L’an dernier, pour la première fois, j’ai acheté un iPad avec mes deniers personnels. Je pensais que ce serait une bonne motivation, que ce ne soit pas la boite qui paye, mais non, mon iPad Pro 11” M2 passe le plus clair de son temps dans un tiroir. Pour lire mes flux RSS et jeter un œil à mes courriers électroniques, l’iPhone suffit. Pour écrire et développer, parmi d’autres occupations qui demandent un clavier, le Mac est aussi flexible que confortable. Pour regarder des films en famille, rien ne vaut l’Apple TV.
Alors quand Apple présente l’iPad Pro 11” M4 avec une litanie de qualificatifs plus extravagants les uns que les autres, je dois bien dire que je reste songeur. D’accord, son châssis est « impossiblement fin ». D’accord, son écran Ultra Retina XDR est « le plus avancé du monde ». D’accord, la puce M4 offre des « performances hors normes ». Mais est-ce que tout cela peut me donner envie d’utiliser l’iPad Pro plutôt qu’un autre appareil ? La réponse dans notre test de l’iPad Pro 11” M4.
Depuis l’iPad Air 2, Apple aime décrire sa tablette comme une « feuille de verre magique », et la comparaison n’a jamais été aussi tangible. Le modèle de 11” est un peu plus épais que le modèle de 13”, qui prend le titre de « produit le plus fin jamais conçu » par Apple à l’iPod nano de septième génération, mais le mot « épais » ne convient plus pour décrire une telle finesse. Pour réduire l’épaisseur de la tablette à seulement 5,3 mm, les ingénieurs d’Apple ont déployé des trésors d’ingéniosité.
Les chambres acoustiques qui amplifient le son produit par les quatre hautparleurs, un dans chaque coin, ont été rétrécies sans que cela n’affecte particulièrement la reproduction sonore. La carte-mère se glisse entre les deux cellules formant la batterie, qui gagne 2,64 Wh pour offrir une capacité de 31,29 Wh, miracle de la progression des technologies. La puce M4 est placée au centre de l’appareil, sous le logo Apple qui n’est plus seulement un ornement, mais un dissipateur thermique doublé d’une feuille de cuivre.