Taylor Swift en est ce mois-ci à sa deuxième pub pour Apple Music et ce n’est probablement pas fini. Larry Jackson, qui gère chez Apple le contenu du service de streaming, a donné à Fast Company quelques détails sur la stratégie publicitaire mise en place. Il s’agit de créer des spots où les artistes ont activement contribué au scénario et de sortir ces clips à un rythme soutenu.
Le 1er avril, une première pub mettait en scène — non sans humour — une Taylor Swift écoutant un morceau de Drake et Future. Un titre qui n’était pas le sien et qui n’était pas non plus dans l’actualité (il date de septembre dernier). Un single qu’Apple utilise dans l’une de ses playlists thématiques.
Rebelote aujourd’hui avec la même artiste qui écoute cette fois un morceau autrement plus ancien, puisque datant de 2001, du groupe Jimmy Eat World. À nouveau il s’agit d’une petite scène du quotidien à laquelle tout le monde ou presque peut s’identifier. Swift ne promeut pas sa propre musique mais elle assure par sa présence de donner une large visibilité à cette vidéo et à Apple Music.
Larry Jackson explique qu’il a envie de créer une sorte de “pavillon des artistes”. Où les vedettes ne viennent pas faire de la réclame comme on en fait pour « vendre du dentifrice » mais où Apple met en scène leurs idées.
Un endroit où leurs idées sont menées à leur terme avec respect et déférence. On veut faire en sorte que les artistes puissent venir et voir leurs idées concrétisées dans leur forme la plus pure possible. Voilà pourquoi je suis si fier de cette campagne — Taylor est arrivée avec une idée, et je l'ai protégée au maximum parce qu'elle était à ce point excellente.
L’objectif que mûrit Jackson est de créer des synergies entre des artistes de différents horizons qui ont comme point commun d’appartenir à la “famille Apple Music”. Aucune agence publicité n’a été sollicitée pour ces premiers clips avec Swift, assure le responsable. Il a travaillé uniquement avec Taylor Swift et le réalisateur.
Il faut s’attendre à d’autres clips, puisque Jackson compare cette nouvelle campagne à la manière dont on lance un album :
Vous sortez un single ; il marche pendant un certain temps puis le single suivant arrive. On fait en sorte (avec cette campagne, ndlr) d'éviter que l'intérêt ne s'amenuise trop vite, en suivant la même cadence que pour un album. Un clip sort, au bout de 15 jours l'excitation diminue, alors un autre clip sort, et ainsi de suite. On emploie pour ces vidéos la même démarche que l'on aurait avec des singles.