Sony axe aujourd'hui sa stratégie sur les produits mobiles haut de gamme, a expliqué Laurent La Rocca, directeur marketing de la division française du constructeur, dans une interview à ZDNet.
Interrogé sur la convergence entre les produits de la marque, Laurent La Rocca a mis notamment en exergue « le design qui est désormais commun à tous les appareils mobiles ». Une assertion vérifiée avec la nouvelle Tablet Z qui adopte les mêmes canons esthétiques que les smartphones.
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Sony Xperia ZSurtout, Sony affiche de grandes ambitions : dorénavant troisième constructeur en Europe de l'Ouest et en France, l'entreprise veut doubler sa part de marché cette année dans l'Hexagone qui est de 8,2 % actuellement. « Nous pensons même avoir la capacité de doubler Apple dont la part est en train de s'effriter », affirme le directeur marketing. Cette déclaration n'est pas étonnante venant de Sony, David Mignot, directeur général de la division française, estimant déjà en décembre dernier que « Sony [était] la seule marque capable de concurrencer Apple et Samsung sur le segment premium ». Et s'il avançait aussi l'objectif de 15 voire 20 % de part de marché, il se montrait néanmoins plus prudent concernant le rang de Sony, indiquant vouloir « consolider [sa] troisième place ». Fin 2012, l'iPhone était crédité d'une part de marché de 27,5 % en France, en légère progression de 3 points, selon Kantar Worldpanel. Pour « doubler Apple », dont la part n'est pas en train de s'effriter en France même si elle ne progresse plus de façon significative, Sony a encore du chemin à parcourir. « Nous sommes désormais le deuxième vendeur de smartphones [en Espagne] », fait remarquer Laurent La Rocca pour étayer son ambition. L'Espagne est en effet le pays d'Europe de l'Ouest où Android est le mieux installé avec plus de 80 % de part de marché. C'est dans ce pays que la part de l'iPhone s'effrite en faveur d'Android qui enregistre une croissance impressionnante (plus de 20 points gagnés sur un an). Un bond qui s'explique par les difficultés économiques de l'Etat, qui amène justement Firefox OS à viser ce marché (lire : Mozilla lance Firefox OS en Europe et en Amérique du Sud).