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Test du bracelet Fitbit Flex

Nicolas Furno

mardi 20 août 2013 à 14:30 • 5

Accessoire

Sur le segment des bracelets traqueur d’activités, voici le Fitbit Flex ! Disponible pour cent euros environ, cet accessoire propose des fonctions très proches du UP de Jawbone et du Withings de Pulse que nous avons déjà testés, mais avec quelques différences et particularités. Ce nouveau venu fait-il mieux que ses concurrents ? Réponse dans notre test !

Un module Bluetooth dans un bracelet

Comme l’accessoire de Jawbone, Fitbit a fait le pari du bracelet pour son traqueur d’activité. Le constructeur proposait déjà des produits sous d’autres formes, à l’image du Fitbit One qui reprend le format du Pulse, mais cette fois il s’agit d’un bracelet que l’on doit garder en permanence au poignet. Ce choix permet d’oublier totalement le Flex : on le porte de jour comme de nuit, et on peut même le garder quand on se lave, si bien qu’on ne l’oublie jamais dans un coin. En contrepartie, il faudra faire avec ce bracelet qui vous suit toujours. Notons malgré tout que le bracelet, proposé en noir et en bleu-gris (ci-dessus) est très discret et on peut le garder dans la majorité des cas, même avec un costume ou une tenue de soirée. Dans les cas où il faut vraiment le retirer, le Flex se retire du poignet très rapidement : le système d’accroche tient suffisamment bien au quotidien, mais il se détache facilement en cas de besoin. Conçu pour être porté en permanence, le Flex fonctionne de -20° à 45°C et même sous l’eau, jusqu’à 10 mètres de profondeur. Fitbit a choisi une matière plastique matte pour son bracelet, une bonne idée pour un produit qui doit rester au quotidien au poignet. De fait, la seule partie qui s’abime rapidement, c’est la petite zone en plastique brillant qui sert à afficher les cinq voyants du produit. Nonobstant cette zone qui se rayera rapidement, le produit est assez solide et il résistera plutôt bien aux petits chocs du quotidien. Selon le type d’activité, on recommandera plutôt de le retirer, naturellement. Sur le dessus du bracelet, la surface plastique est uniquement interrompue par le petit filet de plastique transparent placé ici pour laisser passer les cinq LED du Flex. On y reviendra ultérieurement, mais l’appareil sait communiquer quelques informations de cette manière et il est important de les voir en permanence. Contrairement au UP, ce bracelet est largement inutilisé. Le seul élément important est en fait un tout petit module qui vient se loger dans la partie la plus épaisse du produit de Fitbit. C’est uniquement ce petit élément qui contient tous les capteurs, mais aussi la batterie et tous les composants nécessaires au bon fonctionnement du traqueur. Contrairement au Pulse, ce module n’est pas fait pour être utilisé autrement qu’avec le bracelet : on ne peut pas le glisser dans son sac, ni même le mettre dans sa poche. Pensé pour rester en place dans le bracelet, ce module doit toutefois être retiré pour recharger la batterie. Sur le côté, trois contacts servent à la charge qui se fait à l’aide d’un petit adapteur fourni et d’un chargeur USB ou d’une simple prise USB sur un ordinateur. Cette conception originale permet également au constructeur d’intégrer à son produit deux tailles de bracelet différentes, une bien meilleure solution que les trois versions différentes pour le UP. Dans la boîte, on trouve donc le traqueur proprement dit, deux tailles de bracelet, le câble de recharge et un petit dongle USB pour utiliser le Flex avec un ordinateur. C’est la première particularité de ce produit : il ne dépend pas uniquement d’un smartphone et il ne fonctionne d’ailleurs qu’avec un nombre très limité d’appareils mobiles. La synchronisation des données se fait en effet sans fil, en Bluetooth 4. Cette norme a l’avantage de consommer peu d’énergie, mais elle est aussi relativement rare. Pour utiliser le Fitbit Flex, il vous faudra un iPhone 4S ou iPhone 5, un iPod touch 5G, un iPad 3 ou 4 ou un iPad mini. On peut aussi opter pour un appareil Android, mais il faut alors choisir entre quatre produits Samsung (Galaxy S III ou S4, Note II ou Note 10.1). Sur un appareil iOS, vous devrez installer l’application Fitbit [1.7.1 – Français – Gratuit – Fitbit, Inc.] pour exploiter les données. L’application est malheureusement réservée aux iPhone et iPod touch, mais la synchronisation peut se faire à l’arrière-plan, sans l’ouvrir. Une bonne idée, mais qui a un impact sur la batterie du smartphone, comme du traqueur. Mieux vaut s’en tenir à une synchronisation manuelle, en sachant que l’accessoire conserve environ une semaine de données dans sa mémoire interne. L’autonomie n’est d’ailleurs pas un point fort du Flex. Son constructeur l’annonce à 5 à 7 jours d’utilisation, soit deux fois moins que les produits concurrents. Dans les faits, on doit effectivement recharger assez souvent le bracelet, sous peine de le retrouver complètement vide et inutilisable. En théorie, vous recevrez des alertes par notification instantanée et même par mail avant qu’il ne soit trop tard. En pratique, nous avons bien cru, pendant nos essais, que le traqueur était hors de service alors que sa batterie était tout simplement vide. Mieux vaut ainsi prendre l’habitude de charger régulièrement le produit, ce qui est contraignant pour un bracelet que l’on est censé ne jamais quitter. Une bonne solution consisterait à laisser le câble de recharge à son bureau et le charger tous les deux à trois jours, quand on ne bouge pas. Même si certains ordinateurs récents (c’est le cas des Mac de ces dernières années) sont dotés d’une puce compatible, la clé USB est indispensable sur un ordinateur. On doit aussi installer un programme qui se contente de transmettre les données aux serveurs du constructeur. On ne peut pas accéder aux informations sans passer par un ordinateur et même si cette option supplémentaire est agréable, l’utilisation des applications.

Suivi le jour

Comme tous les produits de la même catégorie, le Fitbit Flex mesure en permanence votre activité physique et plus exactement vos pas. Depuis le poignet, l’appareil analyse les vibrations de votre corps et enregistre ainsi le nombre de pas effectués, mais aussi leur rythme. Par un calcul assez simple, il en déduit la distance parcourue et le nombre de calories consommées. Toutes ces données sont transmises dans l’application qui affiche un graphique pour chaque jour. On y voit le nombre de pas représenté avec des barres plus ou moins hautes. Chaque barre correspond à un quart d’heure et sa couleur symbolise l’intensité de l’activité. Bizarrement, Fitbit a choisi l’inverse de ce que l’on a l’habitude de voir, notamment sur des cartes : les phases les plus intenses sont en vert, les plus calmes en rouge. Un tap affiche le détail sur chaque quart d’heure et l’application présente un résumé similaire pour tous les éléments calculés tout au long de la journée : distance, calories et minutes actives. Si vous n’avez pas votre smartphone sous les yeux, le Flex propose un moyen simple de connaître votre situation. Rappelons que l’objectif de ce type de produit est de vous inciter à marcher plus pour améliorer votre mode de vie : on vous demandera ainsi de fixer un objectif, par exemple 8000 pas par jour. En tapant deux fois le bracelet, vous affichez votre situation actuelle par rapport à l’objectif et vous pouvez ainsi, le cas échéant, décider de rentrer à pied plutôt qu’en métro pour marcher un peu. Les cinq LED s’allument quand vous avez atteint et dépassé l’objectif, sinon vous aurez le nombre de lumières correspondant à votre situation. C’est un moyen simple et rapide de savoir où on en est sans avoir à sortir son téléphone et si l’information proposée est réduite, elle est suffisante : inutile de savoir en permanence le nombre exact de pas effectués. Quand vous atteignez votre objectif, le bracelet vibre et fait clignoter la LED centrale pour vous l’indiquer. Ajoutons que Fitbit ne vous force pas à afficher le nombre de pas : vous pouvez paramétrer l’accessoire pour baser l’éclairage du bracelet sur le nombre de calories dépensées, ou sur le nombre de minutes actives. Dans chaque cas, l’application propose d’indiquer un objectif par jour.
Réglage du bracelet : on peut choisir quelle progression afficher, parmi quatre critères différents.
Le suivi de l’activité est un classique des appareils de suivi et le Flex ne fait pas moins bien que ses concurrents, mais il ne fait pas mieux non plus. Comme les autres accessoires sur le segment, ce produit est incapable de mesurer autre chose que des pas : tant que vous marchez ou courrez, votre activité sera bien enregistrée, mais oubliez tout autre sport. Le vélo, du sport en salles ou de la piscine ne seront pas enregistrés, alors que ce traqueur pourrait être placé à d’autres endroits du corps pour cela. Seule option, ajouter manuellement une activité sportive pour que le décompte total des calories consommées soit correct. Comme ses concurrents, Fitbit dispose d’une base de données avec un certain nombre de sports et une quantité de calories consommées par minute. Vous pouvez saisir une quantité différente de calories et cette activité peut être partagée sur Twitter si vous voulez être complimenté. Sur ce point, ce bracelet fait le minimum syndical : le UP savait au moins enregistrer l’activité physique pendant le sport, même si ce n’est pas aussi précis que pour les pas. Ici, les graphiques n’affichent que les données de marche, rien de plus. Ces graphiques sont d’ailleurs largement perfectibles. Sans parler des choix de couleurs un peu douteux, on regrette la difficile navigation dans les données. Il est très difficile d’effectuer un tap sur une colonne précise, on obtient souvent la colonne d’à côté. Autre grief, on ne voit pas grand-chose en mode portrait et il faut effectuer un tap pour passer en mode paysage : ce n’est pas très ergonomique.
Un graphique en vue hebdomadaire : les barres étant plus grosses, l’application est plus simple à utiliser dans cette configuration.
Censé vous aider à marcher plus, le Flex est en fait très discret au quotidien. Contrairement au UP, il ne vous incite pas à bouger quand vous restez inactif trop longtemps et le bracelet s’oublie vite à son poignet. Les amateurs de discrétion apprécieront, mais on aurait aimé que le vibreur et les LED servent aussi à cela. Dernier regret à propos d’activité physique : le constructeur n’a pas intégré son capteur de marches à son bracelet. Le One est capable de comptabiliser le nombre de marches montées chaque jour, un paramètre intéressant pour rester en forme. On espérait retrouver cette mesure avec le Flex, mais il n’en est rien. Dommage, d’autant qu’il n’intègre aucun altimètre, contrairement au Pulse.

Suivi la nuit

À l’image de ses concurrents, le Flex fonctionne aussi la nuit. Pendant votre sommeil, il enregistre vos mouvements et détecte ainsi si vous dormez à poings fermés, ou si, au contraire, vous avez une nuit agitée. Dans l’optique d’améliorer votre qualité de vie, l’accessoire vous incite à dormir plus et à dormir mieux. Chaque jour, l’application affiche la durée de votre nuit parmi les autres informations à votre sujet, du nombre de pas au poids, en passant par les calories brulées et consommées. Un onglet dédié au sommeil permet également d’obtenir le graphique de la nuit, un tap servant alors à l’afficher en plein écran. On critiquait précédemment l’application Fitbit pour son manque d’ergonomie, mais c’est bien pire sur le volet sommeil. En fait, les données sont si mal présentées qu’elles sont quasiment inutiles : quelle que soit la durée de votre nuit, elle sera toujours représentée avec une forme de longueur fixe. Trois codes couleur remplissent cette forme : du bleu foncé pour le sommeil, du bleu-vert pour les phases agitées et du rose pour les phases éveillées. En théorie, on peut effectuer un tap pour avoir le détail, mais comment le faire alors que les traits sont souvent à peine visibles ? Sur la nuit ci-dessus par exemple, il est impossible d’avoir des informations utiles tant les données sont précises et illisibles. On peut simplement glisser le doigt de gauche à droite et avoir une idée assez vague de la nuit, mais on est loin, bien loin, du confort et de la présentation parfaitement claire de ses deux concurrents testés précédemment. Les données enregistrées par le Flex pendant la nuit nous ont semblé trop précises et moins intéressantes qu’avec le UP ou le Pulse. Le sommeil est censé se répartir en plusieurs phases, mais celles-ci sont tout simplement invisibles en l’état. On n’a qu’un enchaînement de couleurs qui perdent de leur sens, d’autant qu’il n’y a aucun moyen de n’afficher qu’une partie de la nuit. C’est déjà gênant quand on a une nuit de sept heures ou plus, mais que dire des nuits courtes ? Sur ces deux exemples, la nuit du 30 juillet sur 2h30 environ n’occupe qu’une partie infime de l’écran : cette représentation est tout bonnement ridicule. Les deux exemples que l’ont vient d’évoquer témoignent d’un autre problème du Flex, mais cette fois matériel. Le bracelet ne fait pas mieux que ses concurrents et il ne sait pas activer ou désactiver de lui-même le mode nuit. C’est à l’utilisateur de penser à le faire chaque soir avant de s’endormir, et le matin au réveil. C’est un problème, mais on n’en tiendra pas rigueur à cet accessoire, puisqu’aucun produit similaire n’est capable de le faire. Le problème, c’est la méthode pour activer et désactiver le mode nuit. Fitbit a voulu épurer son produit, ce qui est plutôt une bonne chose pour un appareil que l’on doit porter en permanence. Le constructeur a choisi pour cela de retirer tout bouton : pour agir sur le Flex, on doit effectuer des taps, un peu comme sur un écran tactile et c’est l’accéléromètre à l’intérieur qui enregistre les taps et les interprète. On le disait plus haut, pour allumer les LED et connaître sa situation par rapport à l’objectif du jour, on tape deux fois. Pour passer en mode nuit, on doit taper… plusieurs fois. Le constructeur reste très flou, mais il faut en gros cinq taps d’affilée pour changer de mode. Cela paraît simple, dans les faits c’est contraignant de passer de l’un à l’autre, surtout quand on est à peine réveillé. Il arrive souvent que l’on s’y reprenne à plusieurs fois pour changer de mode, ce qui est vraiment frustrant et ce qui fait regretter l’absence de bouton physique. Sur ce point, Jawbone et Withings ont été plus inspirés… Le pire avec cette méthode, c’est que le mode nuit peut s’activer et se désactiver sans que vous le désiriez et même sans que vous le sachiez. Le Flex étant porté en permanence, vous prendrez vite l’habitude de l’oublier et c’est une erreur. Les deux nuits évoquées précédemment sont deux cas où le bracelet est passé en mode nuit trop tôt (20h10 le 7 août) ou beaucoup trop tard (6h30 le 30 juillet). Dans le premier cas, une partie de la nuit est constituée uniquement d’une succession de phases agitées et de réveil ; dans le second, il manque la majorité de l’information.
Il arrive que le bracelet se mette en mode nuit de lui-même. Quand c’est le cas, l’information enregistrée n’a aucun intérêt…
Le Flex exploite son vibreur pour vous réveiller, mais il ne s’agit pas d’une fonction intelligente qui pourrait adapter l’heure en fonction de vos cycles de sommeil. Dans les réglages, on peut définir plusieurs alarmes silencieuses en choisissant l’heure et les jours où on veut l’avoir (pratique pour éviter le réveil trop matinal le week-end). Le constructeur précise que multiplier ces alarmes a un impact significatif sur l’autonomie : on évitera donc d’en régler trop. Quand l’heure dite arrive, le bracelet vibre et allume ses lumières et on désactive l’ensemble d’un double-tap. Du moins, quand l’alarme sonne bien : pendant nos tests, nous avons noté à plusieurs reprises que l’appareil de Fitbit n’a pas sonné au moment voulu. On recommandera ainsi de ne pas faire confiance uniquement au bracelet…

Autres fonctions

Régime : poids et alimentation

Comme tous les traqueurs d’activité, celui de Fitbit intègre un volet dédié aux régimes ou au moins au suivi de son poids et de l’alimentation. Côté poids, vous pouvez saisir manuellement la mesure chaque jour ou investir dans la balance intelligente du constructeur. Pour 120 €, la mesure sera automatiquement transmise et visible dans l’application. Côté nourriture, il ne faut pas s’attendre à ce que ce soit plus simple qu’ailleurs. Le Flex ne sert à rien sur ce point, vous devrez saisir manuellement tout ce que vous mangez. Pour cela, l’application propose une section spécifique et dispose d’une base de données d’aliments, avec la possibilité de créer ses propres aliments ou de saisir des calories manuellement. Là encore, l’application marque le pas par rapport à ses concurrentes et la gestion de l’alimentation est globalement pire avec Fitbit qu’avec les produits de Withing et Jawbone. En cause, une base de données réduite qui contient rarement ce que l’on veut. Les marques ne sont pas connues alors que ce serait pratique pour ajouter une salade, un plat cuisiné ou même un simple yaourt. Impossible aussi de scanner le code-barre, il faut utiliser le champ de recherche et espérer trouver le bon produit, ce qui est rarement le cas. Au total, cette fonction est vraiment gadget et si vous désirez vraiment suivre votre alimentation, ce n’est pas la meilleure solution. Heureusement, le constructeur a signé des accords avec plusieurs autres services et on pourra utiliser, entre autres, l’excellent MyFitnessPal. Renseignez vos aliments sur le site ou avec l’application iOS MyFitnessPal et les données seront transmises à Fitbit. Vous n’aurez pas le détail, mais au moins la quantité de calories absorbées pour chaque repas est bien renseignée.

Dimension sociale minimale

Comme Jawbone, Fitbit a décidé d’intégrer une dimension sociale à son application en vous incitant à ajouter des connaissances et d’offrir un accès à vos données. Cette fonction est extrêmement minimale, puisque la seule information partagée est le nombre de pas sur une semaine. Dans l’application, la vue amis affiche ainsi une liste de toutes les personnes suivies, classées en fonction du nombre de pas et… c’est tout. Vous pouvez trouver vos amis en utilisant l’application iPhone qui va piocher dans votre carnet d’adresses, ou bien depuis le site du constructeur qui exploite alors votre compte Facebook. Dans les deux cas, vous devez obtenir l’autorisation de la personne concernée pour accéder aux données. L’autre volet social concerne le partage des données. Sur ce point, Fitbit en fait aussi très peu et offre peu d’options : on peut choisir de partager tous les jours un rapport d’activité, mais uniquement sur Twitter. Quand vous ajoutez une activité physique, l’application propose également de tweeter l’information.

Bilan

Les traqueurs d’activité se multiplient et s’ils se ressemblent tous un petit peu, ils ont à chaque fois des particularités. Celui de Fitbit se distingue par sa puce Bluetooth 4 capable de transmettre en permanence ses données, mais aussi par son format original, hybride entre le bracelet de Jawbone et le Pulse. Sur le papier, le Flex a tout pour lui avec son bracelet suffisamment fin pour se faire oublier et la possibilité de retirer le capteur, mais dans les faits, c’est plus compliqué. Certes, on peut retirer le traqueur de son bracelet, mais uniquement pour le recharger : il faut le laisser au poignet pour que les mesures soient correctes. La petite taille du produit est un point positif pour sa discrétion, mais c’est aussi le traqueur qui a la pire autonomie, avec trois ou quatre jours seulement. L’enregistrement de l’activité au quotidien fonctionne sans problème particulier et l’indicateur visuel de progression directement sur le Flex est une excellente idée. Là où le bât blesse, c’est avec l’application Fitbit, largement inférieure aux concurrents. Son ergonomie est défaillante, elle ne permet pas de suivre avec précision les nuits enregistrées et mériterait d’être largement revue, tant elle handicape le produit dans son ensemble. Heureusement, Fitbit offre aussi un accès aux données depuis son site et cette méthode est bien plus agréable. Dommage, malgré tout, de proposer une application mal pensée, d’autant que la synchronisation en Bluetooth est très agréable et fonctionne vraiment bien. Corriger l’interface de l’application est facile, mais le constructeur aura plus de mal à modifier le Flex lui même. On apprécie la volonté de proposer un appareil discret et donc de réduire le nombre de boutons, mais cet accessoire va trop loin. L’interaction avec le bracelet basée sur des taps fonctionne mal et elle est une source d’agacement au quotidien. Entre le mode nuit qui s’active et se désactive par erreur et les difficultés que vous aurez à passer ou quitter ce même mode, on aurait préféré un bouton en plus… À l’heure des bilans, on aura du mal à recommander le produit de Fitbit contre ses concurrents. Même s'il vaut 30 € de plus, le meilleur traqueur reste sans doute le UP de Jawbone. Malheureusement, ce dernier a trop de problèmes de fiabilité pour être recommandé aujourd'hui (lire : Le Jawbone Up souffre toujours de problèmes de fiabilité). En attendant un hypothétique retour à la normale pour ce bracelet, on recommandera plutôt le Pulse qui est proposé à un prix similaire (99 €).

illustration magazine 25 ans

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