« La consolidation a toujours du sens et je ne suis pas le seul à le penser. Les mêmes raisons qui la justifiaient par le passé existent toujours. » Par ces mots prononcés lors des résultats annuels d’Orange, Stéphane Richard relance publiquement les grandes manœuvres pour passer de quatre à trois opérateurs.
Celui qui devrait disparaître ? Le plus petit, Bouygues Telecom. Martin Bouygues a démenti les discussions avec Orange, mais selon des sources de BFM Business, les échanges ont bien repris. « On sent qu’Orange pousse », « le fil n’est jamais rompu, on avance par étape », commentent des employés de Bouygues.
Les négociations très avancées de l’année dernière avaient capoté en raison de plusieurs exigences de l’État qui n’avaient pas plu à Bouygues. Comment éviter que la situation se répète à l’avenir ? En faisant sortir l’État du capital d’Orange, répond son PDG, qui cherche un actionnaire privé pour le remplacer. Par ailleurs, à l’exception de celle entre Martin Bouygues et Xavier Niel, les relations entre les patrons des opérateurs se sont apaisées, d’après BFM Business.