Disney+ ressemble de plus en plus à la réussite espérée par la direction du groupe aux grandes oreilles. Avec son fonds de catalogue particulièrement riche et un prix serré (6,99 €/$), le service a recruté dix millions d'abonnés dans les 24 heures suivant sa mise en ligne. Et même si elle n'est disponible qu'en Amérique du Nord et aux Pays-Bas, la plateforme de streaming a su dès le départ installer dans l'inconscient collectif une icône désormais universellement reconnue et adorée de tous, ce qui a certainement permis de consolider et d'augmenter encore le nombre de clients payants.
Et le rallye d'abonnés est loin d'être terminé. D'ici la fin du premier trimestre, Disney+ pourrait compter 25 millions d'utilisateurs payants, selon un sondage récent réalisé par Bank of America, soit 4 millions de plus que la précédente estimation des analystes. Pour expliquer ce chiffre en hausse, BoA cite notamment la reconnaissance acquise par le service de streaming auprès du grand public.
Le pari de Bob Iger, le patron du groupe Disney qui va lâcher son poste l'année prochaine, est pour le moment gagné. Et la croissance de Disney+ ne devrait pas fléchir. Il y a de nouvelles séries exclusives qui seront disponibles en 2020, en particulier WandaVision et The Falcon & The Winter Soldier qui se déroulent dans l'univers ciné de Marvel. Surtout, le service va ouvrir en Europe fin mars, et en Amérique latine en octobre.
En France, le lancement promet d'être de grande ampleur puisque Canal+ a obtenu les droits de distribution (en dehors des applications solo). Disney+ est encore très très loin de jouer dans la même cour que Netflix et ses 158 millions d'abonnés payants, mais la plateforme est toute jeune et elle n'a pas produit tous ses effets.