Qobuz a débarqué aujourd'hui au Canada. La plateforme française de streaming Hi-Res, spécialisée dans le jazz et dans le classique sans rejeter pour autant les autres genres, était déjà présente aux États-Unis mais les portes du marché canadien lui étaient encore fermées.
Et pour cause : l'entreprise avait un contrat d'exclusivité pour fournir QUB musique, un service local de Québecor, deuxième actionnaire principal de Qobuz. QUB musique fermant ses portes suite à une restructuration, la place est donc libre pour Qobuz.
Les clients canadiens peuvent découvrir l'offre hybride de la plateforme : un abonnement à un catalogue de plus de 100 millions de chansons à partir de 12,99 $CA (ou 129,99 $ par an) pour la formule Studio. L'offre Sublime à 15 $ permet bénéficier de tarifs préférentiels sur des achats de titres en Hi-Res (24 bits, 48 kHz). Et bien évidemment il y a aussi une boutique de téléchargement qui vend des morceaux à la pièce ou par album.
Vincent Lefebvre, chef Musique, marketing et partenariats de Qobuz au Canada, promet au Devoir un travail éditorial soigné et ciblé : « Nous avons une équipe locale et ne laisserons pas la partie anglo-saxonne à l’équipe des États-Unis. Il faut à tout prix que nous soyons perçus comme Canadiens. Nous allons tout faire pour mettre en avant les artistes canadiens anglophones et francophones. C’est notre approche partout ». 20 journalistes indépendants sont chargés de la partie éditoriale du site.