Le régulateur australien aurait en tête de lancer une enquête concernant les logiciels pré-installés dans nos appareils mobiles, ainsi que les services et applications par défaut. Apple est directement visée par l'ACCC (Australian Competition & Consumer Commission) avec son accord passé avec Google, qui permet à ce dernier d'être le moteur de recherche par défaut dans Safari. Chaque année, Apple empoche un chèque compris entre 8 et 12 milliards de dollars, ce qui contribue grandement à l'activité services du constructeur.
L'autorité de la concurrence du pays demande aux consommateurs et aux concurrents de lui faire parvenir leurs retours d'expérience, permettant de bâtir un rapport qui sera finalisé en fin d'année. « Nous savons qu'en général, mettre en place une option par défaut augmente considérablement la probabilité que les consommateurs et les entreprises vont utiliser cette option », explique Rod Sims de l'ACCC. « Cela peut avoir pour effet de réduire la concurrence et le choix des consommateurs ».
L'ACCC veut aussi en savoir davantage sur l'écran de sélection des apps et services sur Android, un dispositif en vigueur en Europe… et que Google a tourné cul par dessus tête pour en tirer profit. Le pays veut mettre en place quelque chose de similaire, en s'appuyant sur l'expérience européenne.
Les services par défaut intéressent également le régulateur britannique qui a estimé l'été dernier que l'accord Apple/Google constituait une « barrière significative à l'entrée et à l'expansion » de rivaux de Google sur le marché des moteurs de recherche.
Source : MacRumors