Finie l'ère des prototypes destinés aux geeks, place aux bijoux prenant place au poignet de monsieur et madame Tout-le-Monde : de Pebble à Basis en passant par Withings, les fabricants soignent l'apparence et la conception de leurs « montres » connectées et de leurs traqueurs d'activité. Un mouvement qui doit beaucoup à Metawatch, société fondée par des ingénieurs de Fossil qui revient après six mois de silence.
C'est que sa nouvelle Meta M1 aurait dû être commercialisée au printemps ; finalement disponible en précommande, elle ne sera pas livrée avant la rentrée. Pourtant, la Meta M1 n'est pas la montre la plus connectée des montres connectées : elle transmet les notifications du téléphone et en contrôle quelques fonctions, elle dispose de plusieurs « cadrans », mais elle ne possède ni applications ni fonctions particulièrement évoluées.
Avec son écran monochrome et son autonomie de quelques jours, ce n'est pas non plus un chef-d'œuvre de technologie. Mais Frank Nuovo, ancien designer des téléphones Vertu, s'est particulièrement échiné à perfectionner ses cornes, qui n'en sont pas vraiment : il s'agit plutôt de pivots, fixés près du centre du boîtier pour permettre au bracelet d'épouser au mieux le poignet. L'ensemble est original, c'est le moins qu'on puisse dire — pour le reste…
Le boîtier en acier de la Meta M1 Core peut-être associé à un bracelet en caoutchouc (249 $) ou en métal (349 $). La Meta M1 Core devient la Meta M1 Limited dès lors qu'elle reçoit un traitement particulier : noir mat avec un bracelet en cuir pleine fleur (399 $), plaqué or rose avec un bracelet façon croco (399 $) ou noir mat avec un bracelet en métal (449 $). La Meta M1 Core sera livré à partir du mois de septembre ; la Meta M1 Limited arrivera un mois plus tard.
Et d'ici là, Apple aura peut-être présenté son « objet à porter au poignet ».