Le Japon s'est fixé un objectif pour les JO 2020 qui auront lieu à Tokyo : que la 5G soit présente. « Pour les JO qui auront lieu dans notre pays avancé dans le domaine des télécommunications sans fil, on attend que soient installés des équipements de pointe », écrit le ministère des Affaires intérieures et des Communications dans un rapport présenté aujourd'hui.
Pour y parvenir, le Japon peut compter sur son premier opérateur, NTT Docomo, qui fait des essais depuis plusieurs années avec d'autres entreprises spécialisées locales et étrangères (NEC, Fujitsu, Ericsson et Alcatel-Lucent, entre autres).
Ericsson a d'ailleurs annoncé au début du mois avoir atteint un débit de 5 Gb/s en laboratoire. La LTE-Advanced (ou 4G+) que Bouygues a récemment lancé (sans terminaux compatibles) permet d'atteindre 1Gb/s au maximum. Ericsson prévoit que les premières offres 5G arriveront autour de 2020, juste à temps pour les JO.
Il reste encore beaucoup à faire. La 5e génération de technologie cellulaire n'est pas encore standardisée, les acteurs devront se mettre d'accord sur les normes à adopter dans les prochains mois. L'Union européenne et la Corée du Sud ont signé un accord le mois dernier pour faire front commun sur la 5G. Les deux parties s'engagent à dégager un consensus général (définition, feuille de route, etc.) sur cette technologie d'ici fin 2015.