Selon plusieurs sources, Steve Jobs aurait posé ses valises quelques jours à New York. Il semble que ce voyage n'ait rien de touristique, d'abord parce que la météo new-yorkaise est détestable, et ensuite parce qu'il apparaît que le patron d'Apple soit allé de bureau de patron de presse en restaurant de luxe, son iPad à la main.
Du bâtiment abritant le Wall Street Journal, propriété de la News Corp. de Rupert Murdoch, Steve Jobs n'a vu que le troisième étage. Les membres de la rédaction, deux étages plus haut, n'ayant pu voir le patron d'Apple, même les plus haut placés. On sait que la News Corp. est déjà à bord de l'iPad, par l'intermédiaire de l'éditeur HarperCollins, qui fournira du contenu à l'iBooks Store (lire : Amazon subit à nouveau la pression d'Apple). Aucun détail n'a filtré sur cette réunion, par exemple sur les modalités de la vente de ces contenus, à l'unité, par abonnement ou par achats in-app dans une application.
Au New York Times, qui a présenté une application iPad au keynote, le patron d'Apple a montré sa tablette lors d'une présentation en petit comité. D'après quelques employés l'ayant croisé, il aurait mis l'accent sur la nécessité de fournir des magazines et des journaux à l'iPad, alors que ceux-ci ont dû se contenter de la portion congrue lors du keynote de Steve Jobs.
La journée se serait terminée dans un restaurant huppé avec 50 cadres du Times, dont son éditeur, Arthur Sulzberger, là encore pour montrer son iPad en long et en large.
On ne résiste pas à l'envie de colporter la dernière rumeur (à défaut d'avoir plus d'informations sur le contenu de ces discussions), qui veut que lors de ce dîner, Steve Jobs portât un haut-de-forme, ajoutant à son caractère supposé exécrable et sa vision de l'informatique un sens de l'humour qu'on ne lui connaissait pas.