L’Apple Watch commence à 399 €. Pour ce prix, on aura droit au boîtier en aluminium et au « Bracelet Sport », un bracelet en fluoroélastomère (vendu séparément 59 € tout de même). Convaincu par les arguments imbattables de Tim Cook et Jony Ive, je me suis donc intéressé à cette fabuleuse matière qui dispose de propriétés « élastiques ». Pour du plastique, on peut dire que c’est forcément quelque chose qui donne envie.
Cela étant, avec un second essai en Apple Store, j’ai pu constater que, malgré le fait que l’Apple Watch ne soit pas ma priorité, cette matière est bien ce qu’Apple promet d’être. C’est doux et particulièrement agréable au toucher, et une fois au poignet, la sensation de ne rien porter est encore plus importante qu’avec le bracelet milanais. Autre point que j’ai particulièrement apprécié dans cette « prise en main », c’est aussi que même si on doit serrer le bracelet pour que le capteur puisse toucher votre peau, le côté tout doux du fluoroélastomère aide justement à ne pas ressentir un besoin irrépressible de lâcher un peu de lest, comme on peut l’avoir sur d’autres montres plus traditionnelles.
N’étant pas un amateur de montres à la base (je n’en porte pas) ou tout simplement de bracelets, le Bracelet Sport est sans aucun doute l’un des gros points forts de l’Apple Watch à mon sens (et qu’importe la version du boitier). Si je devais changer d’avis sur la question d’en prendre une, ce serait justement pour me diriger vers ce type de bracelet. Petite interrogation tout de même, si la matière est de bien meilleure qualité que celle utilisée sur les coques d’iPhone, il faudra constater si un an plus tard sa fameuse élasticité ne lui porte pas préjudice, notamment au niveau des points de fermeture, ou tout simplement du serrage. De ce côté-là, j’ai toutefois une confiance absolue dans le bracelet bleu ou vert qui me fait de l’oeil.