En 2020, quand la 5G avait été lancée en France, l'association Familles rurales avait attaqué Free Mobile car elle considérait ses publicités sur la 5G trompeuse. Une première décision (en 2022) avait donné raison à Free, mais la Cour d'appel saisie par Familles rurales a finalement estimé que Free Mobile employait des allégations trompeuses.
L'association reprochait plusieurs choses à Free Mobile. Premièrement, le fait que Free Mobile indiquait un passage de la 4G à la 5G « sans surcoût ». La tromperie viendrait ici du fait que le prix du forfait ne bouge pas, mais que le client doit acheter un smartphone 5G, rare et onéreux à l'époque. Ensuite, Free Mobile annonçait un « débit ultra rapide jusqu’à 3 fois plus rapide que la 4G », ce qui n'est vrai que quand la 5G est déployée dans les fréquences élevées (3,5 GHz). Free Mobile utilise énormément la bande des 700 MHz dans les régions rurales, et dans ce cas de figure, la 5G n'est pas réellement plus rapide que la 4G. Un autre slogan problématique était « large couverture : déjà 40% de la population couverte par la 5G en France ». C'est le « large couverture » qui semble en cause, car une couverture de 40 % de la population ne peut a priori pas être considérée comme large.
Free Mobile a été condamné à verser 15 000 € de dommages et intérêts à l'association, qui prépare maintenant une action de groupe « afin de voir (si) les consommateurs ayant dû s’équiper de téléphones onéreux pour profiter des débits indûment annoncés, (peuvent être) indemnisés ».
Source : Le Figaro et AFP.