En valeur, Apple est désormais le deuxième vendeur de téléphones en France (il ne s'agit pas de volumes de ventes, mais de chiffre d'affaires). La progression d'Apple est logique étant donné son positionnement exclusivement haut de gamme et des ventes toujours aussi fortes si l'on en croit l'état des stocks (lire : iPhone 3GS : l'incroyable pénurie). Cette progression n'en reste pas moins étonnante par sa rapidité et son ampleur. François Bornibus, directeur général de Nokia France, estime ainsi que l'iPhone a permis à Apple de prendre "en valeur plus d'un cinquième du marché des mobiles en France".
Samsung conserve la première place, grâce à des ventes en volume plus importantes, notamment du Player One (ci-contre). Néanmoins, le vice-président de Samsung France indique que son entreprise "a perdu 8 % à 9 % du marché français en valeur". Nokia, anciennement second en valeur, n'est plus que troisième et François Bornibus suggère qu'Apple n'en restera pas là et "pourrait prendre la première place".
Cette situation est exceptionnelle dans le monde. Elle s'explique à la fois par des marges importantes — elles sont estimées jusqu'à 50 % supérieures à celles d'un téléphone plus traditionnel — et par l'ouverture à la concurrence. La France, en effet, a été le premier pays où l'iPhone est disponible chez tous les opérateurs, sans exclusivité pour l'un d'entre eux. Manifestement cela a payé et ça n'est sans doute pas pour rien que l'on murmure qu'Apple veut se débarrasser de son exclusivité avec AT&T aux États-Unis (lire : iPhone : la France prise en exemple ?).
via Le Figaro