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Test du Pulse de Withings

Nicolas Furno

mercredi 17 juillet 2013 à 14:45 • 6

Accessoire

Les bracelets intelligents qui suivent votre activité physique et doivent vous aider à vivre mieux au quotidien ont la cote en ce moment. Nous avions testé le UP de Jawbone, l’un des premiers sur le secteur, mais l’offre s’est largement diversifiée depuis. Withings, constructeur spécialisé dans les accessoires intelligents, a conçu son propre appareil, le Pulse. Même s’il remplit un rôle assez similaire, le Pulse diffère par plusieurs aspects. D’une part parce qu’il ne prend pas vraiment la forme d’un bracelet, mais aussi parce qu’il ne propose pas tout à fait les mêmes fonctions. Fait-il mieux que l’accessoire de Jawbone ? Réponse dans ce test !

Un bracelet… la nuit uniquement

Contrairement à la majorité des offres actuelles, Withings n’a pas opté pour une forme de bracelet pour son Pulse. L’appareil prend ainsi la forme d’un bloc de 43 mm sur 22 mm et de 8 mm d’épaisseur. Le tout ne pèse que huit grammes : autant dire que cet accessoire est très discret et se fera très vite oublier dans une poche ou à votre poignet. En effet, le Pulse est livré avec deux accessoires pour l’installer en fonction des besoins. Un bracelet est fourni pour garder l’appareil au poignet la nuit, mais on peut aussi insérer le produit dans une protection en silicone qui fait aussi office de clip pour le porter à la ceinture. Si vous avez besoin d’une solution plus discrète encore, vous pouvez garder le capteur sans aucun accessoire, dans la poche de votre veste ou même dans un sac. Withings offre ainsi une plus grande souplesse à ses utilisateurs. Contrairement au bracelet Up qu’il faut constamment garder avec soi, le Pulse s’adapte en fonction de vos besoins. Si vous faites un jogging, vous pouvez le placer à la ceinture ; en randonnée, il trouvera sa place dans un sac ; pendant une journée de travail, la poche intérieure d’une veste peut discrètement le recueillir ; la nuit, il ne bougera pas de votre poignet. En contrepartie, perdre le Pulse est beaucoup plus facile. Le matin, il ne faut pas oublier de l’enlever du bracelet pour l’emporter avec soi. Le soir, il ne faut pas non plus oublier de l’insérer dans le bracelet dédié à la nuit. Cet accessoire n’étant pas fait pour être mouillé, contrairement au bracelet de Jawbone, vous devrez en outre l’enlever pour vous laver et bien penser à le remettre ensuite. Un oubli, et c’est un jour ou une nuit de données en moins, ce qui faussera immanquablement vos moyennes sur la semaine. Même s’il est sensible à l’eau, le Pulse n’est pas pour autant mal conçu, au contraire même. D’un seul bloc, le module principal respire la solidité et on ne craindra pas de le placer dans sa poche ou même au fond d’un sac. Pour mieux le protéger, le clip est idéal ; le bracelet en revanche est plus léger, mais il est pensé pour la nuit. Le vrai défaut du produit, c’est le choix de cette matière matte qui attire la poussière et les traces et qui est très difficile à nettoyer. Si le rendu est plutôt bon une fois en main, on déchante vite quand on a utilisé le Pulse quelques jours. L’accessoire a tendance à attirer toutes les poussières des fonds de poche ou de sac et il ne suffit pas de frotter rapidement pour les enlever. Outre le capteur, le clip et le bracelet, Withings fournit un (tout petit) câble micro-USB pour recharger la batterie du Pulse. Celui-ci tient jusqu’à 15 jours, de quoi partir tranquillement en week-end sans le charger, mais il faudra penser de temps en temps à trouver un port USB à cet effet. On apprécie le connecteur standard qui permet de charger l’appareil à peu près n’importe où.

Fonctions et fonctionnement

Un écran pour deux semaines d’autonomie

À la différence du Up, cet appareil est en partie autonome. Le Pulse a été conçu pour tenir deux semaines sans le charger, ni le synchroniser : l’accessoire dispose ainsi de suffisamment de mémoire pour stocker ces données. Il peut même les afficher grâce à son petit écran monochrome. Sur l’une des tranches du Pulse, l’unique bouton active l’écran et fait tourner les informations : nombre de pas, distance et dénivelés par jour, mais aussi l’heure actuelle. Cet écran est tactile : on peut faire défiler chaque information pour revenir sur les jours précédents, on peut aussi sélectionner ainsi le mode nuit ou l’enregistrement du rythme cardiaque. Autant le dire, cette couche tactile est très basique et on est loin des écrans de nos smartphones, mais ce n’est pas l’objectif et cet écran fait bien son travail dans l’ensemble. Seul vrai regret, il est totalement illisible au soleil, ce qui est gênant quand on entend offrir des informations pendant un jogging… Au bout de deux semaines, il faut décharger la mémoire du Pulse pour stocker les données de manière durable. Le bouton sur le dessus active aussi la synchronisation des données avec l’appareil mobile et l’application développée par l’éditeur. Contrairement à ce que l’on a vu chez la concurrence, celle-ci se fait non pas de manière filaire, mais sans aucun fil, avec une connexion Bluetooth. Sur un iPhone ou un iPad, il faut installer Withings [1.16 – Français – Gratuit – WiThings, S.A.S.] pour récupérer les données. Le Bluetooth doit être activé sur l’appareil et l’application doit rester ouverte pour que l’opération, qui prend quelques secondes à une minute ou deux en fonction de la quantité de données à synchroniser, se déroule correctement. Après synchronisation, les données sont en partie effacées du produit pour stocker à nouveau quinze jours d’information. Un choix logique, mais un peu dommage par rapport à cet écran tactile : on ne peut plus afficher, sur le Pulse, que deux jours d’historique après l’opération de transfert. Les données sont quant à elles stockées dans l’application, mais aussi, et surtout sur les serveurs du constructeur. Cela permet de changer facilement d’appareil mobile sans perdre des données, mais on ne peut pas accéder aux informations depuis un navigateur, il faut nécessairement passer par l’application Withings. Dommage, d’autant que la balance connectée du constructeur propose bien cette fonction… L’autonomie annoncée peut être atteinte à condition de ne pas trop jouer avec le Pulse et son écran. Évitez aussi de mesurer votre fréquence cardiaque toutes les heures, et synchronisez le moins possible les données. Ainsi, vous tiendrez deux semaines facilement ; sinon, comptez plutôt une bonne semaine d’autonomie, en gros.

Suivi d’activité : podomètre et jogging

À la base, le Pulse est un traqueur d’activité physique. À condition de le garder en permanence avec vous, dans une poche, dans un sac ou accroché à votre pantalon, l’appareil va enregistrer tous vos pas, mais aussi le nombre de kilomètres parcourus et même le dénivelé. Puisqu’il ne s’agit pas d’un bracelet à porter autour du poignet, le produit de Withings est moins contraignant. En fait, il a même un petit côté magique à pouvoir être glissé dans un sac à main ou à dos. Les mesures seront plus précises si vous gardez le Pulse près du corps, mais le capteur fonctionne encore étonnamment bien depuis un sac à dos. Dans l’ensemble, nous avons jugé le produit un peu trop optimiste sur le nombre de pas, mais aussi, et surtout sur les kilomètres parcourus. C’est mieux qu’une simple application iPhone, c’est peut-être moins bien qu’un podomètre dédié, mais les résultats dépendront sans doute de chaque utilisateur. Et même si le Pulse est optimiste, il est constant : qu’il gonfle un peu votre nombre de pas ne vous empêchera pas de tenir vos objectifs. Des objectifs en effet, car Withings a conçu son appareil dans l’optique de vous faire bouger plus. L’application impose une valeur optimale de pas quotidien : fixée à 10 000 pas, cette valeur ne peut pas être modifiée. On vous incitera à tendre vers cette quantité d’effort, sachant qu’en marchant normalement, cela représente environ 8 km de marche au quotidien. Pour cela, l’application affiche de petits messages d’encouragements quand vous êtes sous la moyenne attendue. L’application a été conçue pour être positive, mais ces messages nous ont semblé particulièrement ratés et agaçants. Il y a d’abord l’utilisation de la première personne du pluriel qui a une connotation infantile désagréable. Au-delà, ces messages sont rarement d’une grande aide, en général ils se contentent de dire qu’il faudrait marcher ou dormir plus, sans donner d’idées pour y parvenir. Fort heureusement, Withings présente aussi l’information de manière plus neutre. Chaque jour, vous avez un graphique avec le nombre de pas et leur intensité : représentée sous la forme de fines barres verticales, l’information distingue ainsi une marche tranquille (en bleu) d’un jogging ou d’une marche rapide (en rouge). Le Pulse en effet n’enregistre pas que la marche. Si l’appareil détecte que vous courrez et si vous courez plus d’une minute, il va d’ailleurs passer en mode course. Dans ce cas, son affichage rassemble les informations nécessaires pendant le jogging : le temps depuis le début de la course et la distance parcourue. C’est une bonne chose, mais comme son concurrent, le capteur de Withings n’est pas très doué dès que l’on sort du cadre d’une utilisation à pied, qu’il s’agisse de marche ou de course. Il ne détectera aucun mouvement à vélo, encore moins si vous ramez et le Pulse est dans l’ensemble inutile en salle de sport, sauf à faire du tapis de course bien sûr. Dommage de n’avoir pas pu/voulu intégrer d’autres modes en plaçant le capteur à sa cheville par exemple. Par défaut, le produit ne gère que les pas, mais Withings peut aussi intégrer les données RunKeeper [3.5.1 – Français – Gratuit – FitnessKeeper, Inc.] service de suivi pour ses activités sportives. S’il n’est pas très utile si vous utilisez déjà le Pulse et si vous ne faites que de la marche ou de la course, il offre plus de possibilités. Cette application a toutefois l’avantage de gérer plus de sport, comme le vélo ou même des sports de neige. Les données peuvent ensuite être transmises à l’application, de quoi suivre plus fidèlement les calories consommées. Ajoutons qu’un capteur de dénivelé est intégré au Pulse. Celui-ci est incapable de calculer l’altitude en cours, mais il sait si vous montez ou descendez, qu’il s’agisse d’une randonnée de montagne ou d’escaliers. Ce capteur est intelligent : il ne s’active que si, en plus de monter ou descendre, vous faites un effort. Inutile de prendre l’ascenseur une vingtaine de fois par jour pour améliorer votre score, ce ne serait pas pris en compte.

Suivi de sommeil sans réveil

Le bracelet livré avec le Pulse permet de porter l’appareil sans trop de gêne pendant la nuit. De fait, le capteur est aussi conçu pour fonctionner pendant que vous dormez : la nuit, il enregistre vos mouvements et peut ainsi savoir si vous dormez ou si vous êtes éveillé. Le bracelet est sans doute la pièce la moins qualitative de l’ensemble. Conçu avec des tissus assez bas de gamme, il ne respire pas la solidité, contrairement au Pulse lui-même. Même si c’est possible, mieux vaut éviter de le garder toute la journée et se reporter plutôt au clip. Une grille permet en tout cas de lire les informations de son écran, mais aussi d’activer le mode nuit par un tap maintenu sur la lune. Dans le mode nuit, un clic sur le bouton de l’appareil affiche le temps passé au lit depuis l’activation du mode, mais aussi l’heure actuelle. Même si l’heure est peut-être trop petite par rapport au temps écoulé, c’est une bonne idée et c’est pratique la nuit, quand on n’a pas de réveil à proximité. Un second appui sur le bouton interrompt le mode nuit. Les données sont ensuite transmises à l’application Withings qui présente le profil de chaque nuit. Comme le bracelet Up et d’autres appareils et applications similaires, on peut distinguer les phases éveillées, du sommeil profond et du sommeil léger. Outre le graphisme, on a un résumé avec le total pour chaque type de sommeil, mais aussi le pourcentage accompli par rapport à l’objectif de huit heures de sommeil imposé par le constructeur. Comme pour l’activité physique, l’application joue aussi son rôle et vous incite à dormir plus si vous ne respectez pas l’objectif. L’un des quatre niveaux de bien-être concerne ainsi le sommeil et l’application donne ses conseils si vous ne dormez pas assez. Le bracelet est assez confortable et on l’oublie facilement, même si le Pulse est assez large et gène un peu au début, surtout si vous ne dormez pas sur le dos. Le suivi du sommeil semble correct et cette fonction est intéressante dans l’ensemble, même si on regrette l’absence de fonction de réveil. Le capteur n’est doté ni d’un vibreur, ni d’un petit haut-parleur pour faire entendre une sonnerie. De ce fait, alors qu’il sait exactement quand on dort profondément, le Pulse n’est pas capable de nous réveiller au bon moment et laisse faire un réveil qui peut sonner en plein sommeil profond, comme c’était le cas cette nuit-là. Le réveil est alors très difficile, alors qu’il aurait peut-être fallu attendre dix minutes de plus pour que le réveil se fasse dans de bien meilleures conditions. Pour un système qui entend améliorer le mode de vie de son utilisateur, cette faiblesse est vraiment regrettable. On aurait aimé une fonction vibreur, comme sur le Up, ou bien un lien d’une manière ou d’une autre avec l’iPhone. On pourrait laisser l’application Withings ouverte et la connexion Bluetooth pourrait se faire uniquement au petit matin pour économiser la batterie. Quand le smartphone détecte que vous êtes en sommeil léger, il sonne pour vous réveiller en douceur : espérons que le constructeur pourra ajouter une telle fonction… En attendant, l’application Withings peut récupérer automatiquement les données d’autres systèmes équivalents. Malheureusement, ni le BodyMedia, ni le Zeo qui sont compatibles avec l’application ne sont vraiment distribués en France, si bien qu’il est difficile d’utiliser autre chose que le Pulse.

Suivi du pouls assez gadget

Le Pulse se distingue de ses concurrents par une fonction qu’il est le seul à proposer : l’enregistrement du rythme cardiaque. Cette information est intéressante au quotidien, même si vous n’avez aucun problème cardiaque. Avoir un pouls bas et stable traduit un bon mode de vie et montre, entre autres choses, que vous gérez correctement votre stress. À l’arrière de l’appareil, un dispositif est capable d’enregistrer le nombre de battements par minute en posant simplement un doigt. Ce mode doit être activé en cliquant plusieurs fois sur le bouton du Pulse et en effectuant un tap sur l’icône en forme de cœur qui apparait sur l’un de ses écrans. Une lumière verte apparaît alors à l’arrière, on pose le doigt et au bout de quelques secondes, la valeur est enregistrée. Très utile en théorie, cette fonction pose de nombreux problèmes dans la pratique. Le module d’enregistrement du pouls intégré par Withings manque de fiabilité : il faut s’y reprendre à plusieurs fois pour obtenir son pouls et on a souvent tendance à mal placer le doigt, à le serrer trop ou pas assez notamment. Le constructeur aurait pu expliquer un petit mieux la méthode, mais en l’état, il faut reconnaître que cette mesure est la plus frustrante de toute. Autant les pas et le sommeil sont enregistrés sans problème, autant cette valeur nécessite un peu d’entraînement. Nous n’avons pas pu le vérifier avec un appareil de mesure sûr, mais il semble en outre que cette mesure soit un peu farfelue. Dans nos essais, le Pulse a eu tendance à sous-évaluer le pouls : autant dire que la valeur affichée ne sera pas assez fiable pour un usage sérieux. Pour information, le fonctionnement de ce capteur est très similaire aux applications qui promettent de mesurer le pouls avec l’appareil photo d’un iPhone, comme Instant Heart Rate [3.0.1 – Français – Gratuit – Azumio Inc.]. Essayer cette dernière est un bon moyen de vérifier la fiabilité de la mesure. L’application Withings affiche les données collectées par ce capteur dès la page d’accueil et on peut également accéder un historique des mesures. Le constructeur incite à mesurer son rythme cardiaque au moins une fois par jour et l’application peut même vous rappeler de le faire avec une alerte. Fidèle à sa vocation pédagogique, l’application comporte aussi un volet conseils pour cet aspect. L’une des quatre parties du papillon est dédiée au cœur et se remplit si vous mesurez régulièrement votre pouls et si les valeurs sont bonnes. Le cas échéant, Withings vous proposera une série d’informations sur la tension et sur les méthodes pour la baisser. Si cet aspect vous intéresse vraiment, vous serez vite limité par capteur de pouls du Pulse. Le constructeur propose toutefois un tensiomètre intelligent qui fonctionne comme celui du médecin, mais qui envoie ses données à l’application Withings. S’il coûte 130 €, on imagine qu’il est plus fiable et plus complet pour récolter ces données.

Autres informations suivies

L’application a été pensée pour enregistrer et suivre d’autres informations. La plus simple est votre poids, avec la possibilité de suivre l’évolution dans le temps et de maigrir avec un objectif hebdomadaire. Là encore, l’application est censée vous motiver avec des messages et vous pouvez même faire appel à vos amis Facebook en partageant objectif et mesures du poids. Le Pulse ne fait pas office de balance, c’est logique, mais le constructeur propose à son catalogue plusieurs appareils de pesée qui sont connectés et peuvent envoyer leurs données à l’application Withings. La Smart Body Analyser est dotée d’une connexion WiFi qui simplifie le processus. Il suffit de monter sur la balance pour que la mesure soit automatiquement transmise aux serveurs du constructeur et, in fine, à votre appareil mobile. Outre l’automatisation du processus — vous n’avez plus besoin de penser à saisir la valeur chaque jour —, ces balances ont un autre avantage. En plus du poids, elle mesure aussi la part de graisse, une information également enregistrée par l’application. Si votre balance sans connexion propose aussi l’information, vous pourrez naturellement l’ajouter manuellement. Contrairement Jawbone avec son bracelet, Withings n’a pas intégré de suivi de calories consommées dans son application. On peut toutefois facilement ajouter cette information, par le biais d’une autre application gratuite : MyFitnessPal [3.8.2 – Français – Gratuit – MyFitnessPal.com] qui dispose d’une grosse base d’utilisateurs et surtout d’une énorme base de données de produits et aliments. Depuis l’application associée au Pulse, vous pouvez ajouter vos identifiants pour ce service gratuit et récupérer ainsi automatiquement les données enregistrées dans le service. Chaque jour, vous verrez ainsi combien de calories vous avez ingurgitées et combien vous avez dépensé, de quoi faire ensuite la somme et voir si elle positive ou négative au quotidien. Une bonne idée incontestablement, mais Withings ne peut pas faire de miracle : le processus d’enregistrement de tous ses repas reste une tâche pénible au quotidien. Heureusement, l’application de MyFitnessPal est plutôt bien faite — mieux que celle de Jawbone à notre goût — et la possibilité d’ajouter des informations depuis n’importe quel ordinateur ou avec un iPad est agréable.

Pour conclure…

Le Pulse est très proche du bracelet de Jawbone, même si cet accessoire se distingue du Up sur plusieurs points. Son écran tactile en est un et même s’il n’est pas lisible au soleil et même si la couche tactile est assez faible, il simplifie malgré tout l’utilisation du produit. Sa forme est aussi différente : Withings a fait le pari non pas d’un bracelet, mais d’un appareil rectangulaire plus passe-partout. C’est bien pour le laisser au fond d’une poche ou d’un sac, un peu moins pour ne pas l’oublier sur un coin de table de nuit ou au fond du sac, justement. À vous de voir si cela vous convient mieux, nous avons tendance à préférer l’idée du Up, même s’il faut reconnaître que le bracelet n’est pas toujours facile à porter, surtout dans ses versions colorées. La synchronisation Bluetooth en revanche nous a séduits. N’avoir qu’à appuyer sur un bouton pour transférer les données est plus confortable que la méthode par la prise jack, c’est surtout une méthode moins contraignante si vous écoutez souvent de la musique avec votre iPhone. Même si ce n’est pas le cas aujourd’hui, le Pulse pourrait très bien synchroniser avec d’autres appareils et même, pourquoi pas, un ordinateur. Notons toutefois, à ce sujet, que l'on peut accéder aux données depuis ce site internet, d'ailleurs très complet et bien fait. On a d'ailleurs accès à plus d'informations, comme ce graphique pour la distance cumulée effectuée pendant la journée. La connexion sans-fil n’a pas remis en cause l’autonomie de l’appareil, également très bonne. C’est difficile d’en juger précisément, mais elle nous a semblé meilleure sur le Pulse que sur le bracelet que nous avions testé. On apprécie aussi l’application Withings, complète et plutôt bien pensée avec son système de modules qui permettent de céder à une application dédiée certaines données. À l'heure des bilans, le Pulse est un traqueur d'activité et de sommeil intéressant, avec de vrais avantages par rapport à la concurrence, mais aussi des défauts. On apprécie son ouverture à d'autres applications et l'écosystème complet de Withings. Au passage, si vous avez déjà une balance connectée du constructeur, ce capteur la complète harmonieusement avec d'autres informations. Reste que si les données collectées sont utiles, elles ne sont pas exploitées au maximum. Pourquoi est-ce que le Pulse ne contribue pas à vous réveiller au bon moment ? Pourquoi est-ce qu’il ne vous incite pas à marcher un peu si vous restez trop longtemps statique ? Pourquoi aussi n'est-il pas capable d'enregistrer autre chose que des pas ? Si vous avez l’habitude de marcher ou de faire du jogging, son petit prix et sa forme atypique pourraient vous convenir. Si vous cherchez à mieux dormir ou à bouger plus souvent, le Pulse pourrait passer à côté de l’objectif… Cet accessoire reste un bon produit qui est vendu moins cher que son concurrent, puisqu’on peut le commander pour une centaine d’euros.

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