C'est à partir du 1er novembre que Netflix pourrait lancer sa nouvelle formule d'abonnement contenant de la publicité. La France ferait partie des premiers pays testés. Des sources du Wall Street Journal et de Variety s'accordent sur cette date de novembre. Initialement, Netflix tablait sur un lancement début 2023, puis c'est devenu fin 2022.
D'après Variety, le service aimerait couper l'herbe sous le pied de Disney qui prévoit sa propre offre d'abonnement avec publicité — Disney+ Basic (7,99 $/mois) — pour le début décembre. La France est citée parmi les premiers pays où Netflix ouvrira les hostilités, en plus des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni et de l'Allemagne.
Le prix de cette formule n'a pas encore été dévoilé officiellement, mais des rumeurs ont mentionné une fourchette comprise entre 7 et 9 $. Sachant que la formule la plus populaire — sur laquelle la nouvelle pourrait s'appuyer, mais sans en reprendre toutes les caractéristiques — est vendue 15,49 $ (13,49 € en France).
Netflix vendrait sa formule avec des pubs moins de 10 $
Les deux sites font aussi état des discussions encore en cours entre le service de streaming et les annonceurs prêts à tenter l'aventure, avec l'objectif de signer les premiers contrats avant le 30 septembre. Netflix viserait 500 000 abonnés à cette nouvelle offre d'ici la fin de cette année. Deux cadres de Snap ont été débauchés à cet effet pour diriger ces efforts.
Sur un plan pratique, des publicités de 15 à 30 secondes seraient affichées avant et pendant une série, pour un total d'environ 4 minutes par tranche horaire (contre 18 à 23 minutes de pubs par heure, comme cela se pratique communément sur les chaînes américaines du câble). Pour les films, le passage de ces clips interviendrait uniquement avant la diffusion du contenu.
La fréquence à laquelle une même pub est vue serait également beaucoup plus faible que ce qui se fait habituellement : une même pub par heure, trois fois la même pub par jour.
Le ciblage des téléspectateurs serait lui aussi assez souple pour commencer. Les annonceurs pourraient choisir de toucher les personnes qui regardent les 10 séries les plus populaires du moment, certains genres en particulier (comédie, drame…) ou des abonnés à l'échelle d'un pays, mais pas en dessous (aux États-Unis cela aurait pu être au niveau d'un État). L'âge, le sexe, les habitudes de visionnage ou la période de la journée ne seraient pas utilisés pour calibrer ces intermèdes publicitaires