Chaque année, plus de 300 000 vélos sont volés en France. Partant de ce constat, il n'est pas étonnant que de nombreux clients d'Apple comptent sur un AirTag pour surveiller leur biclou, quand bien même le traqueur n'est pas vraiment adapté à cet usage. Il faut en effet faire preuve d'imagination ou d'ingénierie pour parvenir à attacher le petit galet au vélo. Même alors, l'AirTag n'est toujours pas un vrai antivol faute de pouvoir dissuasif.
Le Knog Scout vise précisément à combler ces lacunes. Ce traqueur Bluetooth compatible avec le réseau Localiser d'Apple a été conçu spécifiquement pour les vélos. Créé par un spécialiste des accessoires pour cyclistes, il se fixe sur l'emplacement du porte-bidon et dispose d'une alarme pour décourager les voyous. Vendu 59 €, le Knog Scout remplit-il bien sa mission de protection ? Réponse dans notre test.
Scout un jour, scout toujours
Prenant la forme d'une petite barre noire (10,7 x 2,5 x 0,8 cm, pour 25 grammes) percée de deux trous et aux bords arrondis, le Knog Scout ne ressemble à aucun autre traqueur compatible avec le réseau Localiser. Il faut dire qu'il est pensé pour être monté sur un vélo à la place d'un porte-bidon ou bien juste en dessous — j'y reviendrai. Cette conception lui assure une compatibilité avec la plupart des deux roues.
L'installation est très simple : après avoir enlevé les deux vis présentes par défaut sur le cadre — ce qui s'est révélé pour moi plus long que prévu à cause d'une satanée vis abîmée —, on positionne le Scout en face des trous et on le fixe à l'aide de vis. On peut réutiliser les vis d'origine du vélo, mais Knog fournissant deux vis inviolables, autant utiliser celles-ci. Ces vis ne peuvent pas être retirées avec des outils standards, ce qui contribue à la sécurité du dispositif. Pour les (dé)visser, il faut se servir de l'outil livré par le fabricant, que l'on peut attacher à un porte-clé afin de ne pas le perdre.
Le Scout doit résister aux affres de la nature : certifié IP66, il ne craint pas la poussière ni les puissants jets d'eau. Le traqueur peut être recouvert d'une coque en plastique jaune flashy jouant deux rôles : d'une part elle améliore la résistance à l'eau, d'autre part elle est censée signaler aux personnes malintentionnées qu'il s'agit d'un dispositif de sécurité. Knog aurait pu rendre sa coque plus explicite en arborant un logo d'alarme.