Dans le cadre du « New Deal » passé au début de l’année, l’Arcep a réattribué les fréquences des bandes 900 MHz, 1800 MHz et 2,1 GHz (actuellement utilisées pour la 2G, 3G et 4G) dont les autorisations arrivent à échéance entre 2021 et 2024.
Free Mobile est l’opérateur qui profite le plus de l’opération, puisque le moins bien loti actuellement, il sera mis sur un pied d’égalité avec les autres sur les 900 MHz et les 2,1 GHz à terme.
Les quatre opérateurs seront chacun titulaire de 8,7 MHz duplex à partir de décembre 2024. Aujourd’hui, Free Mobile n’a que 5 MHz, quand ses concurrents en ont le double. Il faut savoir que plus un opérateur a une bande « large », plus il est en mesure d’offrir de meilleurs débits.
Le rééquilibrage sera plus important encore pour les 2,1 GHz, où Free Mobile a une largeur de bande trois ou quatre fois inférieure à celle de ses rivaux aujourd’hui. À partir de 2021, tout le monde sera logé à la même enseigne : 14,8 MHz duplex pour chacun.
La situation est un peu différente pour les 1800 MHz. Free Mobile ne s’était pas porté candidat à la réattribution des fréquences, son autorisation courant jusqu’en 2031. On reste sur 20 MHz duplex pour Orange, SFR et Bouygues Telecom, tandis que Free a 15 MHz duplex.
L’Arcep rappelle que les opérateurs se sont engagés à respecter des « obligations ambitieuses en faveur de l’aménagement numérique du territoire », dont l’amélioration de la qualité de réception (en particulier dans les zones rurales), une accélération du rythme des programmes ciblés d’amélioration, la généralisation de la couverture à l’intérieur des bâtiments, ou bien encore l’accélération de la couverture des axes de transport.