européenne, Apple finit par lâcher prise sur son pré carré, de gré ou de force. Une nouvelle étape vient d’être franchie ce soir, avec l’annonce sur le portail développeur d’une série d’assouplissements supplémentaires.

En mise en bouche, Apple avait déjà apporté depuis iOS 17.4 une page permettant au premier redémarrage de choisir le navigateur par défaut, dans une liste des apps les plus utilisées dans le pays concerné. Il y eut aussi l’arrivée des App Store alternatifs, avec entre autres l’AltStore, pour le plus grand plaisir de certains. Mais la Commission Européenne n’étant toujours pas satisfaite, elle l’a fait savoir à plusieurs reprises, de manière plus ou moins appuyée.

Au final, et au vu des risques encourus (les amendes prévues ne sont pas légères, même pour un grand groupe comme Apple, et sortir de l’UE complètement serait une aberration pour les ventes de l’iPhone), la pomme n’a d’autre choix que de lâcher du lest, et voici la deuxième salve.

Les navigateurs

En premier lieu, Apple va simplifier le choix du navigateur par défaut, une mesure demandée instamment par les éditeurs tiers :

• Les utilisateurs ayant Safari comme navigateur par défaut, y compris ceux qui avaient déjà confirmé leur choix dans iOS 17.4, devront le reconfirmer à l’installation d’iOS 18.
• Si un autre navigateur que Safari est déjà en place, l’écran de choix n’apparaîtra pas.
• Si un transfert de données a lieu vers un nouvel appareil, l’écran de choix sera de nouveau présent à l’allumage de ce dernier, si et uniquement si le navigateur par défaut est Safari sur l’appareil précédent.
• Il n’y aura plus l’étape de l’App Store pour valider son choix de nouveau navigateur.
• Une description plus détaillée de chaque navigateur sera proposée.
• L’utilisateur devra scroller jusqu’en bas de la page de choix pour avoir ensuite la possibilité de sélectionner le navigateur qu’il désire.
• Si le navigateur choisi est déjà sur l’appareil, il s’ouvrira immédiatement une fois choisi. S’il faut le télécharger, la barre de progression apparaîtra directement sur la page de choix.
• Si Safari est dans le dock de l’appareil ou sur la première page d’apps, le navigateur choisi prendra sa place.
• Les développeurs auront accès à de nouvelles informations, comme la part d’utilisateurs ayant sélectionné leur navigateur dans la page de choix.
• Un développeur qui n’est pas présent dans l’App Store mais voudrait apparaitre dans la page de choix pourra envoyer une requête à Apple afin d’être possiblement dans la liste.

Pour rappel, pour la France, les navigateurs apparaissant dans la liste sont Aloha, Brave, Browser, Chrome, DuckDuckGo, Ecosia, Edge, Firefox, Onion Browser, Opera, Qwant, et bien sûr Safari.

Les applications par défaut

Une fois ce premier (gros) pli pris, Apple a du se plier une nouvelle fois, cette fois pour les apps par défaut dans iOS : dans une future mise à jour d’iOS 18 et iPadOS 18, l’utilisateur pourra ainsi choisir son application par défaut dans une section dédiée des Réglages.

La sélection promet d’être étendue et relativement exhaustive, allant du clavier par défaut au gestionnaire de mots de passe, en passant par le filtre de spams téléphoniques, mais aussi l’app dédiée aux messages ainsi qu’aux appels.

Les apps effaçables

Pour finir, la pomme rallonge la liste des apps que l’utilisateur a le droit de supprimer de son appareil, en y ajoutant l’App Store, Messages, Appareil photo, Photos et Safari. Au final, seuls les Réglages et l'app Téléphone ne seront pas supprimables.

En conclusion

Beaucoup de changements en perspective, que ce soit à la sortie d’iOS et iPadOS 18 ou dans une version ultérieure, Apple précisant que les modifications apparaîtront d’ici la fin de l’année. On peut cependant parier que ceci n’est pas la dernière étape de ce long feuilleton. La suite au prochain épisode...

Mise à jour : Les premiers tests donnent quelques détails. Les Pixel 9 ne réservent pas de mémoire vive, mais les Pixel 9 Pro, eux, gardent bien environ 3 Go de RAM pour l'IA. Plus exactement, le système réserve environ 2,65 Go de RAM (sur 16 Go) pour l'IA et environ 0,3 Go pour d'autres tâches, probablement liées au noyau. Ce choix permet à Google de garder Gemini actif en permanence pour une réponse plus rapide, au détriment de la mémoire disponible pour les autres applications. Mais avec 16 Go au total (deux fois ce qu'Apple propose sur un iPhone 15 Pro ou un MacBook Air par défaut), il y a de la marge.

Version originale : Dans le monde des smartphones, les appareils sous Android tendent à avoir plus de mémoire vive que ceux sous iOS et les derniers Pixel 9 de chez Google ne dérogent pas à la règle : les modèles de base ont 12 Go de RAM et les Pro montent à 16 Go. Mais cette année, Google a choisi une voie un peu spéciale pour la gestion de cette RAM : une partie est réservée à Gemini, son IA générative, et n'est pas disponible directement pour l'utilisateur.

Ce n'est pas totalement une nouveauté, dans le sens où les smartphones Android tendent aussi à réserver une partie de la RAM pour le GPU (comme dans les PC), car ils ne passent pas par une mémoire unifiée comme dans les systèmes sur puce d'Apple. Mais cette fois, la mémoire est donc réservée à l'IA, probablement pour éviter les déboires de la génération précédente. Avec les Pixel 8, l'IA Gemini n'était pas activée par défaut à cause de la mémoire vive limitée.

Pour Google, l'IA est un gouffre à mémoire RAM et 8 Go ne suffisent pas

Nos confrères d'Android Authority indiquent que la capacité réservée n'est pas encore connue (elle devrait l'être rapidement quand les tests détaillés arriveront) et que fermer le processus lié à Google Assistant (et donc Gemini) ne permet pas de récupérer la RAM en question. Les premiers tests devraient permettre de vérifier si cette voie alternative a du sens, car elle amène un compromis évident : la mémoire disponible pour les applications et le multitâche est logiquement réduite, même si Google a choisi d'installer plus de mémoire vive pour contrebalancer le problème¹. Le choix de la mémoire réservée a l'avantage d'avoir une approche bien plus déterministe sur ce qu'il est possible de faire sans grever les performances du smartphone, avec un double défaut tout de même : la mémoire est perdue pour ceux qui n'utilisent pas l'IA générative, et la solution n'est pas nécessairement adaptée aux usages futurs, qui pourraient nécessiter plus de mémoire vive que ce que Google a prévu.

Google : la famille Pixel se déplie en France et s'agrandit

Nintendo a envoyé un mail aux joueurs d’Animal Crossing: Pocket Camp pour leur annoncer la fin à venir du jeu sur iOS comme sur Android. Ce titre mobile, le deuxième de Nintendo, est sorti à l’origine à l’automne 2017 et son arrêt est programmé pour le 28 novembre 2024 dans l’après-midi. À compter de cette date, le jeu qui dépend entièrement de serveurs cessera de fonctionner et les derniers joueurs ne pourront rien faire de plus… du moins sur leur smartphone.

En effet, Nintendo ne compte pas abandonner entièrement le concept, c’est l’app mobile qui est abandonnée. L’entreprise japonaise a prévu un autre jeu qui sera payant à l’achat, sans achat in-app et surtout qui ne dépendra pas d’une connexion à internet. Ce n’est pas précisé, mais on comprend entre les lignes que ce nouveau volet de la saga Animal Crossing sera compatible uniquement avec les consoles de Nintendo, que ce soit l’actuelle Switch ou un potentiel futur modèle.

La bonne nouvelle pour les joueurs, c’est qu’ils pourront transférer leur sauvegarde puis Animal Crossing: Pocket Camp vers ce nouveau jeu et n’auront ainsi pas à reprendre de zéro. Cela se fera en associant son compte Nintendo dans l’app actuelle, mais il faudra attendre une prochaine mise à jour pour que ce soit actif. Les détails n’arriveront pas avant le mois d’octobre, alors il faudra faire preuve de patience et profiter des derniers moments avec l’app iOS et Android d’ici là.

Nintendo n’abandonne pas tout à fait le mobile. D’une part, il reste plusieurs jeux sur l’App Store, dont le premier du genre, Super Mario Run. D’autre part, Nintendo a également récemment annoncé l’arrivée d’une nouvelle app destinée aux smartphones : Le JCC Pokémon Pocket est en précommande dès aujourd’hui sur l’App Store, pour une sortie prévue le 30 octobre. Il ne s’agit pas d’un jeu classique néanmoins, cette app permet de collectionner les fameuses cartes Pokémon, en version virtuelle cette fois. Chaque jour, on pourra ouvrir des paquets de cartes et constituer une collection complète, la partager et obtenir de nouveaux éléments en échangeant des cartes avec d’autres utilisateurs ou même à travers des combats de cartes.

D’après la vidéo d’annonce, le skeuomorphisme sera de mise et on devra glisser sur l’écran pour ouvrir son paquet virtuel de cartes Pokémon. Le jeu pourra être téléchargé gratuitement, il y aura sûrement des achats in-app pour agrandir sa collection plus rapidement…

Chez Apple, le tout nouvel iPad Air M2 coûte 719 €. Un prix SpectaculAir comme le dit Apple sur la page dédiée à sa tablette. Il est possible d’obtenir aujourd’hui une réduction tout aussi « spectaculaire » chez Rakuten. L’iPad Air M2 est proposé effectivement à 549,99 €. Il s’agit déjà d’une remise de 170 €. Mais en saisissant le code ORDI50 lors de la commande, il est possible de l’obtenir pour 499,99 €. Trois des quatre couleurs sont disponibles à ce prix. Les modèles avec plus de stockage font également l’objet de remises, mais elles sont moins importantes que sur l’entrée de gamme.

Il est également possible de faire de belles économies sur l’iPad Pro M4. En noir ou en argent, il est proposé à 929,89 € chez Rakuten, c’est quasiment 300 € de moins que son prix public. Là encore, avec le code coupon ORDI50, il est possible d’acquérir la nouvelle tablette d’Apple pour 879,89 €. Ce qui est quand même nettement plus raisonnable.

Dans les deux cas, il s’agit de modèles d’import. Dans le cas d’un iPad, cela n’est guère gênant. Le seul souci que l’on voit pourrait venir de la deuxième année de garantie. Mais au vu des économies réalisées, l’adjonction d’un contrat Apple Care parait envisageable.