HBO Max s'est lancé il y a quelques jours dans de nouveaux pays européens, dont les Pays-Bas, le Portugal, la Pologne ou encore la Roumanie. La plateforme de streaming détenue par WarnerMedia (qui est elle même une division d'AT&T) est désormais accessible dans une soixantaine de pays à travers l'Europe, l'Amérique du Nord, l'Amérique latine et les Caraïbes. Vous allez me dire, et la France alors ?
Une conférence rassemblant des dirigeants de HBO Max a eu lieu durant le festival Séries Mania qui se déroule à Lille. La France a été citée — ce qui n'est pas une surprise — mais sans donner de date. Dans l'Hexagone, les contenus HBO sont diffusés par OCS (Orange), avec des droits qui se terminent normalement à la fin de cette année. HBO Max pourrait ensuite avoir les coudées franches…
Pour préparer le terrain, le service de streaming a embauché en octobre dernier Vera Peltekian, ancienne dirigeante de Canal+, pour superviser le développement de HBO Max en France. Elle faisait partie de l'aréopage présent à Séries Mania, l'occasion d'évoquer le contenu local que produira HBO Max. « Nous voulons parler des problèmes sociaux et explorer les émotions », a-t-elle expliqué.
Des émotions qui ne passeront pas forcément par des séries policières, ajoute la vice-présidente France, pour qui « ce n’est donc pas notre priorité d’ajouter une nouvelle série policière (…) nous voulons plutôt jeter un œil à la façon de remodeler la dramédie [drame et comédie], la comédie ou la romcom [comédie romantique] ». Le festival Séries Mania sera peut-être l'occasion pour HBO Max de repérer de futurs programmes en vue d'une acquisition.
Aux Pays-Bas, HBO Max a lancé deux formules mensuelles : une à 5,99 € (720p, un flux, cinq téléchargements), l'autre à 7,99 € (trois flux, trente téléchargements et une qualité d'image qui varie du 1080p au 4K). C'est bien moins cher qu'aux États-Unis (15 $), mais le catalogue y est aussi plus riche.
Source : AlloForfait