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Test de l’Apple TV 4e génération (2015)

Mickaël Bazoge

mardi 03 novembre 2015 à 12:15 • 129

Matériel

La télévision a beau être un appareil stupide, sa place est centrale dans bon nombre de foyers. On s’y retrouve pour apprécier les excellents programmes de la télévision française, pour jouer ou simplement en fond sonore pour passer le temps.

Les constructeurs se bousculent au portillon pour se faire une petite place sur ce marché stratégique, mais sans vraiment y parvenir jusqu’à présent. Les tentatives de rendre ce meuble un peu plus intelligent, en le connectant à internet, n’ont jamais rien donné de très probant.

Une Smart TV de Samsung — Cliquer pour agrandir

Le concept de Smart TV, tel qu’il a été imaginé par Samsung, LG et les autres, n’a pas pris : des interfaces confuses et des écosystèmes limités ont lesté de plomb ces téléviseurs — à tel point que les propriétaires de ces appareils ne les connectent plus à internet, préférant s’en servir comme d’une simple lucarne… comme dans le temps.

Quant aux boîtiers à brancher sur les téléviseurs, leur succès est un peu plus visible : ils exigent moins d’attention de la part de l’utilisateur, on peut les oublier dans un placard au vu de leur prix (ils sont bien moins onéreux qu’un téléviseur complet), et ils peuvent aisément servir de tour de contrôle pour la gestion et la consultation du contenu de l’ordinateur familial.

Mais là encore, il est difficile de parler de raz-de-marée. Ce marché souffre de problèmes équivalents à celui des Smart TV : boutiques d’apps inconsistantes, difficulté de navigation, lenteurs dans l’interface… Le summum a sans doute été atteint par la plateforme Google TV dont la vision — appliquer une surcouche intelligente par dessus la télévision à la papa — s’est heurtée à l’hostilité des chaînes américaines. Sans parler du catalogue anémique d’applications…

Il aura finalement fallu en rabattre sur les ambitions pour concevoir quelque chose de plus abordable, en termes d’expérience utilisateur s’entend. Depuis l’Apple TV 2G lancée en 2010, Apple n’a jamais fait autre chose : le boîtier donne l’accès à une boutique de location de vidéo, qu’il s’agisse de films ou d’épisodes de séries TV, au contenu de son Mac ainsi qu’à celui d’une poignée de partenaires triés sur le volet. Le tout dans une interface si simple qu’elle se pilote avec une télécommande aussi spartiate qu’efficace.

Une Apple TV en avance sur son temps… et aussi en retard

L’Apple TV de quatrième génération est une drôle de bestiole. Alors qu’elle bouscule le concept de base tout en l’approfondissant, son apparence est très proche de celle de son prédécesseur, exception faite de cette hauteur qui lui donne un air un peu trapu. On pouvait penser, voire espérer, qu’Apple allait dépoussiérer ce design vieux de cinq ans, mais le constructeur n’en a rien fait. Pour un produit qui a vocation à prendre discrètement la poussière sous la télé, ce n’est pas vraiment un problème ; reste qu’après avoir attendu si longtemps quelque chose de vraiment nouveau pour l’Apple TV, on aurait aimé un design au moins rafraîchi.

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Apple a parfois (souvent) la mauvaise habitude de retirer des fonctionnalités à ses nouveautés afin d’asseoir sa vision d’un produit. Dans le cas de ce nouvel Apple TV, c’est le port audio numérique optique qui en fait les frais : exit donc le branchement du boîtier sur un home-cinéma équipé S/PDIF ou TOSLINK. Apple s’est sans doute rendu compte que ce port était peu utilisé… Dommage pour ceux qui s’en servaient.

En revanche, on comprend moins la longévité du port Ethernet 10/100BASE‑T alors qu’on aurait pu s’attendre à de l’Ethernet Gigabit comme sur le reste des machines d’Apple (à l’exception du petit modèle d’AirPort Express toujours en vente). Le dernier changement significatif du nouveau boîtier est la présence d’un port USB-C en lieu et place du micro-USB, qui ne servira toujours qu’à des fins de diagnostic.

La nouvelle Apple TV en bas. Cliquer pour agrandir

Si le design externe a peu évolué, à l’intérieur c’est une autre histoire. Le cœur du boîtier bat désormais au rythme d’un processeur A8 double cœurs 64 bits, à la place de l’A5 à un seul cœur des modèles précédents. On y trouve également 2 Go de RAM (512 Mo précédemment). Au rayon connexion, l’Apple TV 2015 assure la prise en charge du Wi‑Fi 802.11a/b/g/n/ac avec MIMO, du Bluetooth 4.0, ainsi qu’un récepteur infrarouge. Là aussi, il s’agit d’un bond de géant pour ce nouveau cru : jusqu’à présent, l’Apple TV se contentait du Wi-Fi b/g/n et du Bluetooth 2.1 (et d’un récepteur infrarouge, indispensable pour la télécommande).

Le processeur A8, qui a fait son apparition avec l’iPhone 6, prend en charge le codec H.265/HEVC, dont l’une des particularités est de diviser par deux les débits nécessaires… et de faciliter le décodage de la 4K (3 840 x 2 160 pixels). Sur l’iPhone 6, Apple n’en a rien fait, même s’il est tout de même possible de truander (lire : L’iPhone 6 peut lire des vidéos 4K et c’est normal), et on pouvait légitimement s’attendre à ce que l’Apple TV 2015 puisse en être capable par défaut.

Au vu de la nature du produit et de la popularité naissante des téléviseurs 4K, cela semblait se justifier assez aisément et constituer un argument de vente imparable, notamment auprès des possesseurs d’iPhone 6s (qui peuvent filmer en 4K). Malheureusement, il faudra se contenter d’une définition 1080p. Si l’on regarde le verre à moitié vide, on ne peut s’empêcher de penser qu’Apple a raté là l’occasion de marquer vraiment le coup en n’embarquant pas dans le train de la ultra haute-définition, surtout pour un produit destiné à la télévision.

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Du côté du verre à moitié plein, on se dira que la 4K est encore loin d’être démocratisée et que les contenus sont encore peu nombreux. On ne doute pas que les infrastructures sont en train d’être mises en place pour assurer la distribution par l’iTunes Store de vidéos 4K. Pour le moment, il faudra se contenter d’une définition 1080p qui de toutes manières, fait déjà tousser les tuyaux des fournisseurs d’accès.

On évitera d’utiliser un écran d’ordinateur ou un téléviseur dont la définition est supérieure au 1080p. L’interface de tvOS n’est pas optimisée pour aller au-delà du Full HD : de facto, les différents éléments de cette interface apparaissent légèrement floutés. Pour le promoteur des écrans Retina et créateur d’un écran 5K pour l’iMac, c’est un peu dommage ! Ça l’est d’autant plus qu’il peut arriver, aujourd'hui, de ne plus posséder de télévision, mais d’avoir chez soi un moniteur.

La télécommande à tout faire

Si le boîtier rappelle fortement son prédécesseur, la télécommande Siri est la véritable vedette du cru 2015 de cette Apple TV. Tout change en effet, du design aux fonctionnalités ! L’accessoire conserve le châssis en aluminium du modèle précédent, mais avec en façade une plaque de verre.

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Deux microphones prennent place de part et d’autre en haut de la télécommande, et à l’opposé, un port Lightning est présent sur la tranche inférieure. La télécommande est moins glissante que la version antérieure aux bords tranchants ; cependant, gare aux chocs : le verre de la surface avant est fragile (lire : La télécommande en verre de l’Apple TV se brise aussi) ! Les fabricants d’accessoires ne vont pas manquer de multiplier les étuis de protection…

La zone tactile appelée « surface Touch » par Apple a toutes sortes d’usages : elle permet de naviguer dans les menus, d’avancer ou de reculer rapidement dans une vidéo, de valider une option, de contrôler un personnage dans un jeu… En plus du clic à proprement parler (toute la surface est cliquable), on peut tapoter sur le touchpad à la manière de l’iPhone. De quoi multiplier les interactions. Un réglage est disponible pour affiner la vitesse du « curseur », qui pourra être lent, moyen ou rapide.

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Apple a ajouté un accéléromètre et un gyromètre pour faire de cette télécommande un contrôleur de jeux. Elle n’a pas la prétention de concurrencer les manettes des consoles de salon, certes, mais elle fait le boulot agréablement (dans les jeux qui en tirent parti, évidemment).

La télécommande Siri communique avec l’Apple TV via Bluetooth 4.0 : il n’est donc pas nécessaire de la pointer vers le boîtier. Le périphérique conserve un port infrarouge pour contrôler, par défaut, le volume de la télévision. Cela fonctionne au déballage, avec un côté magique indéniable, d’autant que nous n’avons pas trouvé de situation où cela ne fonctionnait pas. Quelle que soit la marque de votre téléviseur, vous devriez pouvoir régler son volume en utilisant la télécommande de l’Apple TV.

L’Apple TV 4 est aussi capable de commander des fonctions de base sur les appareils compatibles CEC. Si votre téléviseur l’est, vous devriez pouvoir l’allumer et l’éteindre uniquement à partir du boîtier TV d’Apple, sans avoir à sortir sa télécommande.

Ce protocole porte des noms commerciaux différents suivant le constructeur : Anynet+ chez Samsung, SimpLink chez LG, Viera Link pour Panasonic, Bravia Sync chez Sony… De nombreux réglages sont disponibles dans les préférences du boîtier (Télécommandes et appareils > Contrôle du home cinéma). L’Apple TV, qui intègre aussi un port infrarouge, peut être contrôlée avec l’ancienne télécommande — mais on perdra évidemment beaucoup des fonctionnalités liées à la télécommande Siri, notamment dans les jeux.

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Niveau batterie, Apple promet une autonomie de trois mois sur une charge complète. Il est évidemment trop tôt pour vérifier ces dires. On regrettera simplement qu’Apple n’ait pas songé à la possibilité de recharger la télécommande depuis l’Apple TV : le port USB-C n’est censé servir que dans le cadre de l’assistance technique (et pour réaliser certaines manipulations comme les captures écran qui émaillent ce test). En passant, on peut trouver étrange de voir Apple mélanger deux types de connectique, technologiquement si proches, dans un produit à destination du grand public. L’Apple TV est le deuxième produit du constructeur à intégrer de l’USB-C, après le MacBook.

Au quotidien, la télécommande Siri se révèle tout à fait confortable, même si les six boutons en plastique sont disposés de telle manière qu’on les confond parfois. Dommage qu’Apple n’ait pas pensé à ajouter un picot sur un de ces boutons afin de repérer facilement la configuration des touches sans avoir à regarder la télécommande.

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Apple n’en fait pas une publicité excessive, mais les boutons cachent souvent plusieurs fonctions : ainsi, appuyer deux fois sur la touche d’accueil lance le tiroir multitâche (et l’on peut alors « tuer » une app en la glissant vers le haut) ; maintenir ce même bouton permet de basculer en veille ; maintenir le clic sur une touche du clavier virtuel affiche des options supplémentaires (la même lettre en majuscule, ses déclinaisons accentuées, la touche suppr…), etc. Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à tester toutes les configurations, la surprise est souvent au rendez-vous. Dommage qu’Apple ne documente pas ces raccourcis pourtant bien pratiques…


Du Bluetooth presque partout

L’Apple TV fait un grand usage du Bluetooth. La télécommande Siri s’appaire automatiquement avant même la configuration initiale de l’appareil. On peut ensuite jumeler des manettes Made for iPhone (les contrôleurs MFi déjà sortis pour iPhone et iPad sont compatibles avec l’Apple TV), ainsi que des casques Bluetooth. Pratique pour regarder un film sans embêter son ou sa partenaire de lit ! Les enceintes Bluetooth sont également supportées.

Gros bémol par contre pour les claviers sans fil, qui ne sont eux pas du tout pris en charge, que ce soit les produits tiers ou ceux d’Apple. C’est d’autant plus dommage qu’entrer les identifiants et mots de passe des applications est un exercice vraiment pénible (heureusement, on ne le fait qu’une seule fois !).

On aurait aussi adoré pouvoir brancher le nouveau clavier Bluetooth du constructeur avec le câble Lightning, mais… l’Apple TV intègre un port USB-C. Il faudra bien un jour qu’Apple se décide à embrasser une seule connectique, et c’est encore plus vrai avec l’USB-C dont les caractéristiques sont très proches de celles du Lightning.

Configuration : simple et pénible à la fois

La configuration initiale de l’Apple TV est d’une simplicité désarmante… si on possède un iPhone ou un iPad sous iOS 9.1 (cette fonction a été inaugurée dès 2013 avec iOS 7). Dans ce cas, il suffit d’activer le Bluetooth sur l’appareil (si ce n’est pas déjà fait) à l’affichage de cet écran :

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Lorsque la connexion s’établit avec l’Apple TV, des alertes s’affichent sur l’iPhone pour demander les mots de passe iCloud et iTunes Store de l’utilisateur (dont l’identifiant est déjà précisé). Si l’Apple TV n’est pas reliée au réseau via le port Ethernet, le smartphone va aussi transférer la clé Wi-Fi du réseau sans fil de la maison.

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On passe ensuite par les habituelles autorisations en tout genre : activer la localisation, Siri, le téléchargement des (superbes) économiseurs d’écran, l’envoi de diagnostic à Apple et aux développeurs, ainsi que l’acceptation des conditions générales d’utilisation (qu’il faut bien sûr lire de fond en comble).

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… et l’Apple TV sera finalement prêt à l’emploi.

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Ce système de configuration est tellement simple et sans douleur qu’on en vient à regretter que le transfert de données ne concerne pas les autres identifiants et mots de passe des applications tierces — pourquoi le trousseau iCloud ne fait-il pas partie du transfert, mystère. Le clavier virtuel est un cauchemar : se connecter à un service comme Vimeo ou Netflix nécessite d’entrer à la main l’identifiant et le mot de passe correspondant (pas de dictée vocale Siri ici).

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Si vous détestiez le clavier virtuel de l’Apple TV de précédente génération, il y a fort à parier que vous maudirez l’ingénieur d’Apple qui a jugé bon de faire encore pire avec le cru 2015. L’affichage en grille n’était certes pas l’idéal, mais l’interface à base de longues lignes est encore pire : on ne cesse de glisser le curseur d’un bout à l’autre, on se plante de lettre, bref, tout est à revoir.

D’autres applications, comme YouTube et Airbnb exploitent une autre technique : l’accès à son compte passe par une connexion sur le site web du service. L’Apple TV affiche alors un code qu’il convient d’entrer depuis un navigateur, donc depuis un ordinateur ou un appareil mobile.

C’est plus simple ainsi, mais ce n’est pas plus pratique si on n’a pas un Mac près de soi ou si on a la flemme de dégainer son iPhone. On attend aussi des nouvelles de l’application Remote qui permettra de remplir confortablement ces formulaires depuis le clavier virtuel d’un iPhone ou d’un iPad.

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Pour se connecter à un compte YouTube, mieux vaut ne pas être trop loin de son ordinateur — Cliquer pour agrandir

Heureusement, une fois que tous les identifiants et mots de passe ont été renseignés, l’Apple TV conserve ces informations en mémoire et on n’aura plus à les redonner de nouveau. C’est aussi le cas pour les achats sur l’App Store : on peut décider de faire en sorte que l’Apple TV n’exige « jamais » le mot de passe (en plus des options « Après 15 minutes » ou « Toujours »).

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On gagne du temps et on s’évite la crise de nerfs…

Interface : du neuf avec du vieux

Les plus anciens se rappellent encore avec émotion des premières incursions d’Apple dans le monde de la télévision connectée, qui s’incarnaient alors au travers du logiciel BackRow (sur l’Apple TV d’origine, celle de 2007) et Front Row, son équivalent pour Mac, qui a tiré sa révérence avec OS X Lion, en 2011.

Front Row.

Ce principe d’interface, qui s’inspirait des listes du système d’exploitation de l’iPod a survécu jusqu’à aujourd’hui : dans tvOS, on retrouve ce type de menus, notamment dans les réglages de l’Apple TV 2015. Apple a conservé la navigation plus visuelle des générations 2 et 3 de l’Apple TV, qui consiste à explorer le contenu au travers des jaquettes et des illustrations des fichiers.

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tvOS, dont la base est iOS 9, reprend l’idée de la profondeur introduite avec iOS 7. Toutes les illustrations, les icônes, les boutons, les bandeaux des carrousels des boutiques, ainsi que les options sous forme de listes, comprennent un effet parallaxe : elles « bougent » au rythme des mouvements du doigt.

Cet effet de relief est particulièrement réussi lorsque le visuel a été conçu à cet effet. C’est notamment le cas pour les jaquettes de certains films (surtout les blockbusters), dont les distributeurs ont fait l’effort de créer des visuels prenant en charge le parallaxe : quand c’est bien fait, c’est très réussi.

Ce qui l’est sans doute un peu moins, c’est le même effet sur les listes d’options, qui n’ont sans doute pas besoin du relief pour se montrer plus attractives : ce ne sont après tout que de bêtes options servant à activer ou désactiver des fonctions.

En dehors de ces effets de relief, tvOS ne dévie pas vraiment des principes de navigation et d’interface du système des générations précédentes. On retrouve toujours en page d’accueil une première ligne composée de grandes jaquettes (ou de bandeaux pour les applications), et en dessous les icônes des applications.

S’il y a un changement de taille par rapport au précédent système de l’Apple TV, c’est bien la palette de couleurs choisie par Apple. tvOS fait une large place aux teintes grises/blanches rehaussées par les coloris vifs des illustrations et des icônes. C’est plutôt agréable, mais gare à l’éblouissement dans une pièce plongée dans le noir ! tvOS ne propose pas de « mode sombre » comme OS X, ce qui aurait été pratique… et moins agressif pour les yeux, surtout après avoir regardé un film.

Contenus à gogo

Le nouveau cru de l’Apple TV permet évidemment de louer du contenu vidéo en provenance de l’iTunes Store. La grosse nouveauté réside toutefois dans la boutique d’applications et de jeux, ce qui fait du boîtier la quatrième plateforme d’Apple après OS X, iOS et watchOS. Un statut qu’il va falloir défendre !

Films, séries et (Apple) musique

Sans surprise, on retrouve sur cette Apple TV l’accès aux films et séries TV du catalogue de l’iTunes Store. De la même manière, on accèdera aussi aux photos stockées dans le nuage d’iCloud (mais uniquement le flux de photos et les dossiers partagés), et au contenu de la bibliothèque iTunes d’un Mac distant.

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La fonction Diminuer les sons forts atténue (ou tente d’atténuer) la musique pour mettre en avant les dialogues. Celle-ci est disponible sur l’iTunes Store, comme sur Netflix.

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La vraie nouveauté concerne la musique, puisque cet Apple TV prend en charge Apple Music. De fait, on retrouve les sections du service de streaming : Pour vous, Nouveautés, Radio, Ma musique, les playlists… Comme sur iOS, OS X ou Windows, les morceaux proposés par l’Apple TV peuvent être enregistrés dans sa bibliothèque iCloud ou dans une liste de lecture.

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Les abonnés Apple Music retrouveront aussi les options de lecture (Aléatoire, Suivant, Lancer la station radio…), les playlists thématiques, les clips vidéo (qui prennent tout leur sens sur un téléviseur)… Il n’est pas possible en revanche de créer de nouvelles playlists. On peut également demander à Apple Music de ne plus proposer telle ou telle suggestion, en maintenant le clic sur la playlist proposée.

Déception en revanche du côté de la recherche : on retrouve le vilain clavier virtuel. Siri ne prend pas en charge Apple Music, mais cela arrivera en début d’année prochaine.

L’interface d’une playlist et celle d’un artiste. Notez l’absence des descriptifs texte — Cliquer pour agrandir

App Store et applications tierces

Le véritable intérêt de l’Apple TV 2015 réside dans sa boutique d’applications. Pour le moment, la sélection est assez limitée malgré les nombreux kits de développement distribués aux éditeurs (au prix de 1 € le duo boîtier et télécommande), mais il est vrai que les développeurs doivent repenser tout ou partie de l’ergonomie de leurs apps en fonction de la télécommande. On trouve néanmoins quelques logiciels dignes d’intérêt qui donnent une bonne idée des possibilités de l’appareil.

Des apps simples

Airbnb, Kitchen Stories, Allociné, Zova (fitness) se montrent très à leur aise sur tvOS et pour cause : ces applications prennent le parti du visuel. Les photos (pour Airbnb) ou, évidemment, les vidéos pour les autres applications s’affichent plein écran, comme il se doit sur un téléviseur. Les éléments d’interface se limitent à peu de choses, l’arborescence contient peu de niveaux, bref, il suffit de sélectionner le fichier désiré pour le lire.

Airbnb et Kitchen Stories — Cliquer pour agrandir

Revers de la médaille : les possibilités d’interaction sont très limitées. Sur Apple TV, Airbnb est un agréable livre d’images, mais dès qu’il s’agit de « rentrer dans le dur », c’est à dire de réserver réellement un appartement, il faut en passer par le site web ou l’application iOS (les destinations rêvées peuvent seulement être marquées en favori depuis l’Apple TV).

Allociné et Zova — Cliquer pour agrandir

Allociné se contente de son côté de proposer des bandes-annonces et des extraits de séries TV. Pas de connexion à son compte, pas de séances près de chez soi (même si l’Apple TV exploite la géolocalisation) ni box-office. Kitchen Stories n’offre aucun moyen de rechercher parmi les recettes disponibles, il n’y a pas non plus moyen de conserver ses plats préférés en favori. Zova est plus complet, il est même possible de créer son compte depuis le téléviseur. Par contre, le moteur de recherche pointe aux abonnés absents.

Des jeux plus élaborés

Les jeux, c’est la grande affaire de l’Apple TV. Apple n’en fait pas mystère et a développé une télécommande censée répliquer l’ergonomie de l’iPhone. Surface tactile et capteurs de mouvements sont de la partie, ainsi que les clics du touchpad et le bouton lecture/pause qui peut servir comme bouton supplémentaire d’action — dans Asphalt 8, on l’écrase pour lancer le turbo, par exemple.

Jetpack Joyride et Asphalt 8 — Cliquer pour agrandir

On retrouve sur l’App Store de l’Apple TV quelques-unes des grandes gloires vidéo-ludiques d’iOS, comme Jetpack Joyride, Mr Jump, Alto’s Adventure… Ces titres s’adaptent parfaitement à la télécommande Siri, et le contraire aurait été étonnant étant donné leur ergonomie très simple : sur Apple TV, il suffit de tapoter sur la surface Touch de la télécommande comme sur iPhone, il fallait tapoter l’écran.

La jouabilité est plus créative pour les deux titres exclusifs à l’Apple TV : Beat Sports (9,99 €) et Galaxy on Fire : Manticore Rising (5,99 €). Le premier, un jeu de rythme musical, rappelle les jeux de la Wii dans lesquels il faut « frapper » une balle en simulant le mouvement avec la télécommande. Le second, un jeu de tir spatial, exploite l’accéléromètre et le gyromètre du contrôleur d’une manière plutôt fine (même si le jeu est un peu répétitif).

Beat Sports— Cliquer pour agrandir
Galaxy on Fire : Manticore Rising — Cliquer pour agrandir

L’Apple TV fonctionne avec un processeur A8 et 2 Go de RAM, deux gages de bonnes performances. Ce n’est toutefois pas aussi bon qu’on aurait pu l’espérer : d’après les observations du développeur/bidouilleur Steve Stroughton-Smith, Asphalt 8 se contente de 30 à 40 images/seconde, avec des descentes à 22 FPS en 1080p sans anti-aliasing (les graphismes peuvent présenter des crénelages). Cela se ressent durant le jeu, aux animations souvent « heurtées ».

Disney Infinity 3.0 navigue entre 42 et 55 FPS, mais en 720p seulement. Il en va de même pour Beach Buggy Racing, qui maintient une bonne moyenne de 60 FPS, mais uniquement en 720p. Crossy Road et Oceanhorn parviennent eux à offrir du 60 FPS en 1080p, mais sans antialiasing. Les jeux qui offrent des modes en multi, comme Crossy Road ou Beach Buggy Racing, peuvent aussi souffrir de ralentissements.

Certes, la plateforme est encore jeune et pour le moment du moins, les performances sont tout juste moyennes — c’est d’autant plus étonnant que les éditeurs sont habitués à gérer des définitions bien plus élevées que le 1080p. Espérons qu’avec le temps, cela s’arrange à ce niveau.

Micro-transactions et gestion multi-comptes

Les applications gratuites sur l’App Store ne se financent actuellement qu’avec des micro-paiements (on verra si un jour la publicité aura droit de cité). Le fait que l’Apple TV ne demande jamais le mot de passe du compte peut provoquer des sueurs froides aux parents : comme sur iOS, il est en effet très facile d’acheter du contenu supplémentaire depuis l’appareil… encore plus que sur un iPhone.

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Heureusement, les contrôles parentaux (disponibles dans les préférences, Général > Restrictions) permettent justement d’empêcher l’achat de contenus dans les applications. Pour désactiver le contrôle parental, un code à 4 chiffres devra être créé (comme sur iOS en somme), à l’abri des yeux des marmots évidemment.

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Là où tvOS fait mieux qu’iOS, c’est au niveau de la gestion multi-comptes d’iTunes. Sur iPhone ou iPad, il faut à chaque fois entrer les identifiants et mots de passe ; mais sur l’Apple TV, on passe d’un compte à un autre en un clic. On a hâte de voir cette fonction apparaître sur iOS.

Les apps à la découpe

L’Apple TV est aussi l’occasion pour Apple d’inaugurer le système On-Demand Resources (ODR), une des composantes du « paquet » App Thinning qui a pour objectif d’optimiser l’utilisation du stockage des terminaux iOS. Pour faire court, une application téléchargée sur l’App Store ne peut dépasser les 200 Mo : tout le reste (les textures, les niveaux) sera téléchargé au fil des besoins selon un processus un peu particulier.

Il faut s’armer de patience lors du premier lancement d’Asphalt 8, le temps que le jeu télécharge ses niveaux. Cliquer pour agrandir

Après son installation, l'application pourra télécharger jusqu'à 20 Go de ressources jugées nécessaires par les développeurs, qui peuvent déclarer quels sont les niveaux indispensables et les autres. Mais jamais plus de 2 Go à la fois : tvOS se chargera de supprimer du contenu avant d’en télécharger d’autre.

tvOS purge les éléments qui ne sont plus utilisés et si l’espace disque se réduit comme peau de chagrin. Asphalt 8 fait par exemple usage de l’ODR lors de son premier lancement : le jeu télécharge alors tout ce qui est nécessaire pour lancer les premières courses. Une fois ce téléchargement réalisé, il ne sera plus utile de le récupérer à nouveau, sauf si l’Apple TV a besoin de place. À tout moment, le système peut supprimer ces ressources supplémentaires.

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Avec une bonne connexion, ces téléchargements ne poseront pas de problèmes insurmontables, mais il n’en va pas de même pour les petites connexions ou en cas de coupures de réseau. Dans ce cas, l’Apple TV ne sert plus à grand-chose, certes, mais c’est un problème pour les jeux les plus exigeants (lire : L’Apple TV devra être connectée pour les plus gros jeux).

Un catalogue à remplir

Le catalogue de l’App Store compte officieusement plus de 1 000 applications et jeux. De nombreux grands noms ne sont pas disponibles, mais petit à petit, ils commencent à apparaître. C’est le cas du très attendu Plex qui transforme l’Apple TV en media-center capable de lire du contenu sur des serveurs distants. Malheureusement, à l’image d’autres solutions comme SimpleX, l’Apple TV laisse le soin au serveur de transcoder les vidéos dans un format lisible par le boîtier.

Plex — Cliquer pour agrandir

L’Apple TV est pourtant largement capable de transcoder des vidéos. Autant dire qu’il faudra posséder un serveur suffisamment puissant à l’autre bout de la chaîne pour assurer une lecture fluide. De son côté, NAStify est une solution gratuite qui utilise le moteur de VLC… mais il faudra s’arranger avec une interface très simple et dans nos tests, le logiciel a été incapable d’accomplir correctement sa tâche.

La page d’accueil de l’App Store — Cliquer pour agrandir

D’autres applications manquent à l’appel : étonnamment, Podcast pointe aux abonnés absents (mais cela va s’arranger assez vite), tout comme Spotify et les principaux services de streaming musical. La censure d’Apple a aussi commencé à frapper : l’app du CCC, qui permet de consulter la documentation du club de hackers, a été refusée précisément pour le contenu qu’elle offrait (lire : Apple TV : une application refusée à cause de son contenu). Autant dire que les interdictions qui ont cours sous iOS concernant la pornographie ou les émulateurs de consoles s’appliqueront également sur tvOS…

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas l’App Store qui vous renseignera sur son contenu : la boutique se contente en effet d’afficher quelques sélections d’Apple. Pour tout le reste, il faut jouer du moteur de recherche et son horrible clavier virtuel qui découragera même les plus motivés. Courage cependant, les catégories et les classements arrivent au compte-gouttes (lire : Apple TV : les classements de l'App Store font leur apparition).

Le descriptif du jeu Transistor et les classements (disponibles aux États-Unis) — Cliquer pour agrandir

Il vaut de toute façon mieux que l’on évite de télécharger trop d’applications. tvOS se contente en effet d’afficher les icônes des apps en file indienne. Pas de dossiers ni de pages d’apps à l’inverse d’iOS : si vous trouviez déjà qu’il y avait trop d’icônes avec l’Apple TV 2G/3G, vous allez pester avec le nouveau modèle qui multiplie les icônes d’applications.

On s’y perd — Cliquer pour agrandir

Il est à peu près impossible d’organiser le fatras d’icônes, si ce n’est ranger les jeux au-dessus et les apps en dessous, par exemple. Pour bouger une icône de place, il suffit de maintenir le clic pendant quelques instants, celle-ci se mettra alors à gigoter comme sur iOS. Pour supprimer une app téléchargée depuis l’App Store, il suffit d’appuyer sur le bouton lecture/pause.

Siri : un assistant pas si intelligent

La télécommande en porte le nom, autant dire que Siri est une pièce centrale de l’Apple TV. L’assistant est particulièrement utile lorsque l’on cherche des films ou des séries TV. Une recherche par nom (un acteur, un réalisateur…), par genre (comédie) ou d’autres critères comme la popularité, le genre et même… la nullité.

Siri n’a rien perdu de son humour et quand on lui demande une liste de nanards, voici quelques unes de ses réponses :

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La recherche contextuelle fonctionne elle aussi, mais contrairement aux testeurs américains, elle est moins efficace dans la langue de Molière. Les fonctions de base sont néanmoins assurées : la demande « des films avec Jean Dujardin » liste les films avec l’acteur, puis « seulement les comédies » affine cette liste avec uniquement les comédies dans lesquelles l’acteur joue.

C’est loin de fonctionner du premier coup, ou de fonctionner tout court. Tout dépend de la manière dont vous posez la question. Après avoir obtenu les films avec Jean Dujardin, la requête « juste le dernier » (film) ne retourne rien en particulier. La demande « je voudrais voir le dernier épisode de Walking Dead » propose… une sélection d’épisodes de la série sans ordre particulier.

Siri s’est également amélioré au niveau de la compréhension des mots des acteurs aux noms à consonance anglo-saxonnes. Steven Spielberg, Ben Stiller, Michael Fassbender, Walking Dead… Ces noms sont la plupart du temps reconnus, même si on conserve ce délicieux accent frenchy que le monde nous envie.

La recherche universelle se limite à l’iTunes Store et à Netflix pour le moment en France. Le principe, qui va s’étendre à d’autres services par le biais d’une API, est simple : vous cherchez un film ou des épisodes de série TV ? L’Apple TV proposera d’accéder à ce contenu sur les deux services (s’il est disponible, évidemment), avec une préférence pour Netflix.

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Cette fonction n’est proposée qu’avec Siri, ce qui est dommage : on n’a parfois pas forcément l’envie ou la possibilité de parler à sa télé. On sent toutefois un gros potentiel derrière cette recherche universelle (surtout si des apps de type Plex ont les moyens de l’exploiter…).

On peut afficher plus de résultats météo en glissant le tiroir vers le haut — Cliquer pour agrandir

De manière plus anecdotique, il est possible de demander à Siri la météo du jour, là aussi avec le support de la recherche contextuelle (« quel temps fait-il ? », puis « et à Paris ? »).

On peut aussi obtenir les résultats sportifs, notamment du football, ainsi que les cours de la Bourse (cette obsession de la Bourse est pathologique chez Apple). Par contre, Siri ne sait pas rechercher dans l’App Store, ni lancer une liste de lecture dans Apple Music… Le constructeur a cependant promis l’intégration de son service musical début 2016.

L’assistant sait aussi lancer des applications, mais gare à la prononciation. Siri sait reconnaitre des noms simples comme Vevo ou Netflix, mais nous avons fait chou blanc avec Asphalt 8 (qui devient « asphalte huit ») ou Airbnb (« air bienne bis » !). La reconnaissance vocale est ici un peu tatillonne, au contraire de l’interprétation des noms d’acteurs ou de films.

Lors de la lecture d’une vidéo, Siri peut également être mis à contribution, pour en savoir plus sur le réalisateur (et cela fonctionne aussi sous Netflix pour les films, mais pas pour les séries : Siri ne sait pas qui a réalisé Friends, par exemple). La requête « Qu’est-ce qu’il vient de dire ? » est aussi parfaitement fonctionnelle, aussi bien dans iTunes que dans Netflix : la vidéo revient alors en arrière de 15 secondes et elle affiche durant ce laps de temps les sous-titres, s’ils existent — attention, la fonction est assez aléatoire.

Demander à Siri l’affichage des sous-titres est possible en théorie, mais le résultat est au petit bonheur la chance. Il peut arriver que l’assistant prévienne qu’il ne prend pas en charge les sous-titres avec certains films achetés sur l’iTunes Store (qui pourtant, comprennent bien un fichier de sous-titres) ; dans Netflix, Siri peut annoncer que l’affichage des sous-titres est fait… bien qu’en réalité, ils ne s’affichent pas ! À en perdre la tête.

Pour le moment, Siri se montre donc très limité, bien plus que sur iPhone. Les deux assistants, sur Apple TV et sur l’iPhone, ne communiquent d’ailleurs pas : il est impossible de demander au smartphone de lancer un film sur le boîtier ; de même, on ne peut pas demander à l’Apple TV d’afficher la température relevée par un appareil HomeKit connecté à l’iPhone… L’assistant n’est véritablement pratique que pour les films et les séries TV, en attendant mieux.

Conclusion

Les produits Apple les plus intéressants de 2015 ont aussi été ceux qui ont le moins bénéficié de l'exposition médiatique de la part du constructeur. L'iPod touch constitue la porte d'entrée la moins chère dans l'écosystème iOS en ne sacrifiant rien sur les performances ; l'iPad mini 4 est sans doute la meilleure tablette jamais conçue par Apple.

L’Apple TV peut-elle prétendre au titre de meilleur représentant du secteur ? Il est encore difficile de sauter le pas. Mais le produit n’en reste pas moins très intéressant.

Si entre un iPhone 6 et un iPhone 6s, on peut hésiter à franchir le pas, rien de tel pour cette Apple TV. Le bond technologique depuis l’Apple TV 3G est immense : télécommande, Siri, App Store… Tout cela peut justifier l’investissement dans le nouveau cru du boîtier TV, si on ne possède pas de télévision 4K (dans le cas contraire, mieux vaut attendre la prochaine génération d’Apple TV qui sera sans doute capable d’afficher de la haute définition).

On sera moins catégorique face à une concurrence très affûtée, dans l’entrée de gamme (pour celui qui n’a pas de gros besoins, le nouveau Chromecast à 30 € est suffisant) ou plus cher : le Nexus Player sous Android TV offre des fonctionnalités sensiblement identiques à l’Apple TV, y compris la reconnaissance vocale et les apps.

Même si cette Apple TV est prête depuis des mois, le logiciel manque clairement de polish et les finitions ne sont visiblement pas terminées. En ce sens, le lancement de ce boîtier (sans tambour ni trompette) ressemble à celui de l’Apple Watch : le produit est encore mi-cuit, et il peut tout aussi bien enthousiasmer qu’exaspérer.

Cliquer pour agrandir

L’Apple TV 4G intéressera surtout par son potentiel qui reste à exploiter, par l’intégration dans l’écosystème d’Apple (encore perfectible), et par des applications qui ne demandent qu’à s’améliorer. Le boîtier joue aussi sur une corde plus terre-à-terre : son prix.

Certes, le premier prix de l’appareil (179 € pour le modèle 32 Go) n’est pas donné par rapport à une concurrence qui ne cesse de tirer les tarifs vers le bas ; mais c’est une étiquette bon marché pour un produit Apple. Il y a fort à parier que cela fera pousser les Apple TV sous les sapins de Noël…

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