Quand j’avais encore une montre au poignet (ça n’est plus le cas depuis la fin des années 2000 et l’arrivée de l’iPhone), je n’aimais pas trop la serrer. Je préférais laisser un peu de lest, peut-être pas suffisamment pour pouvoir encore la tourner, mais au moins pour que le poignet respire. Et depuis que j’utilise un traqueur d’activité au quotidien (le Shine, depuis fin 2013), je le porte au poignet avec beaucoup de marge. Je trouve que c’est beaucoup plus confortable ainsi.
Pourrais-je en faire autant avec l’Apple Watch ? Ce sera probablement difficile, pour plusieurs raisons. Déjà, les capteurs cardiaques situés sous la montre doivent être en contact avec la peau pour fonctionner. Et le rythme cardiaque est mesuré automatiquement toutes les 10 minutes. Par ailleurs, on sait que l’Apple Watch sait si elle est portée au poignet, notamment pour débloquer Apple Pay. Cela ne nous concerne pas encore, mais à terme, ce sera sans doute un problème.
Malheureusement, les montres que l’on peut porter en Apple Store pendant les séances d’essayage tournent sur une boucle de démonstration. On a ainsi un aperçu de toutes les fonctions, certes, mais on ne peut rien essayer, notamment pas la mesure du rythme cardiaque. Cela dit, je sais déjà qu’il faudra serrer la montre pour que cette mesure soit fiable : c’est Apple qui le dit.
Après, la question est de savoir si cette mesure est si importante que cela. Et si, en laissant un peu trop de marge au niveau du bracelet, le poids de la montre ne suffira pas à la plaquer contre le poignet quand on lève ce dernier. Il faudra attendre les essais en usage courant pour le savoir…