Un peu moins de 40 pays où Netflix est accessible ont vu le prix des abonnements baisser. Le fait n'est pas courant en ces temps d'inflation. Cette politique de réajustement vers le bas a été confirmée par l'entreprise au Wall Street Journal.
Si les pays en question sont nombreux, ce ne sont pas de gros marchés pour Netflix, mais ils représentent un bel éventail de continents : Moyen-Orient, Europe (Croatie, Slovénie et Bulgarie), Amérique latine, Asie-Pacifique et Afrique. L'un de nos lecteurs, installé en République démocratique du Congo, a été ainsi passablement surpris lorsqu'il a reçu le mail l'avertissant, non pas d'une hausse, mais d'une baisse de son abonnement Premium : 9,99 $ au lieu de 11,99 $.
Ces baisses peuvent s'expliquer par une volonté de gagner des parts de marché, alors que dans un pays où le service est déjà solidement implanté il se sentira les coudées franches pour gonfler la note. Le Wall Street Journal rappelle les propos le mois dernier de Greg Peters, co-directeur exécutif de Netflix qui disait chercher des endroits où des augmentations pourraient être appliquées. Des pays dans lesquels Netflix se pose en « bien non substituable ».
Autre motif pour remanier les prix : la concurrence. C'est le point avancé par la porte-parole de Netflix qui confirmait ces baisses localisées : « Nous savons que les abonnés n'ont jamais eu autant de choix en termes de divertissement ».
Reste que cette politique va à rebours de ce que fait le service sur ses plus anciens marchés où des augmentations ont eu lieu pour soutenir le résultat du groupe et où la chasse aux comptes partagés a démarré et promet de s'étendre.
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