Cela faisait un bon moment qu’Apple n’avait pas véritablement présenté de nouveau stylet. Six ans après le Pencil 2, la firme de Cupertino vient de lancer le Pencil Pro, une révision qui améliore par petites touches une formule solide qui a fait ses preuves. Que vaut ce nouvel accessoire pensé pour les créatifs et autres utilisateurs aguerris ? La réponse dans notre test.
On ne change pas une formule qui gagne
L’Apple Pencil Pro est une évolution de l’Apple Pencil 2, dont il reprend le design, le système de recharge magnétique et le prix (149 €). Ce crayon fait exactement les mêmes dimensions que son grand frère tout en étant plus lourd d’un gramme, ce qui ne se ressent pas lors de la prise en main. La seule vraie différence esthétique vient de la gravure au sommet, qui a été revu pour être plus « Pro ». La boite est également plus fun qu’auparavant étant donné qu’elle est proposée en cinq variantes avec autant d’illustrations. Apple ne fournit pas de mine de rechange, alors que le Pencil de 1re génération en a une.
Si l’apparence extérieure n’évolue pas, il y a eu pas mal de changements sous le capot. Apple a inséré un nouveau capteur de pincement, un gyromètre ainsi qu’un moteur haptique émettant des vibrations lors de certaines actions. Le connecteur pour iPad a également été revu afin de s’adapter à la caméra des nouvelles tablettes, qui se situe désormais sur la tranche. Cela a pour effet de rendre le Pencil Pro incompatible avec les iPad « anciens » : le dernier modèle ne fonctionne qu’avec les iPad Air M2 ou les iPad Pro M4. Comme avec le Pencil 2, on peut imaginer que la liste va s’agrandir au fil des années.
Pince-sans-rire
La nouveauté la plus visible de cet Apple Pencil Pro est la présence d’un discret retour par vibration lors de certaines actions. Il s’active par exemple lorsque l’on utilise le geste de « double tap » permettant d’aller chercher sa gomme ou encore en pinçant le stylet pour invoquer un menu de sélection. La vibration est subtile, inaudible et vraiment agréable sous le doigt. Le moteur s’active parfois discrètement à l’utilisation de certains outils, comme au moment de tracer à l’aide d’une règle ou en centrant une image sur une grille.