Phil Schiller le vice-président marketing produit d'Apple est revenu sur l'imbroglio qui a récemment concerné l'application Ninjawords (voir l'article Dictionnaire : Apple n'aime pas les gros mots).
Dans un mail adressé au blog Daring Fireball qui s'était ému des multiples tracasseries qu'avait rencontré ce dictionnaire pour figurer sur l'App Store, Phil Schiller explique qu'il s'est immédiatement enquis auprès des équipes de validation de savoir ce qui s'était passé.
Le logiciel - qui n'a d'autre but que de servir de dico - avait connu plusieurs rejets avant d'être validé et estampillé d'une mention le réservant aux + de 17 ans. Schiller souligne qu'Apple n'a pas censuré ou rejeté cette application qui utilise la base de données du Wiktionary.org. Laquelle contient des mots pour certains grossiers. Preuve en est, ajoute Schiller, d'autres dictionnaires qui en sont remplis sont également sur l'App Store.
Il explique que l'équipe de validation a trouvé en revanche un lot de termes d'argot ou d'expressions plus grossiers que ceux inclus habituellement inclus dans les dictionnaires. L'auteur du logiciel s'est alors vu suggérer de resoumettre son application, mais après qu'Apple ait mis en place son nouveau système de contrôle parenta
Matchstick Software, cet éditeur, a préféré une autre solution et, plutôt que de prendre son mal en patience, a mis au point un système de filtre de ces termes de façon à ce qu'ils ne soient pas suggérés par le logiciel au fil de la frappe, mais seulement lorsque l'utilisateur les a tapés en entier.
Conclusion de Schiller, Apple n'a fait que demander au développeur de patienter un peu et elle ne lui a surtout pas réclamé de censurer quoi que ce soit. En conclusion, Schiller admet que la manière dont est gérée l'App Store n'est pas toujours parfaite, mais que des efforts sont faits, avec les meilleures intentions, et lorsque des erreurs sont commises, Apple s'attache à les corriger et à en tirer les leçon
Une humilité que d'aucuns jugeront peut-être de façade, mais il s'agit de la première fois qu'un responsable d'Apple aborde publiquement, et en détails, un problème lié à la validation d'une application sur l'App Store. Sur ce point au moins il y a du progrès.