Une juge fédérale californienne a rejeté une plainte contre Apple sur la confidentialité des données iOS et la localisation de ses utilisateurs. Les quatre plaignants n'ayant pas réussi à démontrer leurs accusations et préjudices, la justice les a déboutés.
Après avoir affirmé en 2011 que la firme de Cupertino avait enfreint sa propre politique de confidentialité, les quatre plaignants américains ont fait chou blanc. Incapables de prouver quoi que ce soit, ces derniers ont vu leur plainte rejetée par la juge Lucy Koh pour fausses déclarations.
Les intéressés affirmaient qu'Apple avait "conçu son environnement iOS pour transmettre facilement des données personnelles à des tiers qui recueillent et analysent ces informations sans le consentement de l'utilisateur". Selon leurs dires, les iPhone et iPad effectuent un tracking continu, même lorsque ces appareils sont éteints.
Lors du dépôt de leur plainte, les plaignants expliquaient avoir également subi des dommages financiers. Il affirmaient que cette collecte leur coûtait de l'espace de stockage et qu'Apple les avait amenés à payer leurs téléphone bien plus cher qu'ils n'étaient disposés à le faire s'ils avaient eu connaissance de ces informations au préalable. Mais là encore, aucune preuve n'a pu être apportée pour étayer ce dossier passablement fantaisiste. « Les demandeurs doivent être en mesure de fournir des preuves », a clairement résumé la juge. Sans cela, les accusations sont considérées comme fausses. De leur côté, les avocats ont refusé tous commentaires.
La plainte en question est partie d'un litige national regroupant 19 poursuites similaires contre Apple et d'autres entreprises du marché high-tech. Après PRISM, le respect des données privées et la localisation sont toujours d'actualité et au coeur des débats (lire : Les CNIL européennes veulent la lumière sur PRISM).
[Via : Reuters]