Nous avons eu l'occasion d'essayer quelques minutes les principales nouveautés annoncées par Nokia à l'occasion du MWC.
Lumia 900
Le Nokia Lumia 900 nous a fait une bonne première impression : ce n'est ni plus ni moins qu'un Lumia 800 agrandi, ce qui ne peut être qu'une bonne chose (lire : Nokia Lumia 800 : coup d'essai… et coup de maître). Son écran 4,3" en particulier nous a semblé plutôt lumineux et très lisible (même sous les néons du hall d'exposition), avec des noirs profonds caractéristiques de la technologie Clear Black de Nokia.
Clin d'œil volontaire ou pas ? Nokia avait installé Tango sur les Lumia 900, alors que Skype pour WP7 est disponible. Tango est le nom de la version de WP7 du Lumia 610.
Mention spéciale à l'application Nokia Reading : elle est à la fois une application de lecture d'actualités à la Flipboard et une liseuse numérique à la iBooks. Au lancement, elle met en cache toutes les actualités, qui seront ensuite disponibles hors connexion. La partie liseuse est moins convaincante, le texte n'étant jamais tout à fait correctement mis en forme malgré les différents réglages.
Lumia 610 et Nokia 808 Pure View
Le Lumia 610 est incontestablement moins bien fini que les Lumia 800 et 900, mais Nokia ne s'est pas pour autant fourvoyé : les plastiques semblent bien ajustés et le matériau gommé du dos est agréable au toucher. Le placement des boutons est néanmoins illogique, et leur matériau, qui rappelle le plastique utilisé pour les boutons des iPhone 3G et 3GS, est particulièrement désagréable. Malgré les spécifications minimalistes de cet appareil, Windows Phone 7 reste fluide et les applications se lancent rapidement : il faut saluer le travail d'optimisation de Microsoft.
Le 808 Pure View ne nous a pas convaincus : il est gros et très épais, construit dans des plastiques grossiers, équipé d'un Symbian vieillissant, tout ça pour un capteur de 41 MP qui n'est en fait qu'un capteur de 8 MP interpolant cinq images. Le résultat n'est pas mauvais, mais on peine à voir un réel intérêt : le bruit reste très présent, avec des artefacts caractéristiques d'une certaine compression. La technologie est prometteuse car elle permet pour la première fois de réellement manipuler les images sorties d'un photophone, mais elle est desservie par un matériel déjà dépassé.