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Test du Samsung Galaxy S5

Stéphane Moussie

lundi 21 avril 2014 à 14:00 • 28

Matériel

L'époque où l'on pouvait confondre un iPhone à un Galaxy S est révolue depuis un moment. Le Galaxy S III sorti en 2012 a été le point de départ d'une affirmation de l'identité de Samsung. Grand écran, coins arrondis, couleurs différentes, plastique...

Le numéro un mondial du mobile a fait évoluer en douceur son smartphone phare au fil des ans. Le Galaxy S5 disponible depuis quelques jours est la dernière locomotive qui doit permettre de capturer, encore, une grosse partie du marché haut de gamme.

Le mot d'ordre de ce terminal, c'est d' « enrichir la vie » de son propriétaire. Pour cela, le Galaxy S5 comporte son lot de nouveautés matérielles (lecteur d'empreinte digitale, cardiofréquencemètre, étanchéité...) et logicielles (application S Health plus complète, mode économie d'énergie...). Plus belle la vie avec le Galaxy S5 ? Réponse dans notre test.

Un smartphone qui fait toc

À 679 €, soit 30 € de moins qu'un iPhone 5s, on est en droit d'attendre une certaine qualité de fabrication. Indécrottable, Samsung persiste et signe dans le plastique. Après tout, pourquoi pas ? Apple a montré avec l'iPhone 5c que le plastique n'était pas synonyme de cheap, et avant elle, Nokia a signé de jolis smartphones dans ce matériau.

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Le problème, c'est que le fabricant sud-coréen persiste dans un plastique pas fantastique pour un sou. « Design avec effets de matière premium » indique-t-il sur son site. La coque arrière du Galaxy S5, perforée de bout en bout, nous fait plutôt penser au plastique des barquettes de poulets qu'à une « matière premium ». Le dos de la première Nexus 7, lui aussi marqué de plein de petits trous, était beaucoup plus réussi grâce à sa texture gommée — la comparaison avec les gants de Steve McQueen tenait plus la route. Certes, la prise en main est un peu améliorée avec cette coque — le smartphone glisse moins —, mais l'aspect premium est complètement absent.

Les tranches chromées, elles aussi en plastique, sont du même acabit. Elles sont censées donner un côté haut de gamme au smartphone, mais elles le rendent en fait clinquant. Le design du Galaxy S5 n'est pas élégant, il est tape-à-l’œil. C'est d'autant plus visible lorsqu'on le met côte à côte du HTC One (M8), qui, pour le même prix, est autrement plus classe avec son aluminium brossé.

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Tout n'est pas négatif non plus. Le Galaxy S5 est plus léger (145 g) et plus compact (142,0 x 72,5 x 8,1 mm) que son concurrent direct, tout en proposant un écran très légèrement plus grand (5,1"). Il est aussi étanche, une caractéristique vraiment utile qui est encore trop rare aujourd'hui. Les terminaux mobiles ne sont jamais à l'abri d'éclaboussures ou d'immersions involontaires — surtout quand leur manipulation à une main n'est pas évidente.

Il est certifié IP67, c'est-à-dire qu'il ne craint pas la poussière et est protégé contre une immersion jusqu'à 1 mètre pendant 30 minutes maximum. Concrètement, on peut le faire tomber dans la cuvette des toilettes, dans son bain, l'utiliser sous la pluie, renverser un verre dessus, etc.

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Cette résistance aux principaux aléas du quotidien est rendue possible par la coque arrière qui protège plusieurs éléments (batterie, carte SIM...) grâce à des joints. Il est donc nécessaire de bien fixer cette façade, ce que le smartphone ne manque pas de rappeler au démarrage. De même, il faut être vigilant quant au port USB 3.0 en fermant bien sa trappe. Ce système n'est pas particulièrement élégant, la durabilité du petit bout de plastique pose aussi question, mais l'avantage (l'étanchéité) est largement supérieur aux inconvénients. La prise casque, elle, ne nécessite pas de cache. Il faut juste penser à vider l'eau qui pourrait s'y trouver avant de brancher des écouteurs.

Un écran perfectible

L'écran 5,1" du Galaxy S5 est Full HD (1920 x 1080). Sans surprise, les images et les textes sont parfaitement définis, les pixels ne sont pas distinguables individuellement (résolution de 432 ppp). Les angles de vision sont excellents et la luminosité maximale convenable. Grâce à la technologie AMOLED, son taux de contraste est infini, autrement dit les noirs sont très profonds.

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Malheureusement, Samsung pêche encore dans la colorimétrie. L'écran tire un peu vers le bleu. Ce n'est pas rédhibitoire, mais c'est tout de même visible, surtout sur les teintes claires et le blanc. À côté du Nexus 5 qui est impeccable sur ce point, il n'y a pas photo.

Le Galaxy S5 est doté d'Adapt Display, une option qui est censée ajuster la colorimétrie, la saturation et la finesse de l'écran en fonction des conditions lumineuses et du contenu regardé. Nous n'avons pas vu concrètement ce que cela changeait.

Des performances haut de gamme

Processeur et GPU

Contrairement à ses matériaux, les composants internes du Galaxy S5 sont incontestablement haut de gamme. Il embarque ce qui se fait de mieux aujourd'hui sur Android. Il utilise un processeur Snapdragon 801 quad-core Krait 400 à 2,5 GHz, un GPU Adreno 330 à 578 MHz et 2 Go de RAM sont présents.

Les différents benchmarks — qui, rappelons-le, peuvent parfois être biaisés — placent globalement le téléphone en tête, devant le HTC One (M8) qui utilise les mêmes puces, mais sous-cadencées.

Geekbench 3, benchmark processeur
AnTuTu, benchmark complet de l'appareil (CPU, GPU, RAM...)
GFXBench 3.0, benchmark graphique
Browsermark 2.0, benchmark complet des performances du navigateur (réalisé avec le navigateur par défaut)
Kraken 1.1, benchmark JavaScript (réalisé avec le navigateur par défaut) - le plus petit est le meilleur

Concrètement, toutes les applications et tous les jeux, même les plus gourmands, se lancent rapidement et tournent de façon fluide. Le Galaxy S5 est paré pour les années à venir.

Connexion sans fil

Samsung n'a pas fait les choses à moitié au niveau des composants sans fil en intégrant une puce 4G LTE de catégorie 4 qui permet d'atteindre jusqu'à 150 Mbit/s (la plupart des terminaux sont de catégorie 3, limités à 100 Mbit/s) et du Wi-Fi 802.11ac MIMO (2 x 2).

Concernant la 4G LTE, il faut savoir que seuls les réseaux d'Orange et de Free permettent d'atteindre une vitesse maximale de 150 Mbit/s en raison des fréquences dont ils disposent (lire : 4G LTE : explications sur les bandes de fréquences). Il s'agit d'un débit théorique et dans la pratique, on est généralement bien loin de cette super vitesse. La faute incombe bien sûr aux réseaux des opérateurs, et non au smartphone. Nous n'avons pas constaté de différence de débits entre le Galaxy S5 et l'iPhone 5c habituellement utilisé en 4G LTE.

Le smartphone de Samsung est par contre beaucoup plus véloce en Wi-Fi. Connecté à une AirPort Time Capsule en 802.11ac (à quelques mètres de la borne et dans un environnement surchargé d’ondes sans fil), il atteint 145 Mbit/s au maximum (moyenne de 130 Mbit/s) au maximum, alors que l'iPhone ne dépasse pas les 67 Mbit/s (moyenne de 45 Mbit/s). Autrement dit, le Galaxy S5 est à même de tirer pleinement parti d'un accès en fibre optique. Belle performance.

Galaxy S5 connecté en Wi-Fi 802.11ac à une AirPort Time Capsule

Et pour ceux qui sont vraiment impatients, la fonction Smart Booster permet d'utiliser en même temps le Wi-Fi et la 4G LTE pour télécharger des fichiers supérieurs à 30 Mo. Samsung assure que la vitesse est augmentée « de 80 à 90 % ». Dans les faits, cela dépend évidemment de la connexion cellulaire, mais le gain est sensible. Pour télécharger une application de 150 Mo sur Google Play, il a fallu environ 30 secondes en Wi-Fi, contre seulement 20 en Wi-Fi + 4G LTE. Smart Booster est très efficace donc, mais mieux vaut avoir un quota élevé de DATA pour l'utiliser.

Plus anecdotique, la présence d'une puce NFC. Elle fonctionne, nous avons appairé un casque Sony sans fil avec cette méthode, mais c'est la seule utilisation que nous en avons faite. La NFC est toujours aussi peu déployée à l'heure actuelle.

L'intégration d'un émetteur infrarouge est plus utile dans la vie de tous les jours. Le téléphone peut ainsi servir de télécommande universelle. On ajoute très simplement les appareils (téléviseur, lecteur DVD, Blu-ray...) en indiquant leur marque puis on les contrôle à partir d'une app préinstallée ou directement sur l'écran de verrouillage.

Il ne manque que la recharge par induction pour que la connexion sans fil du Galaxy S5 soit exhaustive. Des coques spécialement dédiées à cet usage seront bientôt disponibles. En attendant, la recharge se fait via un port micro USB 3.0. Le câble fourni est un micro USB 2.0, qui peut être branché dans ce port, mais qui n'exploite pas toute la vitesse de la dernière norme.

Appareil photo

L'appareil photo de 16 mégapixels (1/2,6") est bon : les clichés sont détaillés, nets et lumineux. L'autofocus et le mode rafale sont rapides. Pour les amateurs de photos HDR, la visualisation du rendu en direct est très pratique. Pas besoin d'attendre que la photo soit prise et traitée pour voir à quoi elle ressemble.

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Le Galaxy S5 compte par ailleurs de nombreuses fonctions plus ou moins utiles. Un mode « beauté », qu'on imagine destiné aux amateurs de selfies (le capteur en façade est de 2 MP), lisse tout simplement la peau pour faire disparaître les imperfections — poussé à son maximum, le résultat n'est plus du tout naturel.

Comme beaucoup de smartphones, le Galaxy S5 a un peu plus de mal dans les environnements sombres. Si l'on ne veut pas utiliser le flash qui brûle facilement les sujets, la qualité des clichés se dégrade alors assez vite.

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À noter qu'il est capable de filmer en 4K (3 840 x 2 160) à 30 FPS. Pour que cette fonction soit vraiment utile, encore faut-il être équipé en écran 4K (et avoir un ordinateur assez puissant pour lire la vidéo), ce qui reste rare aujourd'hui, même si les prix commencent à baisser. Attention au poids des vidéos qui grimpe très vite. Un clip de 30 secondes fait environ 200 Mo.

Stockage

En parlant de stockage, il existe un modèle 16 Go et un autre 32 Go. Sur le premier, seulement 8 Go sont réellement utilisables. La version 32 Go ne semble quant à elle pas disponible en France à l'heure actuelle. Il y a heureusement un port micro SD pour étendre le stockage pour pas cher (jusqu'à 128 Go).

Autonomie

En matière d'autonomie, le Galaxy S5 a de quoi faire pâlir d'envie les possesseurs d'iPhone. Il tient sans problème un jour et demi, voire deux, en utilisation polyvalente (mail, jeux, web, streaming de musique...). Et si on veut l'utiliser pendant encore plus longtemps, Samsung a mis au point un mode « ultra économie d'énergie » qui coupe une bonne partie des fonctions et passe l'écran en noir et blanc — grâce à la technologie AMOLED, les pixels inutiles peuvent s'éteindre et ainsi ne pas consommer d'énergie.

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En utilisant ce mode spécial, qui permet toujours d'accéder au web et à une poignée d'applications, l'autonomie est allongée de plusieurs jours. C'est plus rapide que de désactiver une à une les fonctionnalités énergivores, et donc assez pratique.

Un lecteur d'empreintes et un cardiofréquencemètre bâclés

L'un des points noirs du Galaxy S4, c'était sa cascade de fonctions à ne plus savoir quoi en faire. « Cette fois, nous avons décidé de ne pas intégrer autant de choses et de n'inclure que ce dont l'utilisateur a vraiment besoin », a déclaré Yoon Han-kil, le senior-vice président de Samsung en charge de la stratégie produit, à Reuters. Alors que fait un cardiofréquencemètre au dos du Galaxy S5 ?

Autant cette fonction est pertinente dans un traqueur d'activité, le Gear Fit en est d'ailleurs équipé, autant dans un smartphone on ne voit pas son intérêt. Placé sous l'appareil photo, dans le trou à côté du flash, il faut poser un doigt dessus et attendre 4 à 5 secondes qu'il mesure la fréquence cardiaque.

Quand bien même ce cardiofréquencemètre intéresserait des utilisateurs, il n'est pas fiable. Il y a parfois une différence inexplicable de 20 bpm entre deux mesures prises à la suite. Ars Technica a comparé les mesures obtenues par le Galaxy S5 avec un appareil médical. Résultat, une fois sur deux, le pouls indiqué par le smartphone est incorrect (la différence va jusqu'à 20 bpm).

Un lecteur d'empreintes est une fonction bien pertinente... à condition d'être bien réalisée, ce qui n'est pas le cas du Galaxy S5. À l'instar du Touch ID de l'iPhone 5s, le terminal coréen intègre son capteur biométrique dans le bouton d'accueil. Mais la ressemblance s'arrête là. Alors qu'il suffit de poser son doigt sur Touch ID, le Galaxy S5 nécessite qu'on le balaie à partir du bas de l'écran jusqu'à l'extrémité du terminal.

Messages d'erreur du lecteur d'empreintes

Même en suivant bien cette consigne, les erreurs sont très fréquentes. Si on a la mauvaise idée de balayer son doigt pas complètement à plat et à la verticale, on est bon pour recommencer. En fait, il est presque impossible d'utiliser le capteur en tenant le téléphone d'une seule main. Ce qui devait être pratique se révèle frustrant. On a tôt fait de choisir une autre méthode de déverrouillage qui fonctionne du premier coup, elle.

Le lecteur d'empreintes, qui ne peut enregistrer que trois doigts, ne se restreint pas au déverrouillage, mais il n'en fait pas beaucoup plus non plus. Il est utilisable pour vérifier le compte Samsung (pour réaliser un achat sur la boutique d'apps du constructeur notamment) et pour payer avec PayPal. Comme le cardiofréquencemètre, il s'agit d'un gadget.

Un logiciel qui part dans tous les sens

Le logiciel est à l'image du matériel : peu soigné au niveau du design et rempli de fonctions inutiles. Le principal problème vient du fait qu'il n'y a pas de cohérence à l'intérieur du système. La surcouche TouchWiz côtoie inévitablement les applications Google au design Android pur jus, et comme si cela ne suffisait pas, Samsung a ajouté un peu de Tizen dans le menu des paramètres.

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Cette dualité n'est pas seulement d'ordre esthétique, elle concerne aussi les services. Il n'y a pas un, mais deux assistants vocaux. En double cliquant sur le bouton d'accueil, on convoque S Voice. Si on appuie longuement sur ce même bouton, c'est Google Now qui se lance.

La boutique Samsung Apps fait quant à elle de la concurrence au Google Play Store, ChatON affronte Hangouts, etc. À la limite, si les services de Samsung étaient meilleurs que ceux de Google, on serait prêt à accepter ces doublons, mais ce n'est pas le cas. Google Now est beaucoup plus évolué que S Voice, et le Play Store bien plus riche que son rival.

Le Galaxy S5 regorge de fonctions, qui, paradoxalement, ne sont pas activées par défaut pour la plupart. Cela donne l'impression que le constructeur met à disposition des fonctions qu'il n'assume pas ou dont il reconnaît lui-même qu'elles ne sont pas utiles.

Il y a pourtant quelques bonnes idées, comme Smart Booster dont on a déjà parlé, ou Smart Stay, qui empêche l'écran de passer en veille tant que l'utilisateur ne détourne pas son regard du smartphone, ou encore la « boîte à outils », qui affiche des raccourcis vers ses apps préférées où que l'on soit dans le système.

Des fonctions en veux-tu en voilà

Mais la majorité sont mal fagotées ou non pertinentes : Air Browse, qui fait défiler des éléments par des gestes de la main sans toucher le smartphone, est très approximatif ; le mode multi fenêtre a certainement un intérêt sur une tablette, mais sur un smartphone, même de 5,1", il n'est pas très pratique ; Air View, qui affiche des informations quand on survole un élément, nécessite beaucoup de dextérité pour pas grand-chose, etc.

Lire à ce sujet :

S Health

Samsung promeut beaucoup S Health, son « coach personnel ». L'application n'est pas nouvelle, elle était déjà présente dans le Galaxy S4, mais elle a été enrichie. Elle permet de suivre le nombre de pas effectués quotidiennement, ses exercices sportifs, sa fréquence cardiaque, son alimentation et son poids. Les données proviennent du téléphone ou d'un ou plusieurs appareils spécialisés. Le bracelet Gear Fit et les montres Gear se synchronisent par exemple avec cette app.

En analysant ces données, l'application donne des conseils pour améliorer sa forme. Ce coach est fourni par Cigna, une compagnie américaine d'assurance santé.

Seulement quatre activités sont listées dans les exercices : course, marche, vélo et randonnée. Les informations communiquées sont assez complètes et il y a même une représentation géographique de l'effort mené, à la manière de Nike+ Running. Le suivi nutritionnel demande d'entrer un à un chaque aliment, ce qui est très vite fastidieux. Cet inconvénient n'est pas spécifique à S Health, il concerne tous les traqueurs dotés de cette fonction.

The Next Cheap Thing

Le Galaxy S5 souffre des mêmes défauts que ses prédécesseurs : un design de pacotille et un trop-plein de gadgets. C'est dommage, car il a de sérieux atouts à faire valoir, comme une excellente autonomie, de très bonnes performances et une étanchéité bienvenue.

Mais à 679 €, sa fabrication est indigne. Au même prix, le HTC One (M8) propose une vraie finition premium, et pas un effet barquette alimentaire en plastique. Le gimmick continue dans le logiciel qui s'éparpille en une pléthore de fonctions fantaisistes. Le Nexus 5 offre, lui, l'essentiel, pour deux fois moins cher.


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