Les principales plateformes de vidéo sur internet vont devoir rehausser leurs investissements dans les programmes européens ainsi que leur visibilité. Les différentes institutions européennes sont parvenues à un accord politique sur de nouvelles règles en la matière.
Ces règles, qui doivent encore être entérinées, permettront aux États d’obliger les services de vidéo qui sont établis à l’étranger mais qui visent leur population à contribuer financièrement aux productions européennes.
« Cela permettra de remédier aux distorsions de concurrence et de prévenir les délocalisations opportunistes. Surtout, cela protégera le financement de notre création », s’est félicitée la ministre française de la Culture.
Les catalogues de Netflix, Amazon Prime Video et iTunes, puisque ce sont les premiers visés, devront également être constitués d’au moins 30 % de création européenne. Un objectif à leur portée, selon la Commission européenne, qui a noté que Netflix et iTunes avaient déjà plus de 20 % d’œuvres du Vieux Continent dans leurs catalogues.
Avant l’annonce de Bruxelles, Netflix avait déclaré avoir plus de 100 projets européens pour cette année. Amazon a pour sa part commencé récemment le tournage de sa première série française, Deutsch-les-Landes avec Sylvie Testud et Marie-Anne Chazel.