On sait qu’il y a un point qui a donné beaucoup de fil à retordre pendant les trois années de conception de l’Apple Watch, un problème dont la prise en compte a été particulièrement soignée, c’est la détection du poignet levé. Pour maximiser l’autonomie de sa montre, le constructeur a essayé de détecter le plus précisément possible la position de votre poignet, pour allumer l’écran le moins possible.
Le principe est simple : quand vous levez le poignet, l’écran de l’Apple Watch s’active. Mais dès lors que vous le baissez à nouveau, l’écran s’éteint immédiatement. L’idée étant de maximiser les moments où l’écran peut rester éteint. Et donc limiter au maximum la consommation de batterie pour la montre.
À l’usage, cette détection fonctionne vraiment bien. Dans mon cas, je n’ai jamais eu vraiment à m’en plaindre… du moins tant que j’étais debout ou assis. Dans ce cas de figure, il suffit en effet de lever le poignet pour que l’écran s’allume, me permettant de lire l’heure, ou bien d’avoir une idée de la dernière notification reçue, selon les cas.
Cela fonctionne très bien, je n’ai jamais eu à m’en plaindre : quand on veut vraiment activer l’écran de son Apple Watch, il s’active effectivement. Assis à mon bureau, je peux même me contenter de bouger légèrement le poignet pour obtenir le même résultat, comme on peut le voir dans cette vidéo. Inutile de faire un geste brusque, la détection est vraiment précise et elle se déclenche quand on l’attend.
Cette réussite est beaucoup moins franche quand on est allongé (voire affalé sur un canapé). Dans ce cas de figure, lever le poignet et l’approcher de son visage ne suffit en général pas, il faut toucher l’écran (ou un bouton) pour l’allumer et voir les informations. À l’inverse, il arrive que l’affichage s’active sans raison, quand on fait certains gestes, notamment quand on pose le bras derrière sa tête.
Apple a manifestement surtout travaillé sur la détection verticale pour cette première génération, mais manifestement, la détection à l’horizontale n’est pas encore au point. Est-ce un point qui peut être amélioré par voie logicielle, ou faudra-t-il attendre la deuxième version ? Quand on sait que l’Apple Watch incite à bouger alors que l’on dort, on se dit qu’il y a encore une marge de progrès…
De manière générale toutefois, cette détection m’a convaincu. Le point qui laisse encore à désirer, selon moi, est le délai entre la détection et l’allumage de l’écran. Entre le moment où on commence à bouger le poignet et le moment où l’on peut voir l’heure, il se passe environ une seconde. Cela n’a l’air de rien, mais concrètement, ce délai signifie que l’on a le temps de voir un écran éteint, avant de voir l’heure.
Le temps nécessaire à l’allumage, autour de 50 ms environ, n’est pas énorme, c’est vrai, mais s’il pouvait être encore plus réduit, ce serait un confort indéniable. On imagine qu’il a fallu faire quelques concessions sur cette première génération pour économiser au maximum la batterie, et que ce délai — qui évite par ailleurs les mauvaises détections quand on bouge simplement le bras — en fait partie. Sur ce point, peut-être qu’il faudra attendre la deuxième génération pour avoir mieux…
En attendant, tout le monde n’est pas aussi satisfait que moi de cette fonction, au point de la désactiver totalement. Ce que l’on peut faire dans les réglages, section « Général » puis option « Activer au lever du poignet ». Apparemment, les tatouages perturberaient l’Apple Watch, mais Mickaël n’est pas concerné : ses tatouages ne sont pas au niveau des capteurs au dos de la montre.