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Test de l'iPhone 3G

vincent absous

lundi 21 juillet 2008 à 08:26 • 16

Matériel

L’iPhone 3G est enfin arrivé en France, près d’une semaine après le reste de l’Europe. Finalement, cela n’aura peut-être pas été une mauvaise chose tant il s’est parfois avéré difficile de mettre la main sur le modèle qu’on voulait. En tout cas, c’est le moment de livrer un aperçu de la vedette de l’été.



Dans notre cas, nous le voulions blanc. Petite (enfin, petite…) déconvenue : le modèle au dos blanc comme l’ivoire est réservé à l’iPhone 16 Go. Apple refait le coup du MacBook noir disponible dans le seul haut de la gamme. Soit. La facture prend alors 50 euros de plus. On n’avait pas besoin de 16 Go (la bibliothèque iTunes dépasse allègrement les 40 Go rien que pour la musique), on s’en satisfera toutefois.



Le packaging



Le passage chez Orange fini, on se retrouve chez soi avec une boîte qui rappelle beaucoup celle du premier iPhone. Mêmes dimensions, mêmes illustrations représentant un iPhone avec, toutefois, parce que le système du téléphone a changé, une icône qui est venue s’ajouter à l’écran d’accueil représenté : celle de l’App Store. Sur la tranche, l’espace (8 ou 16 Go) a été remplacé par la mention 3G. Pour le reste, de chaque côté, une pomme croquée. Seule différence, en l’occurrence, la boîte est blanche, toute blanche, par opposition aux boîtes noires des iPhone 3G au dos noirs. Comme toujours, Apple fait les choses bien.





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Ou presque. Il n’y a pas de petites économies, la Pomme a choisi cette fois de ne pas livrer avec son appareil le petit dock qu’elle fournissait avec le modèle de première génération. Ce n’est pas un drame, l’iPhone 3G ira sur la plupart des docks qui traînent peut-être chez vous déjà (après plus de six années d’iPod, on peut en avoir accumulé un certain nombre). Dommage toutefois, car ce petit dock offre deux orifices qui laissent passer le son produit par l’appareil. Mais, évidemment, l’iPhone peut se passer de station d’accueil. Il suffit de le brancher au câble qu’on peut relier comme toujours à l’ordinateur ou au secteur.





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On trouve encore dans le boîtier la même paire d’écouteurs avec son très discret micro qui permet de converser sans sortir l’iPhone de sa poche, micro qui se fond avec cette très pratique petite télécommande à peine visible sur le fil droit : une pression permet de répondre à un appel entrant, de mettre sur pause un morceau ou d’en reprendre la lecture, etc. Rien de nouveau sur ces commandes. Ce qui est nouveau, c’est que désormais la prise minijack de l’iPhone 3G est universelle (3,5 mm). Du coup, on peut utiliser une autre paire d’écouteurs, un vrai et bon casque ou brancher un câble vers sa chaîne Hi-Fi si l’on n’a pas de dock. Ça va sans le dire, mais ça va mieux en le disant, on doit utiliser l’iPhone lui-même pour téléphoner (en attendant que, certainement, des fabricants proposent leurs solutions).



Derniers éléments contenus dans le boîtier : l’espèce de trombone qui permet d’ouvrir le compartiment où loger la carte SIM, le chiffon de nettoyage (très pratique pour garder une surface propre de toutes traces de doigts).



L’iPhone 3G en lui-même





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Concernant l’appareil lui-même, ses dimensions n’ont guère changé. Tout juste est-il un tout petit peu plus épais que le premier modèle (12,3 mm, plus 0,7 mm), plus large d'un millimètre, plus haut d'un demi-millimètre. Ce n'est donc pas flagrant. D’autant qu’à ses bords, il semble aussi fin que son prédécesseur. Mais là où le dos de ce dernier était plat, le dos de l’iPhone 3G est légèrement bombé. Ce n’est pas non plus un culbuto. Il offre tout simplement des formes plus arrondies, plus agréables, selon certains, et qui, surtout, assurent une meilleure prise en main. On ne craint plus de le voir glisser de ses mains. Il est en revanche un tout petit peu plus léger (de deux grammes, Apple annonçant 133 grammes). Certains regretteront en revanche l’abandon pour le même dos de l’aluminium brossé qui faisait plus professionnel pour une surface plastique polie commune qui aime les traces de doigts.





L'écran est un tout petit peu plus grand, mais vraiment un tout petit peu plus. En passant à la 3G, on est passé de 115 mm de diagonale à 116. Ça ne change pas la vie pour autant.





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Le reste est toujours là : sur le côté gauche un double bouton pour régler le volume, selon les circonstances, de la sonnerie, de la musique, de la voix de l’interlocuteur et le petit bouton qui permet de passer en mode silencieux. Lui a changé, il n’est plus noir, mais arbore le même aspect chromé que la tranche. Tout en bas, sur la tranche, Apple a revu quelque peu les choses : le haut-parleur et le micro sont sensiblement plus petits et deux toutes petites vis ont fait leur apparition, ce qui permet d’ouvrir désormais l’iPhone bien plus facilement.





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Autre permanence, essentielle : le système d'exploitation et le processeur. Dans ces conditions, l'iPhone 3G ne se différencie de son prédécesseur que sur quelques points qu'on va maintenant passer en revue. On retrouve la version 2.0 du système dont on sait qu'elle recèle quelques bogues qu'on espère vite corrigés.



L’iPhone 3G au quotidien



Évidemment, le suffixe 3G est très évocateur. Il est promesse de vitesse avant tout. Derrière ce signe magique se cachent en fait les fameux réseaux UMTS et HSDPA. Encore faut-il se trouver dans une zone couverte. Si ce n’est pas le cas, l’iPhone bascule en EDGE, voire ne permet plus de data s’il ne trouve aucun réseau adéquat.





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Quant à dire les gains de vitesses qu’apporte la 3G, c’est évidemment délicat. Officiellement, un réseau 3G est dix fois plus rapide qu’un réseau EDGE. Dans les faits, on est loin de ce compte-là. Ça va plus vite, pas de doute. Il suffit de tester la mise à jour de la météo. C’est un bon indice. On voit les nouvelles données s’afficher environ trois fois plus vite aujourd’hui que la semaine passée avec notre «ancien» iPhone. Par ailleurs, la puissance du signal dépend de nombreux facteurs, au premier rang desquels l’environnement immédiat, la distance à l’émetteur. Elle dépend aussi de la qualité même de l’antenne émettrice mise en place par l’opérateur. Difficile ainsi de donner des réponses précises.



Voici en tout cas, en vidéo, un petit comparatif entre l'iPhone Edge, l'iPhone 3G et l'iPod touch en Wi-Fi.









Résultat, oui ça charge plus vite et pas qu'un peu (pour info, la page d'accueil de MacGeneration pèse un peu moins de 500 Ko). Un peu plus de 20 secondes pour le 3G et le touch qui sont dans un mouchoir de poche, et plus du double pour l'EDGE. Si l'on met de côté de "menus détails" comme le fait que la 3G tire bien sur la batterie et qu'il faut être en zone couverte, l'avantage est net (par ici pour la même vidéo en version HD).



Il faut toutefois modérer le résultat de la 3G face au Wi-Fi dans ce premier test. Dans un second (les conditions de connexion étaient les mêmes), avec cette fois la page d'accueil du site Le Monde, le Wi-Fi prenait facilement le large. Mais l'EDGE restait toujours loin… loin derrière la 3G.







En voiture avec l’iPhone ?



Parlons un peu du GPS. On ne peut d’ailleurs pas vraiment parler de GPS. Ainsi, l’iPhone conserve la même icône et le même nom que sur l’Edge : Plans. On pourrait parler plutôt d’un module Plans amélioré. Amélioré parce que désormais la précision est très grande. L’iPhone sait vous localiser très précisément, justement grâce aux données du réseau GPS là où l’iPhone EDGE se contente des données des réseaux Wi-Fi locaux. Du coup, là où avec notre Edge le rayon pouvait être assez large pour correspondre à l’ensemble d’un quartier, voire d’une agglomération, le 3G sait vous retrouver très exactement, au numéro près de la rue.





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Mieux, il sait aussi vous suivre. Déplacez-vous, l’iPhone met à jour les données et indique votre nouvel emplacement sur la carte et affiche d’ailleurs celle-ci de manière à ce que votre petite épingle (il faut s’y résoudre, vous n’êtes plus qu’une épingle) soit toujours au centre de l’écran. Si vous voulez fouiller un peu la carte affichée, il suffit d’appuyer sur le bouton de localisation en bas à gauche pour que vous reveniez au centre de la carte.



Lancez un itinéraire et désormais, iPhone avance avec vous, vous situant toujours sur la carte. La mise à jour semble se faire toutes les sept ou huit secondes, peut-être moins. La tête d’épingle avance alors par petits bonds sur la carte.



Les choses n’ont pas changé : l’itinéraire tracé l’est pour un déplacement en voiture (le temps indiqué ne peut être tenu qu’en voiture). Toutefois, c’est un bon itinéraire. Reims, où a été effectué le test, est en travaux pour la réalisation d’une ligne de tramway. La circulation est totalement chamboulée. Le GPS a su en tenir compte et proposer une route qui ne nous aurait pas fait tomber dans une impasse. Certaines rues dont les sens de circulation sont provisoirement modifiés sont certes indiqués, mais justement sans le sens et le GPS n’en tient pas compte pour établir l’itinéraire.



Mais de toute façon, et c’est alors un peu le paradoxe de l’iPhone et de son GPS, il est pour ainsi dire impossible de suivre la route proposée en voiture : l’iPhone ne parle pas, il ne vous dit pas d’une voix venue d’ailleurs «tournez à droite». Il demeure désespérément silencieux. Difficile dans ces conditions de l’utiliser en voiture. Difficile, voire dangereux. La seule vraie bonne solution, c’est d’avoir avec soi un ami, un familier, un copilote. Prenez un ou une auto-stoppeur(se) au besoin. En attendant une solution venue d'ailleurs, du côté de TomTom notamment, il n'y a pas vraiment le choix.



Amusant, par ailleurs, si vous ne suivez pas un itinéraire particulier, mais marchez le long d’une rue, si vous demandez à être localisé, vous aurez alors peut-être la surprise de vous retrouver dans le vide, du moins en mode plan. En effet, vous êtes localisé sur le trottoir, pas sur la voie. Approchez-vous de cette dernière, osez y marcher et le module GPS saura vous y retrouver.



Les autres différences



Un autre point, plus rarement évoqué, différencie les deux iPhone : c’est le petit haut-parleur. Il est de bien meilleure qualité sur le nouveau modèle. Le son est plus clair, nettement plus clair. Les aigus sont plus prononcés. Oh, il ne faut pas rêver, pas vraiment question d’utiliser l’iPhone 3G sans casque ou sans le relier à un système sonore, mais lorsqu’on veut faire écouter à la cantonade un morceau de musique, lorsqu’on veut montrer une petite vidéo à quelques proches, l’affaire est jouable. En parlant de jeu, attention : il ne faut pas être surpris de ne plus entendre grand-chose alors qu’on pilote le bolide de Crash Bandicoot : on a dû mettre un doigt sur le haut-parleur. L’iPhone n’est pas encore vraiment une console de jeu.





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Toujours concernant le son, mais celui qu'on entend lors des appels, il semble bien que l'iPhone 3G offre une meilleure expérience. Le test est simple : nous avons pris deux iPhone, l'EDGE et le 3G. Nous avons appelé le même numéro (vive le signal d'appel). Selon notre complice, qui est passé de l'un à l'autre, il n'y a pas de différence décelable.



Venons-en à celui qui a fait polémique tout le week-end : l’écran. À vrai dire, avant de se lancer dans la rédaction de ce labo, on n’a pas pensé à ce point. L’écran était-il moins bon, était-il jaune ? Ce que tendent à montrer nos tests (réalisés avec une luminosité au maximum et en ayant débrayé la luminosité automatique), c’est que l’écran du nouvel iPhone n’offre pas la même image que celui du précédent. Que l’on considère que c’est l’iPhone Edge qui a une teinte plus froide parce que plus bleue ou que l’on considère que c’est l’iPhone 3G qui offre une tonalité plus jaune, peut-être plus chaleureuse, la vérité est qu’en effet l’image n’est pas identique. Elle est en tout cas plus lumineuse. Toujours est-il qu’à moins de comparer, on ne s’en rend tout simplement pas compte.





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Quant à l’angle de vision, il n’est pas non plus identique entre les deux téléphones. Et ce n’est pas vraiment à l’avantage du petit dernier. L’angle de vision est moins bon sur le 3G que sur l’Edge. Là encore, ce n’est pas flagrant. Ce n’est peut-être même pas essentiel : iPhone n’est pas un écran 127 pouces, la plupart du temps, il n’a qu’un spectateur.



Petit truc sympathique qu'on ne connaissait pas, mais qui existait déjà en fait si on utilisait le Wi-Fi avec l'iPhone de première génération : il est possible de téléphoner et d'utiliser les services data (le net, le mail) en même temps. Ça peut servir quand votre vieille tante radote et que vous voulez vérifier votre courrier.





L’autonomie



On a souvent évoqué ce point sur MacG : les avis divergent beaucoup sur ce sujet. Voici les conditions, qui n’ont rien de scientifique, dans lesquelles s’est déroulé notre test. iPhone chargé à bloc (avec, activés, Wi-Fi, 3G, mode Push, relève automatique du courrier tous les quarts d’heure, mais pas de Buetooth), nous avons tracé un itinéraire. Nous avons suivi ledit itinéraire, musique de l’iPod dans les oreilles. Vingt-minutes après notre départ, arrivé au terme du voyage (la terrasse d’un café), nous avons eu une activité relativement courante avec l’appareil : deux coups de fil dont la durée totale n’a pas excédé sept minutes, la visite de quelques sites, la lecture du courrier (l’iPhone était configuré pour relever l’ensemble des quatre comptes actifs sur cet appareil toutes les quinze minutes), rédaction d’un mail qu’on n’a pas réussi à faire partir parce qu’on avait oublié les paramètres SMTP du serveur, deux SMS (un envoyé, un reçu), consultation à trois ou quatre reprises du temps qu’il faisait et du temps qu’il allait faire. Tout au long de cette pause ensoleillée, l’iPod, lui, ne fonctionnait pas. Ensuite, nous avons tracé un nouvel itinéraire pour le retour. Nous l’avons suivi, la musique à nouveau à l'écoute, sauf quand il était décidément trop long pour un piéton. Au bout de deux heures, l’iPhone a affiché un message indiquant qu’il restait 20 % de charge. Un quart d’heure après, on était passé à dix. Arrivé à destination, nous avons fermé le GPS, nous contentant d’écouter la musique. Au bout de deux heures et trente-sept minutes, l’iPhone s’est arrêté net, batterie vidée. Heureusement, on avait oublié de jouer une course de Crash Bandicoot.





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On peut lire ce qui précède de plusieurs façons : le module Plans est très énergivore. Ce n’est pas une surprise, mais si l’on considère qu’il est surtout utile pour les piétons, cela peut-être un souci. Si on entend l’utiliser en voiture, avec les réserves évoquées, mieux vaut avoir un chargeur pour brancher le téléphone sur l’allume-cigare.



On peut aussi se dire que ce GPS, on ne l’utilisera qu’exceptionnellement (surtout lorsqu’on a compris qu’il était quasi inexploitable en voiture alors qu’il trace justement des routes pour la voiture). On a alors un iPhone dont la puce 3G consomme plus que la puce Edge, mais cela on le sait depuis longtemps et c’est la rançon du gain de vitesse.



L’Edge, déjà, nous donnait le furieux sentiment de pomper sur la batterie dès qu’on passait en mode data. L’impression est la même, accentuée ici. Difficile de faire exactement la part entre ce qui relève du logiciel interne (très souvent pointé du doigt ces jours derniers) et du matériel. Si l’on utilise le téléphone sans exploiter à outrance YouTube, iPod, Safari, Mail et Plans, on tient une journée complète. Si on utilise l’iPhone comme un bête téléphone qu’il est, on n’aura aucun souci pour tenir plusieurs jours. On ne rit pas, on peut aussi utiliser iPhone comme un simple téléphone. De nombreux utilisateurs qui vont racheter un iPhone de première génération désimlocké, mais conserver leur forfait non data vont en faire l’expérience.



Toujours est-il que dans le cas d’une utilisation «traditionnelle» de l’iPhone, Il faut donc en passer assez souvent par une phase de recharge et c’est la que le bât blesse encore. Le nouvel iPhone n'aime pas les docks qui utilisent une interface FireWire. Lorsque vous le connectez, l'iPhone vous indique poliment qu'il ne sera pas en mesure de se recharger. Résultat, il est impossible de recharger son téléphone via un iPod Hi-Fi. Pire encore du fait de cette incompatibilité, bon nombre de systèmes audio installés qui avaient tendance à utiliser cette interface, ne fonctionnent plus.



Au pire, il n'est plus question d'envisager de traverser la France en voiture en ne se préoccupant pas de l’autonomie de l’appareil.



Problème matériel ? Problème logiciel ? On aimerait que ce soit la seconde solution.



Ce qu'on aurait aimé…



Maintenant que l'iPhone prétend atteindre des vitesses tout à fait satisfaisantes pour naviguer sur le Net, on aurait encore plus aimé qu'Apple permette que son téléphone fasse aussi office de modem. Somme toute, la puce bluetooth n'est pas surchargée de travail (parions d'ailleurs qu'elle est même désactivée sur la plupart des iPhone en circulation) et, pour le coup, à la différence de nombreux autres fabricants, Apple fournit un câble pour relier son appareil à un ordinateur. Alors, certes, il est possible avec une clef 3G ou une carte PCMCIA d'utiliser son forfait iPhone sur son ordinateur, mais pour dépanner, un iPhone modem aurait été un argument de plus.



On aurait aussi apprécié que, tenant compte des remarques faites sur le premier modèle, Apple offre un accès immédiat et facile à la batterie. Bon, reconnaissons-le, il est rare en fait qu'on change de batterie ; on change de téléphone avant de devoir le faire, mais c'est un argument contre l'iPhone qu'on a souvent entendu.



On aurait aussi apprécié un appareil photo plus performant. Soyons honnêtes : on ne fait pas de très bonnes photos avec un téléphone portable, quelle que soit la résolution qu'il offre. Un téléphone portable dépanne, permet de saisir l'instant. Certains vont créer avec. Il n'empêche, le discours des autres fabricants donne un peu l'impression d'avoir entre les mains un appareil en retard. De même, un flash, évidemment énergivore, aurait peut-être été bien vu. L'iPhone ne fait certes pas d'excellentes photos, mais il ne sait de toute façon en faire que dans des conditions de luminosité suffisantes.



De la photo à la vidéo, il n'y a qu'un pas, vite franchi. L'iPhone 3G ne sait toujours pas faire de vidéos. C'est un peu le même sentiment : celui d'être joliment en retard et lorsqu'on présente l'appareil à des amis qui ne le connaissent pas on omet gentiment ce détail et on redoute le moment où la question va être posée.



On l'a déjà dit, mais réaffirmons-le : la mesquinerie d'Apple fait que l'iPhone 3G est livré cette fois sans dock, ce qui peut être ennuyeux. C'est un coup classique que fait la Pomme. Pour la troisième génération, c'est le chiffon de nettoyage qui deviendra une option.



Il y aurait encore bien des choses à dire, mais elles concernent souvent le logiciel et donc tout autant l'iPhone EDGE que son successeur.



Le mot de la fin



Fallait-il passer à l'iPhone 3G alors qu'on possédait un iPhone EDGE. Une réponse simple est impossible. Tout dépend de sa capacité à résister aux sirènes d'Apple, à l'attrait de la nouveauté, à la nécessité réelle qu'on peut avoir d'un téléphone qui affiche plus vite les sites Internet, qui transmet plus rapidement les informations. Soyons francs, dans de nombreux cas, le nôtre, l'iPhone 3G ne change en rien la vie. Même OS, même processeur, quasi même expérience. Plus joli ? Ça se discute. Disons qu'en profitant de "l'offre" d'Orange (100 euros de remboursement), de la baisse du prix (249 euros), de la revente de l'iPhone EDGE qu'on peut espérer revendre bien, on peut avoir un nouvel iPhone de 16 Go pour quelque 50 ou 60 euros. Mais, encore une fois, rien n'oblige à changer son téléphone.



En revanche, la nouvelle politique tarifaire, les nouveaux modèles, le battage médiatique, et surtout la nouvelle version d'iPhone OS (à condition qu'Apple ne tarde pas trop à corriger certains bogues) ont toutes les chances de séduire de nouveaux venus. C'est à eux que pense d'ailleurs certainement Apple. On a dit ces derniers temps que la commercialisation du premier iPhone était un tout petit succès, il semble que celle de son successeur se fasse sous de bien meilleurs auspices.


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