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Test du OnePlus 6 : l'iPhone X à moitié prix ?

Stéphane Moussie

mercredi 20 juin 2018 à 10:00 • 131

Matériel

Écran OLED, encoche, double appareil photo, processeur à la pointe, reconnaissance faciale, navigation par gestes… Pourquoi payer 1 159 € un iPhone X quand OnePlus propose a priori la même chose pour deux fois moins cher ?

C’est la question qui se pose quand on voit la fiche technique et les tarifs, 519 € à 619 €, du OnePlus 6. Depuis sa création en 2013, le jeune fabricant chinois s’est fait la spécialité de commercialiser des smartphones très bien équipés à des prix défiant toute concurrence, y compris dans l’univers Android.

iPhone X et OnePlus 6

Pour casser les prix, OnePlus dépense moins que les autres en marketing — il mise sur le bouche-à-oreille et les actions ciblées auprès de sa communauté — et fait des économies d’échelle en partageant des ressources avec son compatriote Oppo, et peut-être même Vivo, puisque les trois appartiennent au groupe BBK, même si les marques ne communiquent pas clairement sur leur proximité.

La similitude, au moins en apparence, entre le OnePlus 6 et l’iPhone X était pour nous l’occasion de confronter ces deux smartphones, et aussi de découvrir la petite marque qui monte. Le prix très attractif cache-t-il quelque chose ? Devez-vous vendre votre iPhone X pour acheter deux OnePlus 6 à la place ? Is Apple doomed ?

Design et fabrication

Le déballage du OnePlus 6 réserve deux bonnes surprises. Aux côtés du chargeur et du câble USB-C rouge, on trouve une coque transparente en plastique. Certes, elle est moins jolie que les coques vendues séparément, mais on a de quoi protéger l’appareil dès la sortie de la boîte.

La gamme OnePlus 6

  • 519 € : 64 Go de stockage et 6 Go de RAM (noir miroir seulement)
  • 569 € : 128 Go de stockage et 8 Go de RAM
  • 619 € : 256 Go de stockage et 8 Go de RAM (noir mat seulement)

Le OnePlus 6 ne comprend pas de lecteur de carte microSD, mais on peut doubler sa capacité de stockage pour seulement 50 €.

La protection initiale est d’ailleurs renforcée par la présence d’un film sur l’écran. Bien que je n’utilise pas de film habituellement, j’ai laissé celui-ci puisqu’il est déjà en place (il est parfaitement posé) et j’imagine que la majorité des clients fera de même. J’échangerais volontiers les autocollants Apple contre une coque, même basique, ou un film.

En revanche, OnePlus ne fournit pas d’écouteurs… sauf en France, où un kit mains libres est obligatoire. Les OnePlus Bullets V2 sont par conséquent livrés dans une boîte à part — qui n’était pas incluse dans le kit presse, je n’ai donc pu les tester.

Venons-en au plus intéressant, le smartphone lui-même. Les choses évoluent tellement vite dans l’industrie du smartphone qu’un design original il y a neuf mois ne l’est plus du tout aujourd’hui. Le fabricant chinois ne prétend pas être à l’avant-garde dans le domaine, il suit les tendances, et il le fait bien, en l’occurrence, avec son dernier-né.

À l’instar de la plupart des modèles haut de gamme actuels, le OnePlus 6 est constitué d’un dos en verre, d’un châssis en métal (aluminium poli) et d’une face avant aux bordures très réduites. Trois finitions sont disponibles : blanc, noir mat et noir miroir. C’est cette dernière que j’ai entre les mains depuis plus de deux semaines. La finition est très jolie, jusqu’à ce qu’on pose ses doigts dessus et que les traces se multiplient.

En matière d’esthétique et de qualité de fabrication, le OnePlus 6 soutient la comparaison avec l’iPhone X et le Galaxy S8+, même si je trouve l’iPhone un peu plus chic avec son cadre en acier. Particularité de OnePlus, la présence d’un bouton à trois positions pour sélectionner rapidement le mode silencieux, vibreur ou sonnerie.

iPhone X et OnePlus 6
La connectique du OnePlus 6 : USB-C et jack. À noter aussi qu'il est double SIM.

Le smartphone chinois a une encoche, une « décision limpide » pour Carl Pei, cofondateur de OnePlus, qui reconnaît néanmoins qu’il ne l’aurait peut-être pas prise « si rapidement » si l’iPhone X n’était pas passé par là avant.

L’appareil californien reste le seul à ne pas avoir de « menton », comprendre de bordure en bas de l’écran, en raison des coûts supplémentaires que cela implique, explique Carl Pei — l’écran de l’iPhone est plié à l’intérieur, repoussant ainsi à l’arrière la nappe qui le connecte à la carte mère.

En dépit de ses bordures fines, le OnePlus 6 est imposant — un peu trop à mon goût, mais c’est subjectif. C’est qu’il a un écran de 6,28“, quand l’iPhone X se contente de 5,8” et que le Galaxy S8+ peut compter sur les courbures de son écran 6,2" pour être plus élancé.

OnePlus 6 et Galaxy S8+
iPhone 6s Plus et OnePlus 6

En fait, il faut mettre le OnePlus 6 à côté d’un iPhone Plus (écran 5,5“) pour voir qu’il n’est pas si démesuré que ça. Il est même un poil plus petit (155,7 x 75,4 x 7,75 mm) et plus léger (177 g). C’est quand on voit cela qu’on se dit que le design des iPhone Plus a fait son temps et que le moment est venu d’avoir un iPhone X Plus au catalogue — d’après les rumeurs, celui-ci aurait carrément un écran de 6,5” pour un encombrement très légèrement supérieur à un iPhone 8 Plus.

Performances

Cet écran, parlons-en, est superbe. De technologie AMOLED, il a une définition de 2 280 x 1 080 pixels pour une résolution de 402 ppp, et gère l’espace colorimétrique DCI-P3. L’affichage est précis et éclatant — peut-être un peu trop d’ailleurs avec le mode par défaut, on choisira le calibrage DCI-P3 ou sRGB pour des couleurs plus proches de la réalité. Sa luminosité maximale n’est pas aussi forte que celle de l’iPhone X en plein soleil, mais elle est suffisante pour assurer une lisibilité convenable.

À ce sujet, je trouve comme d’autres utilisateurs que la luminosité automatique a tendance à être un peu trop basse. Si ce n’est pas systématique et que c’est vite résolu manuellement en faisant un tour dans les réglages rapides, c’est la première fois que je rencontre ce petit déséquilibre sur un smartphone.

Aussi bon que l’écran, le processeur. Le OnePlus 6 bénéficie tout simplement du meilleur processeur de Qualcomm à l’heure actuelle, le Snapdragon 845, et il a autant de RAM qu’un ordinateur, c’est-à-dire 6 à 8 Go selon le modèle (le modèle testé ici a 8 Go).

Comparé à l’A11 Bionic sur le test de performances brutes Geekbench, le Snapdragon 845 est en retrait (9014 points en mulitcore contre 10 038, et 2410 points sur un seul cœur contre 4 149). En utilisation courante, aucune raison de se plaindre, tout tourne parfaitement, y compris les jeux les plus gourmands. Le OnePlus est très réactif et garde en mémoire vive beaucoup de contenus. De plus, il chauffe peu, même pendant de longues parties de PUBG.

L’autonomie fait aussi partie des points positifs. En utilisation mixte, le OnePlus a tenu en moyenne un jour et demi lors de mes essais. Une charge rapide de 30 minutes donne bien assez de jus pour une journée, comme annoncé. Au bout d’une demi-heure de charge, la batterie de 3 300 mAh est remplie d’un peu plus de la moitié. Pour atteindre 100 %, il faut environ 75 min.

La charge rapide ne fait pas chauffer l’appareil, mais nécessite le chargeur officiel. Le OnePlus 6 n’est malheureusement pas compatible avec la charge rapide standard en USB-PD. Autre déception pour un smartphone qui veut rivaliser avec les meilleurs, malgré son dos en verre, le OnePlus ne connait pas la recharge sans fil.

Sécurité

Apple n’a pas le monopole de la reconnaissance faciale. Comme d’autres fabricants Android, OnePlus propose aussi ce type d’authentification biométrique. Baptisé ici Face Unlock, il est très rapide, plus encore que Face ID — la rapidité tient dans le fait qu’il n’y a pas d’animation ni de geste pour atterrir sur l’écran d’accueil lorsque le visage est reconnu.

En revanche, il est moins sophistiqué que Face ID. L’une des différences majeures au quotidien, c’est que Face Unlock ne fonctionne pas dans le noir. Il y a une option pour éclairer le visage en augmentant la luminosité de l’écran afin de donner un coup de main au système. À éviter évidemment si on ne veut pas être aveuglé le matin au réveil.

Face Unlock est également moins sûr que Face ID. Le premier se base sur « plus de 100 marqueurs », quand le second projette un nuage de 30 000 points pour cartographier le visage en 3D et complète ceci d’une photo infrarouge en 2D.

Un utilisateur a apparemment réussi à tromper Face Unlock avec une simple photo de lui. J’ai réalisé la même expérience, sans succès. De toute façon, OnePlus se couvre en indiquant que la reconnaissance faciale est moins sécurisée qu’un code ou qu’une empreinte digitale. Le OnePlus 6 a en effet un capteur d’empreintes au dos, qui n’est pas très grand mais tombe naturellement sous l’index.

La combinaison des deux fait que l’on déverrouille sans peine le smartphone dans la quasi-totalité des cas. Si on est dans le noir, le lecteur d’empreintes est à la rescousse, et si on doit prendre l’appareil du bout des doigts, la reconnaissance faciale opère dès qu’on est dans l’axe de l’écran.

Le seul cas où le duo d’authentifications biométriques est inefficace, c’est quand le OnePlus 6 est posé sur une table. Il faut alors se pencher au-dessus de l’appareil pour la reconnaissance faciale, ou glisser son doigt en dessous pour la reconnaissance d’empreintes. L’iPhone X ne fait pas mieux.

En fait, ce qui me manque le plus en tant qu’habitué de l’iPhone, c’est l’allumage automatique de l’écran quand je lève le téléphone. Le OnePlus 6 s’allume dès qu’on pose le doigt sur le capteur d’empreintes, mais si on porte des gants, il faut soit appuyer sur le bouton de verrouillage soit faire un double tap sur l’écran pour allumer l’écran et que la reconnaissance faciale s’effectue ensuite. Ce n’est pas un gros désagrément, mais ce n’est pas aussi fluide que l’iPhone X.

iPhone X et OnePlus 6

Puisque je suis dans les petites déceptions, je pourrais aussi citer l’unique haut-parleur que l’on obstrue systématiquement quand on tient le terminal en mode paysage (les iPhone récents en ont deux), et une résistance à l’eau moins poussée — pas de certification IP, le OnePlus est seulement assuré contre les intempéries.

Plus inattendue, la boussole qui est à l’ouest. Il m’a fallu un petit moment avant de comprendre que si l’orientation était délirante dans Google Maps, ce n’était pas parce que je ne savais plus m’orienter, mais parce que la boussole était décalée d’environ 45° vers l’ouest. Malgré plusieurs tentatives de calibration avec des techniques différentes, je n’ai pas réussi à corriger durablement le problème. FrAndroid a observé le même souci, qui sévissait déjà sur les générations précédentes. Espérons qu'un correctif arrive rapidement.

Appareil photo

Côté photo, le OnePlus 6 exploite un capteur 16 MP épaulé par un second capteur 20 MP qui sert à renforcer les détails et autorise le mode portrait (ouverture f/1.7 pour les deux). L’exposition est correcte et le piqué précis, mais les couleurs sont parfois fades par rapport à celles capturées par l’iPhone X. Pour certains clichés pris en plein soleil, c'est comme s'il y avait un voile dessus.

À l’avant comme à l’arrière, le mode portrait souffre des mêmes difficultés que la concurrence, à savoir un effet bokeh parfois exagéré et un détourage imprécis. En résumé, le OnePlus 6 est bon en photo, sans être excellent. Les derniers iPhone et Galaxy restent un cran au-dessus en la matière.

Toutes les photos ci-dessous ont été prises en mode automatique et certaines du OnePlus 6 ont été redimensionnées pour faciliter la comparaison avec l’iPhone.

iPhone 7
iPhone X
OnePlus 6
Mode portrait avec l’appareil photo arrière : iPhone X / OnePlus 6
Mode portrait avec l’appareil photo avant : iPhone X / OnePlus 6
OnePlus 6 (à Manigod)
OnePlus 6
OnePlus 6

Logiciel

Enfin, la partie logicielle. Oxygen OS, la surcouche de OnePlus, a le bon goût de ne pas trop s’éloigner de l’Android de base et de ne pas bourrer le téléphone d’applications en doublon, comme le fait Samsung.

Oxygen OS offre de nombreuses options de personnalisation, dont la possibilité de masquer l’encoche en mettant un fond noir (l’effet est réussi grâce à l’écran OLED) et une navigation par gestes inspirée de l’iPhone X.

Quand on l’active, les boutons de navigation en bas de l’écran disparaissent au profit de plusieurs gestes. Ça fonctionne, mais ce n’est pas aussi léché ni aussi naturel que sur iPhone X. Il n’y a pas cette fluidité dans l’interface qui fait la magie du terminal de Cupertino. De plus, on perd les possibilités d’invoquer Google Assistant de partout et de revenir à l’application précédente en un tournemain.

En l’état, la navigation gestuelle est plus gadget qu’autre chose sur le OnePlus 6. Il faudra voir si Android P, qui gérera nativement la navigation gestuelle, améliorera ce point.

Sur ce gros smartphone qu’est le OnePlus 6, Oxygen OS facilite un peu l’utilisation à une main en permettant notamment d’ouvrir le centre de notifications grâce à un balayage vertical n’importe où sur l’écran d’accueil et avec un appui long ou double sur un bouton de navigation.

L’adaptation se limite hélas aux éléments du système, il n’y a pas de fonction intégrée pour rendre les apps facilement utilisables à une main sur ce très grand écran — Samsung permet par exemple de redimensionner les apps pour les rendre plus accessibles.

Capture de gauche : à gauche de l’écran d’accueil figure le « shelf », une étagère dans laquelle on peut placer des widgets. C’est plus utile que le Bixby de Samsung.

C’est la dernière version stable d’Android, Oreo 8.1, qui est installée sur le OnePlus 6. Le fabricant ne communique pas sur sa politique en matière de mises à jour. Ars Technica note que OnePlus adapte apparemment son support en fonction du succès des modèles. Le OnePlus 2 lancé en août 2015 n’a pas eu droit à Android 7.0 sorti l’année suivante.

Il y a de l’espoir pour le OnePlus 6, qui s’est vendu à un million d’exemplaires en moins d’un mois, soit trois fois plus vite que les deux précédents modèles. En outre, il est compatible avec Project Treble, c’est-à-dire que son architecture est plus modulaire, ce qui facilite l’arrivée des mises à jour et le développement de ROM alternatives. Il fait d’ailleurs partie de la demi-douzaine d’appareils compatibles avec les bêtas d’Android P. Ajoutez à ça une communauté active, et on est assez optimiste sur la longévité du support logiciel.

Pour conclure

Après un peu plus de deux semaines à utiliser au quotidien le OnePlus 6, j’en conclus qu’il n’est pas tout à fait au niveau de l’iPhone X… et que je lui pardonne sans peine au vu de son prix.

Sur le plan matériel, le OnePlus 6 ne déçoit pas sur les fondamentaux (écran, processeur, autonomie, fabrication), mais a une marge de progrès sur les à-côtés (haut-parleur, recharge sans fil, appareil photo, étanchéité…). Compte tenu du prix demandé, 519 à 619 € pour rappel, ce n’est pas la mer à boire.

Quant au logiciel et aux services, c’est toujours une histoire de chapelle, et c’est ça finalement qui retient le plus les habitués de la Pomme — je me comprends dedans. Si vous êtes très investi dans l’écosystème Apple (iMessage, Photothèque iCloud, Apple Pay, Apple Watch…) et que vous ne voulez pas changer vos habitudes ni celles de votre entourage, le OnePlus 6 ne sera pas plus doué que les autres smartphones Android pour vous faciliter la transition.

Mais si vous en avez soupé d'Apple et que vous êtes psychologiquement prêt pour un switch, alors vous devriez sérieusement envisager le OnePlus 6. Pour un tarif largement inférieur à un modèle haut de gamme d’une marque historique, vous avez des prestations similaires.

Le rapport qualité-prix, c’est définitivement l’atout maître du OnePlus 6. Rendez-vous compte, pour 519 € chez Apple, on a un iPhone 6s 32 Go, toujours un bon smartphone au demeurant, mais qui ne fait plus rêver. L’inspiration ne circule pas à sens unique. À Apple maintenant de suivre l’exemple de OnePlus en rendant la prochaine génération d’iPhone X plus abordable. Un vœu qui sera peut-être exaucé en septembre

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