Le programme App Store Small Business fait des envieux. Les développeurs dont les revenus annuels sur l'App Store ne dépassent pas le million de dollars bénéficient d'une commission ramenée à 15%, soit moitié moins que ce que prélevait Apple depuis toujours (on peut s'y inscrire depuis la semaine dernière). Les éditeurs publiant sur Apple Livres aussi aimeraient profiter des largesses du constructeur.
L'IBPA, qui regroupe plus de 3 600 éditeurs américains indépendants, réclame à son tour une baisse de la commission d'Apple qui, dans sa librairie comme sur l'App Store, prélève 30% sur le prix des livres numériques vendus sur sa plateforme. Apple et les autres grandes entreprises exercent « un grand pouvoir sur les créateurs indépendants, grâce au contrôle des plateformes logicielles et matérielles », relève l'association.
Quand ces sociétés engrangent des milliards de dollars chaque année, « les créateurs indépendants ont été marginalisés par ces mêmes plateformes », déplore l'IBPA, tandis que les algorithmes « favorisent (…) les superstars ». 40% des membres de l'association affichaient l'an dernier des revenus annuels de moins de 5 000 $.
Contrairement aux développeurs iOS qui n'ont pas d'autre choix que l'App Store pour distribuer leurs applications, les auteurs et les éditeurs peuvent se passer complètement d'Apple Livres pour vendre leurs bouquins, y compris auprès de lecteurs équipés d'iPhone ou d'iPad. La boutique Kindle d'Amazon est très populaire, et rien n'empêche de distribuer un livre numérique par ses propres moyens ; nos ouvrages sont ainsi disponibles sur notre propre boutique, mais aussi sur celle d'Apple.
Source : IBPA