Sans surprise, Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free Mobile se sont portés candidats pour obtenir les premiers morceaux des fréquences 5G, annonce l'ARCEP. Les fréquences en question sont comprises entre 3,4 GHz et 3,8 GHz1 et les opérateurs se portent acquéreur pour des blocs de 50 MHz.
Pas d'enchères à ce stade, chaque bloc est vendu par l'État au prix fixe de 350 millions d'euros. Pour qu'un opérateur puisse acheter un bloc, il doit prendre plusieurs engagements, dont une amélioration de la couverture à l'intérieur des bâtiments, une plus grande transparence sur le déploiement et la commercialisation d'offres fixe.
Les 110 MHz restants (dans le cas où les dossiers des quatre opérateurs sont acceptés) seront vendus aux enchères par tranche de 10 MHz, coûtant chacune à partir de 70 millions d'euros. Cette phase se déroulera au mois d'avril. L'ARCEP prévoit de délivrer les autorisations au plus tard en juin, ce qui signifie que les offres commerciales pourront démarrer au plus tôt cet été.
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Les ondes millimétriques de la bande des 26 GHz, plus rapides mais moins porteuses, seront attribuées ultérieurement. ↩