Au 30 juin 2017, les quatre opérateurs disent avoir couvert en 3G plus de 3 500 communes et centres-bourgs dans le cadre du programme mis en place pour faire disparaître les zones blanches.
Ainsi, les opérateurs ont tenu leur obligation — l’ARCEP ira tout de même vérifier sur le terrain si c’est bien le cas. Cette couverture s’est faite grâce à un réseau mutualisé et un financement public.
Le programme « zones blanches centres-bourgs » n’est pas terminé : les opérateurs devront encore couvrir en 3G plusieurs centaines de communes supplémentaires.
Ils ont aussi des obligations en 4G : 90 % de la population des zones peu denses en 800 MHz au 17 janvier 2022, et 50 % en 700 MHz à la même date. Actuellement, toutes bandes de fréquences confondues, SFR couvre 74 % de cette population, Bouygues Telecom 70 %, Orange 69 % et Free Mobile 47 % (ce dernier n’avait pas d’obligation dans les zones peu denses jusqu’ici).
L’ARCEP veut accélérer le mouvement en renforçant les obligations dans le cadre d’un examen anticipé du renouvellement des fréquences. L’autorité est en discussion avec le gouvernement pour lancer le plus tôt possible les tractations sur le renouvellement des autorisations pour les bandes 900 MHz, 1 800 MHz et 2 100 MHz.