Bouygues et SFR ont obtenu le feu vert de l'Arcep pour réaffecter à la 4G la bande de fréquences des 2,1 GHz jusque-là dévolue à la 3G. Cette permission donne aux deux opérateurs le champ libre pour étendre leur couverture 4G en s'appuyant non plus seulement sur la mise en service de nouvelles antennes - une étape plus longue et coûteuse - mais en profitant d'une infrastructure déjà en place.
Un raccourci que peuvent également emprunter Free Mobile et Orange s'ils le souhaitent. Dans son communiqué paru la semaine dernière, l'Autorité de régulation n'attend qu'une demande officielle de ces deux opérateurs.
Cette bande de fréquences avait été attribuée pour la première fois il y a 16 ans, rappelle l'Arcep, avec l'objectif de stimuler le développement du haut-débit mobile « Bouygues Telecom et SFR sont désormais autorisés à déployer dans cette bande des réseaux 4G en complément de leurs réseaux 3G. Cela leur permettra d'améliorer les débits de la 4G. ».
Bouygues est familier de ce principe de "refarming", il avait le premier obtenu un coup de pouce en 2013 pour le déploiement de son réseau 4G en utilisant la bande de fréquences des 1 800 MHz utilisée auparavant pour la 2G.