Iliad, la maison-mère de Free, cherche un relais de croissance à l’étranger. Après l’échec de la proposition d’achat de T-Mobile aux États-Unis, le groupe regarde de l’autre côté de la Manche, sur un marché qui peine, tout comme en France, à se consolider. Le mariage entre les deux opérateurs O2 et Three pourrait finalement ne pas recevoir le feu vert des autorités de régulation européennes ; Margrethe Vestager, commissaire chargée de la concurrence, devrait opposer son véto cette semaine à cette fusion.
Voilà qui laisse ouverte une porte pour une société tierce et, pourquoi pas, étrangère. Iliad a tâté le terrain il y a quelques semaines, auprès des régulateurs britanniques et européens, sur la possibilité d’une prise de contrôle de l’opérateur anglais O2, propriété de l’espagnol Telefonica.
Xavier Niel possède également une part importante dans Telecom Italia, dans lequel Orange a aussi des billes. Le patron de Free pourrait bien se retrouver au cœur de la consolidation du marché européen de la téléphonie, si d’aventure le rapprochement avec Orange devenait réalité.