Le grand drame pour Intel, c’est d’être passé à côté de l’iPhone et de l’iPad, et du boom des smartphones et des tablettes de manière générale. Si le géant des semi-conducteurs n’a pas convaincu Apple d’utiliser ses technologies pour ses microprocesseurs, il essaierait de convaincre la marque à la pomme d’utiliser ses produits pour les puces radio de ses prochains terminaux.
Selon Kommersant, Apple aurait décidé de se séparer à terme de Qualcomm pour qui ce serait un véritable coup dur. Le journal russe ajoute que le Californien songeait à Intel, mais ce ne serait pas la seule option envisagée.
La société américaine a tout ce qu’il faut pour satisfaire Apple à ce niveau-là. En 2010, elle avait absorbé la division mobile de l’entreprise allemande Infineon avec laquelle la firme de Cupertino travaillait. C’est elle qui avait fourni notamment la première puce 3G de l'iPhone.
À l’époque, le PDG d’Intel — Paul Otellini — avait même consulté Steve Jobs au sujet de cette acquisition (lire : Infineon : le patron d’Intel aurait consulté Steve Jobs). On ignore si cela a eu un lien de cause à effet, mais peu de temps après Apple larguait Infineon pour Qualcomm.
Quoi qu’il en soit, il y aurait plus que des discussions entre Intel et Apple. Les deux sociétés auraient déjà dans leurs labos un prototype d’iPhone 5 avec une puce Intel. Toutefois si les deux sociétés décident de passer à l’acte, il devrait se passer pas mal de temps avant le lancement d’un iPhone estampillé Intel au niveau de la radio. Les sources de Kommersant évoquent deux ans de développement. Cela ne devrait donc pas se faire avant 2015.