Le Yotaphone ressemble à tous les autres smartphones 4,3" sous Android. Jusqu’à ce qu’on le retourne et que l’on découvre son deuxième écran. Prise en main.
Conçu par Yota Device, filiale de l’opérateur russe Yota, le Yotaphone est côté pile un smartphone Android 4.2 tout à fait respectable doté d’un écran 4,3" 1 280 x720 px, d’un processeur double-cœur 1,5 GHz et de 2 Go de RAM et d’un capteur 12 MP. On remarquera l’absence de microUSB, remplacé par un port magnétique.
Côté face, le Yotaphone arbore un écran eInk 4,3" 200 ppp. Un geste de défilement à deux doigts depuis le haut de l’écran principal duplique l’affichage sur l’écran secondaire. Même si le téléphone tombe en panne de batterie, l’écran eInk continue à afficher l’information : Yota prend l’exemple d’une carte Google Maps que l’on duplique sur l’écran secondaire par précaution.
Cet écran peut aussi servir de zone de notification pour les appels, SMS, tweets et messages Facebook, alertes de calendrier… L’écran eInk consomme peu et évite d’avoir à allumer l’écran principal : l’autonomie pourrait donc être augmentée de 30 à 50 % selon le fabricant russe. Yota Device propose une API pour que les développeurs utilisent l’écran secondaire : un bon exemple est celui des apps de lecture, qui transforment le Yotaphone en véritable liseuse numérique.
L’écran secondaire n’est pas tactile, mais on peut le contrôler à l’aide d’une bande capacitive : on balaye pour passer d’une notification à l’autre, on appuie longuement pour changer de type de notifications. On peut donc utiliser en grande partie le Yotaphone sans jamais allumer l’écran principal.
Le Yotaphone sera disponible au deuxième semestre en Russie, Yota travaillant avec plusieurs opérateurs pour le rendre disponible avant la fin de l’année dans d’autres pays européens. Son prix final n’a pas encore été fixé, mais le fabricant russe nous assure qu’il sera similaire à celui des appareils du même niveau de gamme — l’écran eInk ne fera donc pas monter le prix.