Chez Free, tout va bien merci. L’opérateur a livré ce matin ses résultats pour les six premiers mois de l’année, et pour le 22e trimestre consécutif, le trublion de la téléphonie mobile remporte la statuette de premier recruteur : 200 000 nouveaux abonnés supplémentaires. Cela porte à 440 000 le nombre de nouveaux clients sur le semestre (c’est 45 000 de plus qu’au premier semestre de l’an dernier). La part de marché de Free Mobile s’établit à 18,5%.
L’offre à 19,99 € (ou 15,99 € pour les abonnés Freebox) représente l’intégralité des recrutements au premier semestre. Ces derniers mois, l’opérateur n’a cessé d’enrichir cette offre, attirant logiquement de nouveaux abonnés. Plus de la moitié des clients mobiles sont en 4G (6,8 millions d’abonnés). La moyenne de consommation mensuelle est de 6,6 Go. Free entend continuer à développer son réseau mobile : fin juin, l’opérateur couvrait 91% de la population en 3G, 82% en 4G.
Au premier semestre, le groupe a engrangé un chiffre d’affaires d’un peu plus de 2,4 milliards d’euros, en progression de 7% par rapport à l’an dernier. Les revenus tirés de l’activité mobile sont de 1,1 milliard, en croissance de 10% ; celles issues de l’activité fixe, à 1,4 milliard, sont en hausse de 4,8% en raison notamment de l’offre TV by Canal Panorama pour les abonnés Freebox Révolution.
Dans le fixe, Free compte 6,5 millions d’abonnés, dont 83 000 nouveaux clients recrutés durant le premier semestre. Le groupe note un ralentissement dans les recrutements (la part de marché des recrutements nets est de 27%), qui s’explique par le contexte concurrentiel et « l’intensité des promotions des concurrents ». Le réseau fibre FTTH de Free atteint 5,3 millions de prises, dont 900 000 nouvelles raccordables déployées durant le premier semestre. Free a enregistré sur la période 110 000 abonnés fibre en plus (+35%), autant qu’en 2016. Le FAI compte désormais 420 000 abonnés FTTH.
Au terme du premier semestre, l’Ebitda (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) s’affiche à 875 millions d’euros, soit 8,2% de plus que l’an dernier. Une croissance due uniquement à l’amélioration de la rentabilité de l’activité mobile de Free. En ce qui concerne l’activité fixe, l’entreprise a observé un impact négatif provenant de trois facteurs : la hausse du coût du dégroupage (9,45 €, soit 35 centimes de plus), la hausse des coûts de personnel en lien avec le déploiement de la FTTH, et l’enrichissement de l’offre avec Canal.
En comptant les abonnés fixe et mobile, Free compte 19,6 millions de clients. Pour finir, le groupe a investi 723 millions d’euros dans ses infrastructures fixes et mobiles.