Xavier Niel a investi personnellement dans le groupe Vodafone, par le biais d’Atlas Investissement, un fonds d’investissement qu’il détient et contrôle. Le propriétaire d’Iliad, qui gère notamment Free et Free mobile en France, devient ainsi actionnaire à hauteur de 2,5 % de l’entreprise britannique, une opération qui devrait lui coûter environ 750 millions de livres (858 millions d’euros) d’après Le Figaro.
Voilà qui devrait lui permettre d’influencer les décisions de Vodafone, ce qui n’est pas innocent quand on se rappelle l’échec d’Iliad en début d’année. La firme française avait proposé d’acheter la filiale italienne de Vodafone et ses 8,5 millions d’abonnés, mais avait reçu un refus de la part de son homologue britannique. Même s’il ne le dit pas explicitement, Xavier Niel compte sans doute sur ce nouvel investissement pour peser sur les orientations de Vodafone. De quoi relancer l’idée d’un achat en Italie ?
On ne sait pas encore si c’est son intention, mais le communiqué de presse d’Atlas Investissement relève que le patron français apprécie la stratégie de Vodafone, qui compte notamment se séparer de son infrastructure mobile pour améliorer sa rentabilité. Xavier Niel espère également peser dans les décisions du groupe pour accélérer cette stratégie, réduire ses coûts et améliorer sa rentabilité. L’Allemagne est par ailleurs évoquée par le communiqué, comme l’un des pays où Vodafone devrait accélérer le déploiement du haut débit.