Quelques-uns des pays où BlackBerry a le mieux résisté sont aussi des marchés émergents comme l’Inde ou l’Indonésie : le fabricant canadien va donc descendre en gamme pour y maintenir son avantage. Mais BlackBerry n’ira pour autant pas chercher ses concurrents à bas coût.
Thorsten Heins
« Vous ne nous verrez pas descendre sur le segment des téléphones à 50 ou 60 $. » a simplement déclaré Thorsten Heins lors d’une conférence dans la ville natale de sa société, Waterloo (Ontario, Canada). BlackBerry ne serait pas capable de se différencier à ce niveau de prix et de générer suffisamment de bénéfices pour contenter ses actionnaires.
BlackBerry laisse donc le champ libre à des concurrents comme ZTE et Huawei sur Android, mais aussi et surtout Nokia, qui a fait sa fortune sur ce segment et y joue aujourd’hui son va-tout. Lors du dernier MWC, elle a présenté deux smartphones à très bas coût : le Lumia 520 sous Windows Phone à 139 € et le 301 sous Series 40 à 65 €.