Wiko et sa « french touch » venue… de Chine. Le Figaro consacre un portrait à Wiko, ce vendeur de mobiles qui se présente volontiers comme « marque française, simple et évidente » mais qui est en réalité tout ce qu'il y a de plus asiatique.
Avec à la clef, un succès certain, puisqu'avec une gamme de smartphones et de téléphones plus classiques, Wiko est crédité du titre de troisième acteur dans la distribution de portables en France.
Ses smartphones, que l'on pourrait aisément confondre avec des Galaxy S4, ne sont pas dotés des derniers raffinements. Le modèle haut de gamme actuel, le Darkfull, n'a par exemple ni 4G, ni capacités d'extension pour dépasser ses 16 Go. Mais avec son écran 5" Full HD et sa puce Quad Core il peut donner l'illusion de jouer dans la cour des grands (il est honnête mais sans plus, d'après un test de Frandroid), surtout il ne coûte que 270€.
Wiko, raconte le Figaro, est né il y a deux ans à Marseille et a surfé sur la vague Free Mobile, où des gens avaient besoin de téléphones abordables, achetés sans engagement. Wiko est cependant tout ce qu'il y a de plus chinois, filiale de Tinno. Un constructeur qui s'est fait la main en produisant des téléphones sous marque blanche et en développant quelques technologies autour des modèles à double-SIM.
95% du capital de Wiko est ainsi détenu par le patron de Tinno, via une holding à Hong-Kong, le reste étant entre les mains du gérant français. L'essentiel des employés en France est affecté aux tâches commerciales, au SAV et au marketing, la véritable conception est surtout réalisée chez la maison mère, avec quelques demandes spécifiques de la France. Une stratégie qui marche et qui a fait des petits avec d'autres implantations en Europe.
- L'article complet sur le site du Figaro.