La perpective de voir ZTE fermer boutique s'éloigne alors que les gouvernements américain et chinois sont en passe de signer un accord commercial, indiquent le Wall Street Journal et Reuters.
Les discussions se poursuivent mais dans l'accord qui se dessine, les États-Unis lèveraient l'interdiction faite aux entreprises américaines de travailler avec ZTE. En réponse, la Chine s'engagerait à augmenter ses importations agricoles américaines et à baisser ses tarifs douaniers sur ces marchandises.
Il y a quelques jours, Donald Trump avait surpris en tweetant qu'il souhaitait finalement que ZTE se remette en route, car de nombreux emplois en Chine étaient en jeu. Cela malgré des avertissements de la part des services de sécurité américains sur les risques posés par les équipement réseau de ZTE.
ZTE pourrait donc à nouveau s'équiper en processeurs Qualcomm pour ses téléphones alors qu'il y a quelques jours son activité même était menacée.
Le fabricant avait reconnu en 2016 avoir réexporté vers l’Iran et la Corée du Nord — deux pays soumis à embargos — des équipements achetés aux États-Unis. ZTE a été sanctionné par Washington après avoir faussement assuré que les dirigeants impliqués avaient fait l'objet de condamnations pour ces agissements. Une récente enquête d'un quotidien australien décrivait un système de corruption enraciné au sein du groupe.
À l'issue de l'accord trouvé entre la Chine et les États-Unis, ZTE pourrait être contraint de remanier son conseil d'administration, sa direction et de payer une importante amende.