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Test de l’iPad mini Retina

Nicolas Furno

vendredi 15 novembre 2013 à 17:25 • 7

Matériel

Un an après la sortie de sa première tablette dotée d’un écran 7,9 pouces, Apple sort une nouvelle version. L’iPad mini a séduit une bonne quantité d’utilisateurs d’iPad, y compris la moitié de la rédaction de MacGeneration. Cette tablette toute petite et légère était un appareil presque idéal, même si l’absence d’écran Retina était un inconvénient certain, comme on l’évoquait en conclusion de notre test de l’iPad mini.

L’iPad mini avait suffisamment d’arguments pour justifier, à notre avis, l’achat de cette tablette l’an dernier. Un an après donc, Apple sort un nouveau modèle doté d’un écran mieux défini, quasiment sans toucher à l’appareil, mais en revoyant le prix à la hausse. Alors, l’iPad mini Retina est-il la tablette 7,9 pouces parfaite ? Réponse dans notre test…

Le même… ou presque

Posez un iPad mini et un iPad mini Retina côte à côte, écran éteint : vous aurez sans doute beaucoup de mal à distinguer les deux générations. Sur le papier, la nouvelle tablette est pourtant plus épaisse et plus lourde, mais la différence est si légère qu’elle est difficile à mesurer même quand on en a conscience.

L’iPad mini Retina (à droite) est très légèrement plus épais que l’iPad mini (à gauche). Dans les faits, la différence est si faible qu’elle n’est pas sensible.

Si l’on suit la fiche technique d’Apple, l’iPad mini Retina mesure la même largeur et la même longueur, mais il est épais de 7,5 mm, soit très exactement 0,3 mm de plus que la tablette sortie en 2012. La différence est minime sur le papier, mais aussi à l’utilisation. À moins de poser les deux modèles sur une surface plane et de regarder de près — ce que l’on a fait sur la photo précédente —, on ne verra jamais que la tablette s’est épaissie.

Cette épaisseur supplémentaire s’accompagne d’un léger embonpoint sur la balance. Alors que la tablette 7,9 pouces d’Apple ne dépassait que d’un cheveu les 300 grammes (308 g pour le modèle Wi-Fi), la version Retina dépasse d’un chouïa les 330 grammes. Pour être précis, l’iPad mini Retina pèse 23 grammes de plus.

Là encore, la différence est à peine perceptible quand on tient les deux versions en main et elle est oubliée dès qu’on commence à utiliser le nouveau modèle seul. L’iPad mini, Retina ou non, reste un appareil très léger, surtout quand on a utilisé avant un iPad plein format et même si le nouvel iPad Air a fait de gros progrès sur ce point.

Certes, il n’y a même pas 150 g de différence entre un iPad 9,7 pouces et un modèle 7,9 pouces en 2013, mais cette différence-là est significative. Prenez les deux iPad en main, vous sentirez immédiatement qu’il y en a un plus lourd que l’autre. En revanche, la différence entre les deux générations d’iPad mini est minime et, à notre avis, elle ne compte pas vraiment et s’oublie en tout cas en quelques minutes.

Sans allumer l’écran, la différence qui sera le plus visible concerne le modèle noir. Renommé "Gris sidéral" cette année, ce coloris tire plus vers le gris foncé, là où le noir de l’an dernier était plus profond. Apple aime apparemment beaucoup sa nouvelle couleur qui est désormais présente sur toute la gamme d’iPhone, iPod et iPad.

L’aluminium teinté varie d’aspect selon l’angle et la luminosité et le résultat est, à notre avis, très réussi. Si vous ne voulez pas changer, le modèle argent est identique à celui de l’an dernier. Au-delà de considérations esthétiques subjectives, le choix se fait en fonction de l’écran : le cadre est blanc sur les iPad mini argent, noir sur l’autre coloris. Dans un cas, l’écran éteint se fond en une surface uniforme ; dans l’autre, il est dans un écrin blanc.

Dans les deux cas, l’iPad mini Retina est toujours aussi solidement conçu. Avec sa coque en aluminium et sa façade en verre, il est solide et ne devrait pas bouger à condition d’en prendre un minimum soin. Les boutons sur le pourtour n’ont pas changé en apparence, mais ils ne sont plus maintenus de la même manière. Sur notre exemplaire de test, le bouton de verrouillage bouge dans son emplacement et fait un cliquetis métallique moins sonore que sur l’iPhone 5s (lire : Test de l’iPhone 5s).

Au rang des petits changements, l’objectif de l’appareil photo est entouré avec un disque de métal légèrement différent (même teinte gris sidéral que le dos, contre du noir l’an dernier) et on note l’ajout d’un second microphone à l’arrière, probablement pour améliorer la qualité de l’enregistrement pendant les chats vidéo.

Puisque l’on parle de son, l’iPad mini Retina conserve ses deux enceintes de part et d’autre du connecteur Lightning ; on les voit sur la photo suivante derrière l’iPad mini Smart Case d’Apple. Ce design est utile pour ne pas bloquer totalement le son quand on tient la tablette en paysage, pendant un jeu notamment.

Les toutes petites enceintes de l’iPad mini n’ont aucune vocation audiophile, mais elles serviront souvent pendant un jeu et peuvent dépanner pour regarder une vidéo, voire écouter un peu de musique. Nous avons comparé les deux générations et nous avons été déçus par le modèle Retina. Le son y est plus net que l’an dernier, c’est vrai, mais les aigus sont trop poussés et criards et les basses ont totalement disparu. Sur le modèle de l’an dernier, le résultat a un côté un peu boueux, c’est moins net, mais c’est aussi plus ample et finalement, c’est sans doute plus important pour des enceintes aussi petites.

Encore une fois, ce n’est pas un vrai point noir, sachant que l’on n’achète pas un iPad mini pour sonoriser une pièce. Reste que l’on est un peu déçu par la tendance suivie par Apple, alors que le constructeur prêtait habituellement un grand soin à améliorer la qualité sonore de ses appareils, génération après génération. À propos, rappelons que la tablette est livrée sans écouteur : il faudra acheter les vôtres.

Un écran Retina sans surprise ?

C’était le grand absent l’an dernier, l’iPad mini gagne enfin un écran Retina cette année. Proposés pour la première fois en 2010 avec les iPhone 4, ajoutés aux iPad avec la troisième génération en 2012, ces écrans ont comme ambition de supprimer les pixels aux yeux de l’utilisateur en réduisant leur taille. Concrètement, Apple utilise des dalles mieux définies tout en gardant la même taille d’écran, d’où une définition plus importante.

L’iPad mini Retina reprend la même définition que les iPad Retina, soit 2048 x 1536 pixels. Son écran étant plus petit (7,9 pouces contre 9,7 pouces), chaque pixel est encore plus petit sur cette tablette et la résolution est plus haute encore. Annoncée à 326 ppp, cette résolution est nettement plus élevée que celle de l’iPad Air (264 ppp) et c’est la même que les iPhone 5, 5 s et 5c.

La différence entre les premiers iPad mini et les modèles Retina est indéniable, on ne peut pas passer à côté quand on allume la nouvelle tablette. Les pixels sont effectivement trop petits pour être vus à l’œil nu, les textes sont plus fins et plus précis et iOS 7 qui a été conçu pour les écrans Retina est beaucoup plus agréable sur ces nouveaux appareils. Il n’y a pas que la taille des pixels qui comptent : sur un écran Retina, les couleurs sont aussi plus contrastées et plus vives. Pour le dire simplement, cet écran est plus agréable à regarder, que ce soit pour du texte ou pour des photos.

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Si vous avez déjà utilisé un iPad Retina, vous retrouverez la même expérience avec cette version de plus petite taille. C’est une réussite, à tel point que l’on se demande encore comment on a pu tenir un an avec un iPad mini sans écran Retina. C’était un compromis que l’on acceptait parce que ce modèle plus petit et plus léger était plus agréable au quotidien, mais avoir cette légèreté et compacité avec un bon écran est un avantage incontestable.

Apple ne se fournit pas auprès d’une seule entreprise pour ses écrans et la qualité de la dalle peut varier d’un exemplaire à l’autre. Sur les modèles présents à la rédaction, les écrans tirent un peu vers le rouge. Ils sont en revanche épargnés par le problème des images fantômes qui peuvent toucher quelques iPad mini Retina (lire : L’iPad mini Retina affiche aussi des images fantômes).

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Quelques défauts, certes, mais rien de vraiment gênant. On aurait tort de faire la fine bouche : cet iPad mini Retina profite d’un écran vraiment exceptionnel et Apple a réussi à l’intégrer quasiment sans toucher au boîtier de son iPad. Une belle réussite…

Les performances d’un iPhone 5s

Le premier iPad mini n’était pas un modèle doué pour les performances, notamment dans les jeux : la petite tablette avait du mal à suivre la cadence et bon nombre de titres exigeants avaient tendance à être ralentis, voire à planter. Il n’était pas rare de devoir redémarrer l’appareil avant de pouvoir lancer un jeu et il fallait composer avec des temps d’attente assez longs.

Autant dire que l’on attendait beaucoup de cette mise à jour sur le plan des performances. Un écran Retina est un avantage incontestable, mais qui n’est, en outre, pas sans contrepartie. Qui dit plus de pixels, dit plus de puissance nécessaire pour garder les mêmes performances. Alors, comment s’en sort la tablette ?

Sur le papier, l’iPad 7,9 pouces n’est plus en retard par rapport aux autres appareils iOS. Le premier modèle était doté d’une puce Apple A5 alors que tous les nouveaux produits mobiles d’Apple avaient droit à une A6 bien plus puissante. Rien de tel cette année : Apple a opté pour la même puce Apple A7 que l’on retrouve dans l’iPhone 5s, dans l’iPad Air, mais aussi dans l’iPad mini Retina.

La petite tablette dispose ainsi de la même architecture 64 bits et de progrès importants pour les performances, tant pour le processeur que pour la puce graphique. Selon le constructeur, on peut compter sur des performances quatre fois meilleures pour le CPU et huit fois plus importantes pour le GPU.

La théorie, c’est bien, mais qu’en est-il en pratique ? Première remarque, la tablette a bien une puce Apple A7, son processeur est bien constitué de deux cœurs, mais ils sont moins cadencés que pour l’iPad Air. Avec 1,3 GHz au compteur, on est au niveau d’un iPhone 5 s, mais à 100 MHz de moins que la tablette 9,7 pouces du constructeur.

Les mesures de performance brute traduisent logiquement la différence. Spécialiste du processeur, Geekbench 3 place l’iPad mini Retina légèrement en dessous de l’iPad Air, au niveau de l’iPhone 5s. À l’usage, cette différence ne se ressent pas vraiment et on peut dire que cet iPad n’est vraiment pas au rabais en matière de performances. Contrairement au modèle de 2012, on peut acheter cette année un iPad et compter sur des performances aussi bonnes qu’avec un iPad Air, ou le dernier iPhone.

Le processeur de l’iPad mini Retina est légèrement inférieur à celui de l’iPad Air et similaire à l’iPhone 5s ajouté ici par souci de comparaison.

Browsermark est un test de performance plus concret, puisqu’il exploite les capacités du navigateur. Ses résultats sont comparables à ceux de Geekbench : l’iPad mini Retina est nettement devant son prédécesseur, au niveau de l’iPhone 5s et légèrement en dessous de l’iPad Air. Là encore, l’écart mesuré par ces outils précis ne se ressent pas forcément à l’usage.

Mesure de la puissance d’un appareil grâce à son navigateur : l’iPad mini Retina devance nettement son prédécesseur.

La puce graphique de l’iPad mini Retina est huit fois plus puissante selon Apple. C’est bien, mais il faut garder à l’esprit qu’elle doit aussi gérer plus de pixels : le gain de puissance théorique peut potentiellement être annulé par l’écran Retina dans les faits.

Fort heureusement, il n’en est rien et l’iPad mini Retina est largement plus puissant que son prédécesseur en matière de graphismes. GFXBench - GLBenchmark 2.7 est un outil dédié à la mesure de la puce graphique et les résultats sont éloquents : dans tous les cas, la tablette est au niveau de l’iPad Air et loin, très loin devant l’iPad mini sorti en 2012. En définition native (2048 x 1536 pixels), il fait à peine moins bien et il est exactement au même niveau en 1080p (1920 x 1080 pixels).

La puce graphique de l’iPad mini Retina le place au niveau de l’iPad Air.

Nous avons également essayé quelques jeux gourmands avec ce nouvel iPad mini. Comme on le disait plus haut, c’était le point faible de son prédécesseur : les lenteurs étaient légion avec les jeux les plus gourmands et il fallait souvent redémarrer l’appareil avant de pouvoir jouer.

Oubliez tout cela avec le nouveau modèle : l’Apple A7 sait gérer les jeux sans gros problème et on peut profiter des jeux sans ralentissements, même si l’iPad mini Retina reste parfois en dessous d’un iPad Air. L’exigeant The Cave est plus fluide sur la tablette 9,7 pouces, mais c’est nettement mieux que sur l’iPad mini de l’an dernier. En revanche, XCOM®: Enemy Unknown tourne sans aucun problème, alors qu’il était quasiment injouable avec des plantages très réguliers.

GT Racing 2 sur un iPad mini Retina - clic pour agrandir

À propos de jeux, notons toutefois que les tests ne sont pas facilités par les versions actuelles. En effet, plusieurs jeux ont posé de gros problèmes avec l’iPad mini Retina, manifestement en raison d’une mauvaise gestion de cette nouvelle tablette. Real Racing 3 par exemple ne s’affiche que sur un quart de l’écran. Autre exemple, Oceanhorn™ qui vient tout juste de sortir est moins fluide et moins bien défini que sur l’iPad Air.

Sur un iPad mini Retina, Real Racing 3 n’occupe qu’un quart de l’écran.

L’amélioration des performances ne concerne pas seulement le processeur ou la puce graphique, mais aussi l’accès à internet et les transferts réseau. Apple n’a pas équipé sa tablette d’une puce Wi-Fi 802.11ac comme ses Mac, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de progrès. Grâce à la technologie MIMO, les débits sont censés être jusqu’à deux fois plus rapides et atteindre les 300 Mbit/s.

Dans les faits, on est loin de ce niveau théorique, mais la tablette est effectivement plus rapide que le modèle de l’an dernier. Notre test mené à une dizaine de mètres d’une borne AirPort Extreme dernière génération configurée pour fournir du Wi-Fi 802.11n sur la bande des 5 GHz montre les progrès réalisés par cette génération.

En téléchargement, l’iPad mini Retina frôle les 100 Mbit/s et on approche des 45 Mbit/s en envoi de données. C’est aussi bien que l’iPad Air et bien mieux que l’iPad mini et c’est un progrès que l’on sent au quotidien pour regarder des vidéos en streaming ou simplement télécharger une application ou récupérer ses mails.

Autonomie : la bonne surprise

L’iPad mini Retina intègre un écran Retina et des composants plus puissants, deux éléments qui consomment plus d’énergie. Pourtant, la nouvelle tablette d’Apple est à peine plus épaisse et à peine plus lourde. La différence est si faible que l’on craignait le pire pour son autonomie. Le constructeur allait-il refaire la même erreur que pour l’iPad 3, cette tablette qui se déchargeait même quand elle était branchée ?

Après quelques jours d’utilisation et nos habituels tests, on peut le dire : l’autonomie est une bonne surprise, peut-être la meilleure sur ce nouvel iPad. Apple promet toujours son autonomie "jusqu’à 10 heures" et non seulement vous pouvez espérer retrouver l’autonomie du premier iPad mini, mais vous pouvez même vous attendre à avoir mieux.

Notre test d’autonomie qui consiste à lire une vidéo, avec la luminosité et le volume à 50 %, le Wi-Fi actif et des mails récupérés toutes les 15 minutes a donné un résultat meilleur cette année. En moyenne, l’iPad mini Retina tenu 11h41, soit quarante minutes de plus que pour son prédécesseur avec le même test. C’est nettement moins que l’iPad Air qui conserve le record des tablettes Apple toutes générations confondues avec 13h20 d’autonomie, mais c’est un très bon résultat, sachant qu’il y a un écran Retina à alimenter.

Outre ces tests précis, nous avons essayé de mesurer l’impact d’un jeu sur l’autonomie de la tablette. Plus que la lecture d’une vidéo, cette activité met à mal la batterie en sollicitant fortement la puce graphique. Après trois heures à jouer à XCOM®: Enemy Unknown, l’iPad avait perdu environ 30 % de batterie. Une heure et demie de Rayman Fiesta Run plus tard, on avait encore perdu 15 %. Autant dire que vous vous lasserez sans doute avant de vider totalement la batterie.

Malgré son poids et sa finesse maintenus, l’iPad mini Retina intègre une batterie 50 % plus grosse environ que l’iPad mini premier du nom. Avec sa capacité de 23,4 Wh, on craignait des temps de recharge allongés, mais Apple s’est débrouillé pour que ce ne soit pas le cas. De fait, il faut à peu près 3h30 pour charger complètement la tablette (écran éteint), soit une quinzaine de minutes de mieux que l’iPad mini de l’an dernier.

Cette différence s’explique d’abord par l’emploi d’un chargeur 10 watts plutôt que 5 watts. Dans la boîte qui a bien épaissi pour l’occasion, on trouve un chargeur plus épais, le même que sur les premiers iPad 9,7 pouces. Pour charger encore plus rapidement sa tablette, on pourra commander un chargeur 12 watts qui est d’ailleurs proposé à la commande.

Pour conclure

Écran Retina, performances en nette hausse, poids et finesse maintenus : l’iPad mini Retina a vraiment tout pour plaire. Autant le modèle sorti l’an dernier imposait plusieurs compromis en échange d’un appareil plus petit, autant cette nouvelle tablette ne fait aucun compromis. Difficile, dès lors, de ne pas recommander cette tablette qui n’a aucun vrai défaut, si ce n’est peut-être son prix en hausse. La tablette est vendue à partir de 399 €, soit soixante euros de plus que l’an dernier.

Cela peut paraître exagéré pour une tablette 7,9 pouces, mais ce nouveau modèle n’est absolument pas un produit au rabais par rapport à l’iPad Air. Il a un écran Retina aussi bien défini, il a quasiment les mêmes composants et les mêmes performances. Au fond, c’est d’abord un iPad vendu moins de 400 € et à cet égard, on ne peut pas dire qu’il est trop cher.

Sans tenir compte du prix, le choix ne se fait que sur la taille et le poids de la tablette et non plus sur les performances ou un écran différent. Cette année, l’écart s’est resserré entre les deux tablettes d’Apple : l’iPad Air a été allégé et il est plus petit, si bien que la différence avec l’iPad mini n’est plus aussi grande que l’an dernier.

Il n’y a plus que 138 grammes de différence entre un Air et un mini, mais c’est une différence significative qui se sent quand on prend la tablette en main. Pour lire d’une main, l’iPad mini reste plus confortable et fatigue moins que l’iPad Air. En revanche, pour saisir du texte et pour quelques applications aux interfaces complexes, les 9,7 pouces ne sont pas de trop.

À vous de voir quel usage vous faites en majorité de votre tablette pour choisir. L’iPad doit-il vous accompagner tout au long de la journée et servir dans les transports en commun ? Ou est-il destiné essentiellement à une utilisation sédentaire, chez vous ou au travail ? Selon votre réponse, l’iPad mini ou l’iPad Air sera plus indiqué. Si vous le pouvez, n’hésitez pas à tester les deux modèles dans une boutique pour juger si la différence de poids ou de taille vous convient.


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