Phil Schiller semble avoir endossé une tenue de pompier, pour la deuxième fois en moins d'une semaine il a directement contacté un bloggeur pour justifier de certaines décisions prises sur l'App Store (voir l'article Phil Schiller justifie la position d'Apple concernant Ninjawords).
Le vice-président du marketing produit d'Apple réagissait à un billet de Steven Frank (Panic Software) qui se refusait à démarrer des développements pour l'iPhone au vu de certains errements constatés dans la validation d'applications et en particulier après le rejet de Google Voice et des utilitaires - déjà approuvés - qui s'appuyaient sur ce service.
Dans son e-mail - que Frank n'a pas reproduit - Schiller explique qu'Apple est attentive à ce qui se dit et s'écrit à propos de l'App Store et qu'ils tiennent compte des suggestions offertes par certains afin d'améliorer les choses.
Schiller a également démenti la rumeur voulant que des applications de livres électroniques aient été rayées en masse de l'App Store. Un seul cas précis se serait présenté avec un logiciel permettant d'échanger des livres entre plusieurs iPhone et pouvant dès lors poser des problèmes de copyright.
Reste le cas de l'affaire Google Voice que ces sorties répétées de Phil Schiller n'ont pas abordé. Il est possible qu'Apple attende les conclusions de l'enquête de la FCC américaine sur le sujet. Elles pourraient être connues d'ici une semaine.
S'agissant des validations de logiciels sur l'App Store, il n'y a pas que des trains en retard (voir l'article App Store : toujours des problèmes en coulisse). On a pu observer chez iGeneration le cas d'un développeur qui nous avait prévenu lorsqu'il avait soumis son logiciel (FoldderBuddy) dans les tout derniers jours de juillet, pour le voir apparaître sur l'App Store un peu plus d'une semaine après (malgré un rejet, dans l'intervalle, pour un détail de forme). Preuve que la validation peut aussi aller à bon train.
Ces deux e-mail de Phil Schiller, un mode de communication assez rare chez Apple à ce niveau, témoignent en tout cas que la mauvaise presse que reçoit de manière récurrente l'App Store ne laisse pas (ou plus ?) Apple de marbre.