Qobuz va peut-être se tirer d'affaire. Placée en redressement judiciaire au début du mois, la plateforme musicale qui mise sur la qualité sonore a reçu quatre offres de reprise.
Les noms des repreneurs potentiels n'ont pas été dévoilés, mais Yves Riesel a déclaré à L'Express que « les deux meilleures offres émanent de candidats qui sont plus ou moins dans le secteur de la musique. »
Le patron et fondateur de Qobuz se dit à la fois « soulagé » et « amer ». « Soulagé », car l'une des offres pourrait assurer le maintien des 38 emplois et présente un investissement « raisonnable ». Mais « amer », car les offres de reprises sont trop peu nombreuses à ses yeux, signe d'un « échec total du financement de l'industrie de la musique en France. »
Le tribunal de commerce doit rendre sa délibération en décembre ou en janvier. D'ici là, le service fonctionne toujours normalement, et ce devrait être le cas également après l'éventuelle reprise.
Qobuz compte 25 000 abonnés, dont presque un quart à la formule Sublime qui coûte 219 € par an (streaming en qualité CD, téléchargement Hi-Res 24-Bit au prix du MP3) et qui progresse le plus, a récemment indiqué Yves Riesel à Next INpact.