« L’Apple Watch peut prédire ce que vous allez répondre en fonction du contexte de votre message » de manière aussi fiable qu’Élizabeth Tessier peut prédire ce que vous allez subir dans la journée en fonction de la position des astres. Mais parfois, une prédiction tombe juste. Mieux, elle tombe à pic.
Certes, il n’est pas très compliqué d’extraire la date de naissance de la fiche d’un contact, et de présenter un rappel en temps utile — c’est peut-être même la raison d’être de Facebook. Mais aussi artificiel soit-il, ce petit détail participe au « rapprochement » virtuel que veut susciter l’Apple Watch.
Il marque même une inflexion dans les pratiques d’Apple, qui n’a jamais osé exploiter pleinement les données de ses utilisateurs. L’écran d’appel de l’iPhone pourrait contenir quelques informations contextuelles, comme le faisait très bien celui de Facebook Home. Et cette suggestion de message pourrait intégrer le clavier QuickType.
Tant qu’à faire, pourquoi Mail n’extrairait-il pas les billets de train ou les places de concert pour les ajouter à Passbook et au calendrier ? Pourquoi les détails d’un contact n’incluraient-ils pas son dernier tweet, ou son dernier post Facebook ? D’autres le font déjà, mais Apple pourrait marquer sa différence en laissant l’appareil traiter ces informations, comme le fait ici l’Apple Watch, plutôt que de passer par le sacro-saint nuage.
Et cela m’aiderait à me souvenir des anniversaires.